Archives mensuelles : octobre 2012

Le fruit magique contre le vieillissement cellulaire

Vous entendez beaucoup parler des « radicaux libres », ces molécules agressives qui attaquent vos cellules, et même votre ADN. Ils accélèrent le vieillissement et contribuent à déclencher de nombreuses maladies liées à l’âge, comme l’athérosclérose, les problèmes de vue, les démences, et le cancer.

D’où viennent les radicaux libres ? De la pollution, des produits chimiques, de la cigarette, mais également dufonctionnement normal de vos cellules.

Pour fonctionner, vos cellules ont besoin de brûler un combustible (le glucose), dans de petites usines électriques appelées mitochondries. C’est cela qui leur fournit de l’énergie pour, par exemple, se contracter dans le cas des cellules musculaires, ou émettre des signaux électriques pour communiquer, dans le cas des cellules nerveuses.

Vos cellules fument

Tout comme un moteur émet toujours un peu de fumée, même s’il est bien réglé, vos cellules « fument » et émettent des radicaux libres lorsqu’elles travaillent, même si vous vivez sainement.

Plus vous faites de sport, plus vous utilisez votre cerveau, plus vous éprouvez d’émotions, bref, plus vous vivez intensément, plus vous fabriquez de radicaux libres.

Et il n’existe qu’un seul moyen, dans l’état actuel des connaissances, d’éliminer les radicaux libres : les antioxydants, des substances qui sont naturellement présentes dans votre corps et dans les fruits et légumes frais, surtout colorés.

Le problème est que vos cellules n’absorbent pas facilement les antioxydants que vous mangez. La plupart restent à l’extérieur de vos cellules et sont éliminés de votre organisme sans avoir détruit le moindre radical libre.

Comment faire pour aider les antioxydants que vous manger à pénétrer dans vos cellules ?

Les prodigieux effets des graisses

Il existe un moyen simple d’augmenter considérablement votre taux d’absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. Pas nécessairement du beurre ou de la charcuterie : de nombreux aliments contiennent de bonnes graisses et vous pouvez facilement les manger avec vos fruits ou ajouter à vos plats de légumes : il s’agit des fruits à coque (noix, amandes, noisettes…), de l’avocat (ou l’huile d’avocat), des olives, ainsi que toutes les graines (courge, graines de lin broyées, graines de tournesol).

Dans une étude réalisée avec de l’avocat, les chercheurs ont constaté qu’en consommer en même temps que des crudités dans une salade multiplie : (1)

  • le taux d’absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l’on trouve dans les tomates) ;
  • le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l’on trouve en abondance dans les carottes et dans une moindre mesure dans les légumes verts à feuille).

L’avocat est très riche en acides gras, mais ce sont de bons acides gras, nécessaires à votre santé.

Lorsque c’est de l’huile d’avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :

  • du taux d’alpha-carotène par 7,2 ;
  • du taux de bêta-carotène par 15,3 ;
  • du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l’on trouve dans le jaune d’œuf, le maïs, les carottes, les épinard et l’oseille, et qui protège en particulier la rétine).

Un avocat au petit-déjeuner

Les avocats sont aussi une puissante source d’acides gras mono-insaturés qui contribuent à :

  • contrôler la glycémie (sucre sanguin) ; (2)
  • entretenir la paroi des artères ; (3)
  • réduire l’hypertension artérielle. (4)

J’aime manger un bon avocat au petit-déjeuner. Assaisonné d’un jus de citron et d’un filet d’huile d’olive, avec un œuf à la coque cuit à basse température (eau à 80 °C, pour qu’ils devienne crémeux et non caoutchouteux), une tranche de jambon de pays ou un filet de maquereau, une tasse de thé (sans sucre et sans lait), quelques amandes, noix de Grenoble et une salade de fruits rouges et noirs, cela fait un petit-déjeuner consistant qui me permet de me sentir bien et plein d’énergie toute la journée, en faisant des repas modérés le midi et le soir.

Si vous n’avez pas gros appétit ou si vous faites peu d’activité physique, vous pouvez bien sûr vous contenter d’un demi-avocat le matin, c’est déjà très nourrissant.

Truc pour que vos avocats soient toujours bons

Lorsque vous achetez des avocats dans le commerce, ils sont en général durs comme du bois. Bien sûr, vous parvenez à les faire ramollir en les laissant trainer dans votre corbeille à légumes. Mais la cruelle réalité est qu’alors, bien souvent, d’affreuses tâches noires auront colonisé la tendre chair de l’avocat le jour où vous l’ouvrez. Des fils noirs et filandreux se seront formés à l’intérieur, et ce qui reste de chair sera aqueux et insipide. Rien à voir, donc, avec la texture d’un beau vert amande, onctueuse et fondante, de l’avocat mûr à point qui en fait une des plus grandes merveilles de la Création.

Pour éviter cette déception, il existe un truc simple : emballez vos avocats dans du papier journal dès votre retour du supermarché, et mettez les dans un tiroir ou une armoire bien obscure. Attendez deux ou trois jours et vous aurez le plaisir de manger des avocats comme si vous les aviez cueillis sur l’arbre au bon moment.

Cela paraît tout simple mais il y a une difficulté majeure : ne pas oublier vos avocats. Une fois qu’ils sont bien cachés au fond d’un placard, le risque est de ne remettre la main dessus que… 6 mois plus tard, et croyez-moi, ils ne seront plus bons à manger.

Autres avantages des avocats

A noter que les avocats sont pleins de vitamines très importantes :

  • la vitamine K est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os ;
  • Les folates, ou vitamine B9, sont importantes pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus ;
  • La vitamine E protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur ;
  • La lutéine est nécessaire pour protéger les yeux et la peau ;
  • La vitamine C renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres ;
  • La vitamine B6 renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. (5)

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Un des plus graves problèmes de la médecine actuelle est que, par manque de temps, de formation, mais aussi pour des raisons légales, les médecins conventionnels ont tendance à ne PAS proposer à leurs patients des solutions naturelles, qui offrent pourtant de grands espoirs.

On sait pourtant aujourd’hui que des composés naturels peuvent contribuer à soulager douleurs et maladies, sans danger ni effet secondaire, et pour un coût dérisoire quand on a la bonne information. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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Sources :

(1) http://jn.nutrition.org/content/135/3/431.full
(2) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8026287
(3) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15661480
(4) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15814269
(5) http://www.avocado.org/avocado-nutrients/

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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

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Stop aux « 5 fruits et légumes » par jour

Une partie de vos impôts est utilisée par le ministère de la Santé pour vous seriner sur tous les tons que vous devez manger cinq fruits et légumes par jour. J’ai déjà souvent écrit que cinq portions de fruits et légumes ne me paraissent pas assez, et qu’il en faut au moins huit, ce qui est d’ailleurs plus que facile à atteindre dès que vous vous décidez à faire attention à ce que vous mettez dans votre caddie.

Mais il y a un autre grave problème avec ce slogan : manger des fruits ou des légumes est complètement différent.

En réalité, ce sont les légumes qu’il faut manger en quantité importante. Les fruits sont bien moins utiles, et vous pouvez même facilement vous nuire si vous en mangez trop.

L’abus de ces fruits et légumes est dangereux pour la santé

Dans la catégorie des fruits, ceux dont il faut vous méfier sont les fruits riches en fructose, un sucre qui est mal métabolisé par l’organisme, qui provoque des pics de glycémie (sucre sanguin) et l’accumulation de graisses malsaines dans vos cellules.

Il s’agit des ananas, et surtout des oranges, des bananes et des raisins. Vous pouvez en manger de temps en temps, mais prenez soin d’en prendre de petites portions, surtout s’ils sont très mûrs.

Concernant les légumes, il faut limiter votre consommation de tous les féculents : pommes de terre, riz, légumineuses (pois, haricots secs, fèves, lentilles), céréales. Tous contiennent de fortes quantité d’amidon, qui n’est au fond qu’une chaîne de molécules de glucose, que votre système digestif a vite fait de séparer (dès le contact avec la salive, l’amidon se change en glucose).

Bons légumes et bons fruits

En revanche, tous les petits fruits rouges et noirs, des groseilles aux cassis, en passant par les fraises, les framboises, les myrtilles, et les mûres, contiennent peu de fructose, et doivent être consommés régulièrement.

Ils préviennent de nombreuses maladies car ils sont bourrés d’antioxydants, des composés qui protègent vos cellules et votre ADN de l’agression des radicaux libres.

Côté légumes, ce sont les légumes colorés qui doivent être privilégiés. Ils contiennent toujours du glucose sous une forme ou sous une autre (amidon ou saccharose), mais leur forte teneur en antioxydants et en fibres en font des aliments qui ont un effet positif sur votre santé.

Tous les « légumes » qui sont techniquement des fruits, comme les tomates, les courgettes, les poivrons, les aubergines, sont bons pour la santé. Si on les appelle « légumes », c’est justement parce qu’ils contiennent peu ou pas de fructose.

Jus de fruits : les faux aliments santé

Les jus de fruit, et en particulier le jus d’orange et le jus de raisin, sont des bombes à sucre qui font exploser votre sucre sanguin quand vous les absorbez.

Boire du jus d’orange au petit-déjeuner est devenu courant. La mode est venue des Etats-Unis.
Aujourd’hui, on suspecte pourtant que cette forte consommation de jus d’orange contribue à de nombreuses épidémies, dont l’épidémie d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, et même du cancer de la peau (mélanome malin, mortel à 50 % sur 10 ans).

Selon une étude très sérieuse de chercheurs en dermatologie à l’Université de Memphis, aux Etats-Unis, le jus d’orange est riche en différents fucoumarines et notamment en psoralènes, qui sont des substances hautement cancérigènes pour la peau en présence du soleil. (1) Depuis vingt ans d’ailleurs, les crèmes solaires à la bergamote sont interdites, car la bergamote est riche en psoralènes.

La plupart des menus petit-déjeuner proposés dans les bars et les hôtels comportent un jus d’orange. Sur les boîtes de Kellogg’s, le petit-déjeuner idéal présenté aux enfants est une portion de céréales plus un jus d’orange.

Mais avez-vous déjà fait attention à votre réaction après avoir conclu votre petit-déjeuner par un jus de fruit ?

Loin de vous rassasier ou de vous donner de l’énergie, vous vous sentez écœuré, avec parfois des remontées acides dans l’œsophage. Si vous avez avalé, juste avant votre jus d’orange, un pain au chocolat et du café au lait, alors votre estomac produira toutes sortes de bulles, gaz et renvois, qui sont tous sauf le signe d’une alimentation qui fait du bien à votre corps.

Si, après une demi-heure, vous vous sentez fatigué, c’est normal : votre taux de sucre sanguin est en train de monter en flèche et votre pancréas tourne à plein régime pour secréter de l’insuline, une hormone qui transforme ce sucre engraisse, qui va se stocker dans votre foie et vos cellules.

Le mythe de la vitamine C

Les pouvoirs publics ont fait un matraquage pour persuader les populations que le jus d’orange est bon pour la santé car riche en vitamine C.

Mais un verre de 200 mL de jus d’orange frais ne contient que 60 mg de vitamine C.

Cela ne représente qu’un dixième de la dose quotidienne dont vous avez besoin. Les spécialistes mondiaux de la vitamine C de l’Institut Pauling (université de l’Oregon) recommandent de prendre au moins 400 à 600 mg de vitamine C, ce que vous ne pouvez obtenir qu’avec des aliments réellement riches en vitamine C :

Le poivron rouge cru contient 180 mg de vitamine C par 100 g. Le radis noir contient 150 mg de vitamine C par 100 g. Le cassis et le persil contiennent 200 mg de vitamine C par 100 g. Il existe par ailleurs des « super aliments », généralement des baies exotiques, qui contiennent des concentrations bien plus élevées encore : la baie de goji fraîche (2500 mg/100 g), l’acérola (1000 à 2000 mg de vitamine C par 100 g), le camu-camu, qui est une baie d’Amazonie (2000 à 3000 mg de vitamine C par 100 g).

Alors, si vous voulez améliorer votre santé et celle des personnes dont vous avez la charge, arrêtez d’acheter du jus d’orange, limitez votre consommation de fruits sucrés, de féculents, et mangez plus de baies et de légumes verts, à feuille, légumes racines et légumes-fruits colorés.

Et retenez que boire du jus d’orange est toujours moins bon pour la santé que de manger une orange, celle-ci contenant plus de fibres qui vont ralentir la vitesse d’absorption du fructose par votre organisme.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
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Sources :

(1) Sayre R. M. Dowdy J. C., « The increase in melanoma : are dietary furocoumarins responsible ? », Med Hypothesis, 2008, 70 (4), p. 855-859.

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De l’indicible impatience…

Publié le 16 octobre 2012 par Le Passeur

Par le Passeur.

A l’intérieur, tout semble en suspens, comme si nous étions détachés d’un temps qui s’accélère sans cesse tout en donnant l’impression qu’il se fige dans un tableau qui nous apparaît de plus en plus faux. Le calme imposant qui naît de cela est celui profond d’une force unifiée qui se rassemble sur elle-même et  suscite en nous à la fois une tension semblant durer depuis une éternité et un sentiment paradoxal d’apesanteur. A l’extérieur, la même tension est ressentie mais avec une lourdeur et une vivacité porteuses de dysharmonie, qui deviennent insupportables à ceux qui la vivent. Et nous voilà à la fois enthousiastes de sentir ce qui vient et las des pesanteurs flagrantes du monde qui se rappelle à nous.

Mais voilà que là où naît la fatigue l’impatience pousse un cri. L’impatience est compréhensible, elle n’est pas pour autant légitime, elle demeure le fruit de l’attente et nous n’avons rien à attendre. Attendre que l’éveil des consciences se propage davantage, c’est se reposer sur la responsabilité individuelle de tous sans prendre conscience que l’on ajoute alors le poids d’un fardeau à chacun. Pourtant, souvent parmi les porteurs de lumière, la fatigue est là. Celle de rencontrer la dualité à chaque coin de rue et de s’exposer à devoir faire avec, de tenter d’expliquer à l’autre qui ne comprend pas ce qui ne peut être entendu là où demeure encore sa conscience, de chercher sans cesse un équilibre difficile entre l’énergie qui tire vers le haut et celle de l’ancien monde où nous avons encore faire, de voir les artisans de l’ombre accélérer leur entreprise destructrice de tout, de mesurer quotidiennement l’asservissement à leur pouvoir de ceux qui devraient nous informer de leur jeu, de constater le servilité de la plupart qui ont pourtant tout à perdre à croire qu’ils gagneront leur place sur un échiquier qu’ils n’entrevoient pas pour ce qu’il est, de supporter l’aveuglement du plus grand nombre nourrissant par ignorance ce jeu.

Au vu de l’évolution ordinaire des mentalités, on peut penser qu’il faudra encore des siècles pour que l’éveil se soit assez propagé pour qu’enfin le monde change. C’est ce que pensent les partisans des barricades et c’est pourquoi ils empruntent la voie de la réaction et de la violence. Mais c’est sans compter sur Gaïa, conscience élevée pétrie d’amour et de compassion, qui a fait son choix à présent du sevrage de l’humanité. Il est temps de grandir à l’horloge de la vie et tous n’en ont pas encore fait le choix.

Se laisser envahir par la fatigue, c’est tourner notre impatience vers ceux-là. Ne nous mettons pas dans la position de celui sur le pont du bateau qui s’agace que ceux qui passent sur le quai n’y montent pas si tel n’est pas leur projet. Les passerelles se lèveront et le vaisseau partira à l’horaire exact de son plan de route. Chacun aura eu le temps et le choix d’embarquer ou pas. Si la plupart n’ont jamais cherché à savoir ce qu’était ce vaisseau et pour quel voyage il appareillait, si la plupart même n’ont jamais mis le pied sur le quai, ignorant tout des odyssées qui parfois s’en éloignent, même si c’est le choix de leur ignorance, c’est leur choix, nous n’y pouvons rien et nous n’avons pas à en porter la moindre responsabilité. En même temps, par intuition beaucoup plus qu’il n’y paraît se tassent en fond de cale et dans les ponts inférieurs, pour qui vous êtes là en ce présent.

Il n’y a donc rien à attendre puisque tout est déjà là pour ceux qui d’une façon ou d’une autre, avec plus ou moins de confort et de lumière, ont choisi le grand voyage. Vous qui lisez cela, vous êtes sur le pont, au soleil, changez donc de bord et détournez enfin votre regard du quai puisque le grand large à l’autre bord vous est offert. Cet horizon est à vous et il n’y a rien ni personne pour vous l’enlever, autre que la direction que vous pourriez encore donner à votre regard. Je ne dis pas qu’il faut oublier ces hommes qui s’affairent dans l’agitation de la ville et du quai, mais qu’il faut accepter sereinement qu’ils aient fait un autre choix que vous, et que l’avenir, la ligne qu’ils vont connaître, la ligne du temps qui est la leur, n’est pas une punition mais à ce stade la manière qui convient à leur réveil, sachant qu’au-delà du temps et des circonstances ils ont choisi le même voyage que vous. En ce passage que nous vivons, il y en aura pour qui le réveil devra sonner longtemps et d’autres qui ne l’entendront même pas. C’est ainsi. Le choix d’une âme est éminament personnel et l’âme sait ce qu’elle fait.

Sans hauteur de vue sur ce qu’il est vraiment, le trajet de nos vies en ce cycle qui s’éteint et ce cycle qui naît devient épuisant. Déjà parce qu’il a fallu imaginer la lumière lorsqu’en nos mémoires n’est demeuré que le souvenir de l’obscurité (voir ‘l’Eveil en Soi‘), ensuite par ce qu’il a fallu découvrir comment aller vers cette lumière quand on avait les pieds dans la glue, enfin parce que les nombreux obstacles que nous avons heurté dans les ténèbres pour nous en approcher ont malmené nos corps et nos émotions, parfois affaibli notre détermination et mis à rude épreuve notre courage. De la hauteur de vue de la chenille qui a rampé dans ces ténèbres, il a fallu de la souffrance et notre poids jamais ne semblait vouloir s’alléger. Pourtant, tous, où que nous en sommes, l’avons remarqué : plus nous avancions vers la lumière, plus le chemin s’éclairait et les obstacles devenaient visibles et évitables. La vie devenait un livre ouvert.

Il arrive donc un point où il n’y a plus d’obstacles mais juste un chemin à suivre dans la clarté de notre regard, un chemin où tout devient visible, où tout se révèle. Notre apocalypse personnelle, qui s’inscrit en celle que vit le monde.

La vérité est qu’à ce point du voyage tant de lumière rayonne que nous ne scrutons plus l’obscurité de nos êtres car nous sommes devenus transparents et qu’il n’y a plus d’obscurité ailleurs que dans nos souvenirs, notre habitude de ce que nous avons toujours connu de souffrance en l’incarnation dans une densité si lourde, si épaisse. Là résident encore nos limites, notre fatigue, mus dans dans la croyance qu’il existe encore ce que nous avons déjà dépassé, ce qui n’existe plus. C’est une image résiduelle du même ordre que celle qui hante la rétine.

Faites l’expérience de fixer quelques secondes au soleil une feuille de papier blanche devant laquelle vous intercalerez un cercle rouge, puis ôtez le cercle en continuant à fixer la feuille. Vous verrez alors un cercle bleu qui persistera plusieurs secondes avant de s’évanouir peu à peu. Le cerveau, saturé par le cercle rouge lumineux aura produit son exacte couleur complémentaire afin d’harmoniser sa perception, de trouver son équilibre. Vous voyez là l’image résiduelle produite par un mécanisme qui se défend et qui peu à peu s’évanouit devant la lumière pure retrouvée. C’est de cela dont il s’agit lorsque je vous dis qu’il est un point du chemin où ce ne sont plus que nos souffrances passées qui font persister dans notre regard nos défenses contre l’obscurité. Ne vous y attachez pas, laissez les fantômes s’évanouir, laissez les morts aux morts, continuez à fixer la pure lumière du grand large, tout s’évanouit, tout se disperse, jusqu’à nos mémoires qui se libèrent.

On nous a longtemps entretenu dans l’idée de célébrer un culte au souvenir, pour ne pas oublier dit-on, pour ne pas reproduire le mal, parce que là aussi était notre richesse. En quoi réellement cela a-t-il empêché de recommencer les mêmes erreurs ? En quoi l’attachement aux lourdeurs du passé a-t-il jamais fait progresser l’humanité ? Ne gardons que ce qui nous hisse haut, pas ce qui nous affale. Le fruit le plus nourrissant de l’expérience est d’oublier l’expérience pour ne retenir que la force de l’amour qu’il a fallu pour partir du noir et de l’oubli et remonter jusqu’à la lumière pleine et pure qui a toujours brillé au bout du tunnel.

On l’a vu, notre expérience au sol de Gaïa nous a mené si loin de cette source de lumière que nous en avions même oublié l’existence. Nous nous sommes sentis bien seuls à poursuivre si loin de chez nous les méandres obscurs des mondes souterrains. Et là où nous étions rendus, qui donc aurait pu venir jusqu’à nous ? Nos familles stellaires ont fait ce qu’elles ont pu, attristées de nous voir dans tant de souffrances et de difficultés, mais elles ne pouvaient nous atteindre si bas dans la densité. Il nous a fallu l’âme pour garder le contact. En sa fréquence, l’âme était au contact de nos familles et pouvait nous atteindre dans les points d’émergence de notre conscience. Imaginez un ballon à l’hélium dans les courants aériens du Jet Stream, c’est notre âme et elle voit les étoiles. Les sommets des plus hautes montagnes qui percent les nuages sont les points d’émergence de notre conscience qui elle a vécu là-bas, sous d’épais nuages. Voilà pour l’image ce que nous devons à notre âme. D’avoir été le relais bienveillant par qui des bribes de communication sont passées entre nos familles d’origine et nos êtres incarnés dans la densité.

A présent, en ce long périple ascentionnel, nos consciences s’établissent au niveau de ce qui fut autrefois leurs sommets, prêtes au grand envol. Même si quelques trous d’air font encore tanguer la nef, ce qui préside à la conscience n’est plus l’égo souffrant mais l’âme et jamais le contact avec nos familles galactiques n’a été aussi proche depuis bien longtemps. Tout donc arrive au point de convergence des différents cycles de l’humanité, tel que l’avaient transmis les mayas et d’autres peuples. C’est au sommet de la pyramide de leur calendrier que s’élève le temple où nous sommes arrivés depuis quelques mois. En ce temple, lorsque les astres sont au rendez-vous, s’ouvre le royaume où se révèle l’Arbre de Vie, ou bien se décide le retour aux cycles de l’apprentissage. Tout est question de résonance, en aucun cas de jugement. Dans la grande géométrie du cosmos, nous sentons que nous sommes au point où la bascule va se faire et sur plusieurs vies nous nous y sommes préparés plus sans doute que nous ne le croyons. Une petite part de ce qu’elle va enclencher est peut-être prévisible du point de vue de notre mental, mais ce n’est que la brillance lointaine de la part visible de l’iceberg. Nous ne pouvons imaginer ce qui vient, nos spéculations ne peuvent qu’être qu’hasardeuses et finalement inutiles. Ce qui demeure, c’est qu’au bout du chemin tout se dissout.

Sachant cela, ceux qui ne peuvent se résoudre à perdre le contrôle et qui ont intérêt à freiner le processus – même si leurs efforts sont sans avenir – cultivent tous les moyens de semer la confusion et le doute. Ce afin de maintenir dans les basses vibrations de la peur ceux qui n’ont pu jusqu’à présent s’en dégager, mais aussi de tirer vers le bas ceux qui ont commencé à s’élever au-dessus de leur condition pré-humaine. N’ayez donc pas non plus d’impatience vis à vis des dates avancées de ci et de là. Le 21 décembre 2012 étant celle la plus médiatisée, elle vise à créer une peur chez les premiers et une espérance chez les seconds qui pourrait être déçue le jour arrivé. Ne vous attachez qu’à ce que signifie le solstice d’hiver, il marque l’inversion d’un rythme qui se tourne vers la lumière grandissante.

Le changement a commencé il y a plusieurs années, il est inéluctable et se trouve ponctué dans le temps de balises incontournables. Comme je l’ai déjà dit auparavant, personne ne connaît avec précision le jour et l’heure où ces balises s’activent et personne autrefois ne les a jamais annoncées avec autant de précision que veulent le faire croire ceux qui visent à créer des espoirs déçus. Pour autant, la charnière des ans 2012 et 2013 de notre calendrier marque un aiguillage sans retour dans l’histoire de notre pré-humanité. Une porte s’ouvre puis va se fermer, laissant à tous ceux qui sont prêts pour cela la découverte d’un Âge d’Or. Il est clair que cette fois-ci encore, comme les précédentes fois où cela s’est produit, tout le monde n’est pas prêt à franchir le seuil. Tout va à son rythme pour chacun.

Je pressens que ce passage ne va pas se faire sur une évolution mesurable avec les paramètres habituels de l’évolution humaine, je pressens qu’il se fera en un temps très bref, comme une aspiration soudaine qui emmènera tout le monde au-delà des voiles limitant encore la conscience. Là se redistribueront les rôles dans la guidance d’une humanité aux yeux grand ouverts.

Notre réalité se montrera alors pour ce qu’elle est et nous aurons la sagesse innée d’en comprendre dans l’ensemble et le détail toute l’étendue de ce qu’elle a représenté en tant qu’expérience de la Connaissance. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises quant à ce que nous allons découvrir de nous-mêmes et de la précision du plan qui a présidé à notre trajectoire tout au long de nos incarnations ici-bas.

Ne soyons donc pas impatients. Si l’on y regarde de près, ce n’est comme toujours que notre mental qui s’agite dans l’attente et fracasse ses vagues sur les falaises. En fait, il se fait l’écho de ce que nous ressentons à un autre niveau. Tout au fond de nous, à l’écoute de notre silence intérieur, nous savons que tout est juste, que tout est à sa place, que tout se déroule comme prévu et que nous arrivons tout près de cette bascule, de ce point zéro de l’histoire. Nous savons aussi qu’il n’y a rien d’autre à faire à ce point qu’être dans l’accueil de tout ce que nous présente la vie, et nous savons que notre confort en cette période est proportionné à ce que nous avons pu dépasser des mécanismes égotiques fondés sur nos souffrances et notre conditionnement.

L’égo est mis à nu, personne ne peut en faire l’économie, c’est un artifice qu’on n’emporte pas avec nous. Ainsi purifié, hors de l’ancienne matrice, il intègre la plénitude de l’être à un niveau de maîtrise qui ne sera plus un obstacle à son évolution.

L’Âge d’Or sera celui de ce nouvel apprentissage pour une part de l’humanité qui aura franchi la porte. L’autre part la franchira elle aussi le moment venu après quelques expériences nécessaires à sa préparation. Enfin, nombre d’entre vous qui lisez ces lignes, riches et forts de l’expérience Gaïa, reprendront le cours de leurs lignées originelles. A notre échelle du temps soyez patients, n’attendez rien, Soyez, car nous y sommes.

Fraternellement,

© Le Passeur – 16 Octobre 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

La Colère…Trois étapes simples pour maitriser rapidement votre colère….

Le principe:
En réalité, lorsque vous vous mettez en colère, c’est toujours contre vous.
Bien sûr que c’est parce que l’autre vous a raccroché au nez,
vous a regardé bizarre ou vous a insulté que vous êtes en colère.
Mais il n’y a que vous qui acceptiez de vivre et de ressentir cette colère.
De plus, c’est votre corps à vous qui la subit.
Les ondes de colère se propagent d’abord en vous.
Même si vous êtes en colère contre quelqu’un, en réalité,
c’est à vous-même que vous faites subir cette émotion forte et nocive.
Rien ni personne ne peut vous forcer à être en colère.
Étape 1: Identifiez précisément la cause extérieure
La colère est une réponse à un stimuli.
C’est une réaction à un évènement qui vient de se passer,
que cet évènement soit une remarque de la part d’autrui, un geste,
ou une action que vous-même venez de faire.
Commencez donc par identifier ce qui vous dérange.
Extirpez-vous en dehors de ce que vous êtes en train de faire,
puis prenez trois profondes respirations.
Pensez à ce qui vous vient de vous amener dans cette situation.
Vous serez peut-être surpris de remarquer que parfois,
on sent monter l’agacement et la colère mais… on ne sait même pas pourquoi.
Étape 2: Identifiez encore plus précisément la cause intérieure
Lorsque vous avez terminé avec l’étape 1,
vous avez probablement une idée de ce qui a provoqué votre colère.
Une idée de l’évènement extérieur qui vous plonge dans cet état.
Mais à l’intérieur ?
Avez-vous identifiez les éléments qui entretiennent votre colère ?
Est-ce que ce sont des petites voix intérieures qui vous répètent
ce qu’a dit l’autre ?
Ou peut-être que vous vous repassez un film en image qui nourrit votre émotion ?
Comment vous y prenez-vous pour entretenir votre colère
et la faire monter ?
Si c’est le cas, stoppez cela.
Faites un truc inhabituel : dansez une gigue ou imitez le canard avec vos bras en disant « coin-coin-coin ».
L’idée est de briser vos schémas mentaux
et d’occuper votre cerveau à autre chose.
Pour cela, rien n’est plus efficace que de modifier votre physiologie.
Étape 3: Dites-vous des choses positives
Il est important de penser positif.
Vous pouvez neutraliser vos pensées bouleversantes grâce à votre esprit.
En colère, vous êtes principalement sur un fonctionnement limbique
du cerveau : votre mental n’a plus le contrôle puisque le cerveau émotionnel a pris le pouvoir.
En re-basculant sur votre cortex et la zone pré-frontale du cerveau,
vous reprenez déjà le contrôle.
Dites-vous quelque chose de gentil et qui vous fera vous sentir mieux.
Demandez-vous :
qu’est-ce qu’il y a de génial dans la situation que je viens de vivre ?
Pourquoi est-ce excellent qu’on ait rayé ma voiture ?
Qu’est-ce que je vais pouvoir en apprendre ?
Et que puis-je faire pour remédier à la situation ?
Quelles sont les actions constructives que là, maintenant,
je vais faire pour atteindre mes buts malgré cela ?
Chaque colère que vous vivez vient vous exprimer
quelque chose de non satisfait.
C’est un cadeau que vous fait votre cerveau,
en vous montrant ce qu’il y a encore à travailler chez vous
pour devenir un Maitre Jedi.
Votre job est de trouver cette chose, et de la combler à votre manière. Comme ça, vous n’aurez plus de raison de vous mettre en colère…
Virtuose de la Vie..v.v ♥VP

La nuit noire de l’âme

Publié le 3 octobre 2012 par Le Passeur

Pamela transmet Marie-Madeleine.

Chers amis, je suis votre sœur, Marie-Madeleine. Je suis à vos côtés, votre amie intime. Je ne suis pas là-haut, loin au-dessus de vous, mais celle que vous connaissez au-dedans de vous. Ressentez un instant notre connexion profonde. Nous sommes Un, nous faisons partie de la même famille.

J’ai moi aussi voyagé sur Terre sous forme humaine, j’en ai connu et exploré les profondeurs et j’ai été touchée par une Lumière resplendissante et vivante qui m’a inspirée et saisie, qui a ravivé ma mémoire et m’a fait rêver et désirer un monde meilleur sur Terre. J’ai connu les deux extrêmes, la lumière comme l’obscurité. Ces extrêmes sont des pôles qui vont ensemble : ils sont une force motrice l’un pour l’autre, pourrait-on dire. La vie semble faite d’opposés : la lumière et l’obscurité. Les sentiments qu’elles suscitent semblent contraires, mais il y a une connexion cachée entre elles. Elles ne peuvent fonctionner l’une sans l’autre. L’expérience de lumière n’est possible qu’en vivant l’absence de lumière, et par contraste avec son contraire, l’obscurité.

La lumière n’est jamais aussi visible que lorsqu’elle sort de l’obscurité. Pensez simplement aux premiers rayons de soleil au lever du jour, à cette douce lumière matinale qui réchauffe le monde. Voyez à quel point elle peut vous toucher, spécialement quand elle sort d’une nuit froide et noire. Le contraste crée une dynamique, la vie, le mouvement, la croissance, le changement. L’obscurité a donc une fonction dans votre vie. Toutefois, les êtres humains vivent souvent l’obscurité comme l’antithèse de la lumière, non comme une force motrice pour le changement et la croissance, mais comme un piège ou un trou dans lequel on se trouve enfermé et où l’on est réduit à l’immobilité. On a alors l’impression que dans ce trou profond, on a perdu tout contact avec la lumière, comme si l’on avait été coupé d’elle.

Vous connaissez tous cet état mental d’être coupé de la lumière, d’être privé du sentiment que votre vie a un sens et un but. En fait, c’est cela être mort. La seule façon possible de mourir n’est pas une mort physique, mais de cesser tout mouvement dans votre cœur, vos sentiments, votre esprit. En réalité, la mort n’existe pas. Votre âme est éternelle et continue de vivre. Seule votre forme est mortelle, votre essence, elle, est éternelle et ne peut pas mourir. Mais il est possible que vous perdiez de vue votre essence temporairement à un degré tel que vous devenez rigide à l’intérieur de vous et que vous cessez de bouger. Vous êtes mort à l’intérieur et vous vous sentez alors extrêmement déprimé. C’est un état très pénible.

Voyageons ensemble un instant. Descendons ensemble dans cet état dépressif et explorons-le l’esprit ouvert. Que se passe-t-il lorsque quelqu’un perd tout espoir ? Qu’il se ratatine et se sent impuissant face aux sensations qui se manifestent en lui ? Généralement, cette réaction est stimulée par des évènements extérieurs dérangeants, des évènements qu’une personne est incapable d’intégrer dans son cadre de référence et qui font que tout devient incertain dans la vie de cette personne. Ce sont soit de grandes choses, comme le décès d’un proche, une maladie, la perte d’un emploi ou la rupture d’une relation. Ce sont des évènements qui affectent les êtres en profondeur et peuvent les amener au bord du gouffre.

Cependant, l’obscurité peut aussi parfois se révéler à partir de l’intérieur, sans aucune cause extérieure connue. De vieux fardeaux émotionnels que vous avez stockés autrefois dans la mémoire de votre âme remontent à la surface. Des expériences douloureuses, probablement originaires de vies passées, jaillissent de vos profondeurs, et il vous faut gérer des impressions obscures, des peurs et des doutes. Des expériences de manque, de solitude et de défaite peuvent entrer sans raison apparente dans votre psyché. Ils peuvent vous faire perdre pied tout autant qu’un événement extérieur.

Quand quelqu’un se trouve pris dans une dépression, dans une nuit noire de l’âme, il a toujours l’impression d’être englouti et incapable de gérer toutes ces émotions. Le flot d’émotions pénibles et lourdes semble trop important à porter. Vous en êtes accablés, tout au moins vous en avez l’impression, et vous vous enfermez alors dans un sentiment d’impuissance. Au moment-même où vous tournez le dos à ces émotions et où vous refusez de leur faire face, vous êtes coincés ! Ces émotions veulent circuler, il est essentiel que les émotions continuent de circuler, comme le fait une grosse vague qui déferle sur une plage. Mais vous avez peur de permettre cela, alors vous refusez de suivre ce mouvement et vous vous retirez de ces émotions qui vous inondent. Vous construisez une digue, un barrage ou une barrière et vous dites : « Je ne peux pas gérer ça. Je ne veux pas de ça. Je veux en finir avec ça ! » Votre réaction, souvent issue de l’impuissance, crée une dépression, qui est un état de paralysie et de fermeture à la vie. Avec le temps, cette situation devient insupportable et vous n’avez plus envie de vivre.

D’un point de vue terrestre, vous voulez mourir parce que la vie est intolérable. Vu selon la perspective de l’âme, vous êtes morts et c’est une expérience si insupportable que vous voulez mettre fin à cette situation. Le désir de mourir est essentiellement un désir de changer, un désir de vivre à nouveau. Les gens qui tentent de se suicider ont un profond désir de vivre, pas de mourir. C’est précisément ce sentiment d’être morts à l’intérieur qui les pousse au désespoir extrême. C’est leur soif de vivre qui les pousse à mettre fin à leur vie physique.

Quand vous vivez une dépression, il y a en vous une combinaison de forte résistance et de vulnérabilité extrême. La dépression est une manière de vous défendre contre la puissance énorme des émotions qui menacent de vous engloutir. Vous pensez qu’elles vont vous détruire et donc, dans votre impuissance, vous construisez une coquille autour de vous, vous vous protégez dans un cocon fait de non-vouloir ou d’incapacité de ressentir quoi que ce soit. Vous ne voulez plus être là, tout comme l’autruche proverbiale qui se met la tête dans le sable. Et pourtant, ça vous paraît être la seule issue possible. Après quelque temps, vous ne pouvez plus sortir la tête du sable, de la dépression. Vous vous êtes tellement fermés à la vie et à tous les sentiments que vous n’êtes plus en mesure de renverser la situation et d’effectuer un changement. Le choix de dire « oui » à vos émotions vous semble au-delà de vos forces. La dépression a maintenant atteint un paroxysme.

D’une part, vous n’avez pas la possibilité d’accepter les émotions de peur, de désespoir, de tristesse et de solitude, ni de les partager avec d’autres, et d’autre part, vous savez et percevez que c’est atrocement pénible de vivre sans émotions. C’est une forme de mort, un déni complet de votre cœur vivant. Au bout de quelque temps, vous voulez ressentir à nouveau. La douleur de ne pas ressentir est plus forte que celle de ressentir vos émotions. C’est votre rédemption ainsi que le point de bascule. Le refus de ressentir et le fait de dire : » Non, je ne peux pas, je ne veux pas de ça, je veux mourir, je veux disparaître » vous rendent si vide et si creux que vous ne pouvez plus le supporter.

 

Ce qu’il se passe, du point de vue de l’âme, c’est que la vie est devenue plus forte à présent, elle ne peut plus être retenue. Quand la force vitale a été restreinte avec force pendant longtemps, cela génère une force contraire qui finit par éclater. La force du raz-de-marée qui veut déferler sur la plage ne peut pas être contenue à jamais. À un certain moment, émerge en votre for intérieur un « oui », même si vous n’en n’êtes pas conscients. Rien n’est statique dans la vie, l’envie de vivre est irrépressible. Quand un paroxysme a été atteint, vous créez des événements dans votre vie qui génèrent le changement, qui créent une percée.

Cela arrive parfois sous la forme d’une tentative de suicide. Si elle échoue, il peut y avoir une spirale ascendante, car la souffrance de cette personne devient alors bien visible aux yeux de tous. Quand elle s’aperçoit combien les autres se soucient d’elle, elle peut alors s’ouvrir à davantage de Lumière, de compréhension et de sympathie. Toutefois, il peut aussi arriver que les gens ne s’ouvrent pas et restent dépressifs. Il n’existe pas de recette toute faite pour provoquer une percée. Malgré tout, la vie est dotée d’une pulsion motrice qui rend impossible de stagner indéfiniment dans un état de conscience statique.

Même quand la vie terrestre prend fin en emportant votre vie personnelle, vous vous retrouvez tout de suite face à de nombreux choix de l’autre côté, car vous devez encore y faire l’expérience de ce que vous ressentez. La mélancolie présente quand vous étiez incarnés, avec ses ressentis de douleur et d’angoisse, peut maintenant se présenter avec encore plus d’acuité et de manière moins voilée. Parfois, le plan astral où vous aboutissez après la mort vous confronte directement aux émotions que vous avez refoulées et elles recommencent alors à circuler. Par exemple, une personne peut se sentir désespérée et horrifiée au moment de son trépas en découvrant que la vie n’est pas vraiment finie. Ou bien, elle perçoit les émotions des gens de sa famille sur Terre, leur chagrin et leur tristesse, et elle en est très affectée. En étant touchée de cette façon, un nouveau mouvement peut se faire dans l’âme de la personne trépassée. Cela peut générer une percée, lui permettant ainsi de s’ouvrir à l’aide des guides toujours présents, sur Terre comme au Ciel. L’aide est toujours là, à condition que vous y soyez ouverts.

Peu importe vos contorsions, la vie est plus puissante que toute velléité de mourir. La vie réaffirme toujours son droit à l’existence, il vous est impossible de la tuer. Par conséquent, il y a toujours de l’espoir ! Accrochez-vous à cela pour vous-mêmes mais aussi pour ceux que vous voyez souffrir. Les choses peuvent parfois sembler si désespérées, mais il y a toujours une autre perspective, même si vous ne parvenez pas à imaginer comment il peut en être autrement ni comment le changement va prendre place. La vie est toujours plus forte que la mort, la Lumière plus forte que l’obscurité. L’eau finit par rompre les digues, parce que l’eau a le pouvoir de se mouvoir, elle bouge, elle est vivante ! L’énergie de l’eau est plus puissante que la résistance qui veut la retenir.

Ressentez la force motrice de la vie en vous pendant quelques instants. Il y a en chacun de vous des blocages, des schémas récurrents, des doutes, des sentiments d’infériorité, des incertitudes, de la méfiance, de la colère ou des résistances. Imaginez à présent que ces aspects sont là, simplement, et que la vie continue son cours en les contournant. L’eau continue à circuler, et bien qu’il reste dans le cours d’eau des gros rochers qui ont l’air fixes et inébranlables, ceux-ci sont malgré tout érodés par le mouvement et la poussée de l’eau sur eux. Cela prend du temps, mais n’oubliez pas qui vous êtes : Vous êtes l’eau vive ! Plus vous garderez cela en mémoire, plus vous pourrez récupérer l’énergie des gros rochers et des pierres qui se trouvent dans le cours d’eau. De la douleur en provenance du passé y est encore présente. Vous n’avez pas besoin de la minimiser ni de la mettre à l’écart, mais vous n’avez pas non plus besoin de traîner ces gros rochers hors de la rivière. Vous avez juste à vous souvenir que vous êtes l’eau !

Cela peut parfois être difficile parce que vous vous êtes partiellement identifiés à ces gros rochers qui bloquent votre énergie : « Je ne suis pas correctement enraciné-e. J’ai des difficultés à me sentir chez moi sur Terre. Il y a encore en moi de la tristesse et des traumas du passé… » Et tout cela est vrai, mais imaginez un instant ces idées sous forme de rochers ou de cailloux dans une rivière immense. Parce que c’est ce que vous êtes, c’est votre force vitale réelle. C’est votre âme qui coule sans fin, tout le long de son chemin : vivante, bouillonnante, jaillissante et grondante, elle explore et découvre. Ce flot n’a pas de jugement quant aux gros rochers qu’il rencontre, il les engloutit. Vous avez bien le choix !

Bien sûr, à l’occasion, il se peut que vous restiez coincés dans tel ou tel blocage quand vous commencez à vous identifier à lui trop longtemps. Mais vous pouvez vous détacher de ce blocage juste en vous identifiant à l’eau qui coule. L’eau est votre âme et ne peut pas être retenue. Ressentez-la couler, bouger et étinceler. Imaginez-la couler sur vous et vous laver, ressentez sa force bouillonnante, la Lumière qui brille en elle. Ressentez comme votre âme, en profondeur, n’est pas menacée par l’obscurité dont vous faites l’expérience, par ces gros rochers qui paraissent si solides et inébranlables. Votre âme n’est pas du tout troublée par ce qui est là, parce qu’elle sait que les rochers appartiennent à ce lieu. Ils font partie du paysage de la vie. Essayez, quand vous êtes coincés dans ce genre de rocher, d’écouter l’eau se précipiter. Souvenez-vous de l’eau et de l’aisance avec laquelle elle s’écoule.

Il n’est pas nécessaire que vous fassiez tout par vous-mêmes. La vie vous fournit d’innombrables opportunités et possibilités. Elle vous conduit parfois dans de sombres vallées, mais elle vous propulse aussi à nouveau dans la Lumière. Même quand vous avez l’impression de ne plus avoir la force de continuer à lutter, et que vous ne voyez pas d’issue heureuse, la vie vous propulse encore. L’art de vivre consiste à garder confiance, même quand il semble qu’il n’y ait plus rien qui le justifie et quand tout ce à quoi vous croyiez a disparu de votre vie.

Actuellement sur Terre, beaucoup d’êtres sont dans un processus de transformation de l’obscurité ancienne, des aspects de l’âme viennent à la Lumière maintenant et veulent être vus. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que vous faites un bond en avant. C’est réellement un bond dans l’évolution de la conscience de l’humanité. Ce bond ne peut se faire sans tendre la main aux endroits les plus sombres de votre conscience, ceux qui sont pleins de peurs, de méfiance ou d’une profonde tristesse à propos de tout ce dont vous avez fait l’expérience sur Terre. N’ayez pas peur de cette obscurité, elle commence à se libérer et à circuler, tel est l’art de vivre cette vie. Vous ressentez alors : « Non, je ne peux pas vraiment dire oui à cela ». Souvenez-vous qu’il y a quelque chose en vous qui dit encore « oui ». C’est cela qui va vous sauver et vous permettre de continuer – la confiance en la vie.

Je vous aime tous, vous m’êtes chers. Peut-être pensez-vous : « Comment est-ce possible ? Vous ne pouvez pas nous connaître tous personnellement. » Mais vous, en tant qu’humains, ne savez pas ou ne réalisez pas l’étendue réelle du réseau des âmes. Une fois que nous sommes connectés par l’âme avec quelqu’un, c’est une connexion permanente. Ce lien relationnel une fois tissé ne se défera pas avec le temps, parce que dans notre dimension il n’y a pas de temps. Il existe un réseau vivant qui nous relie en tant qu’âmes. Nous partageons une certaine histoire, un certain désir, une flamme qui a été allumée un jour dans notre conscience. La Terre s’éclaire peu à peu grâce à cette flamme. La conscience éveillée en chacun nous rassemble et crée une fondation nouvelle à partir de laquelle ce bond dans la conscience va réellement prendre place. Vous n’avez pas besoin de réfléchir à cela. Restez dans votre processus personnel, votre cheminement. C’est suffisant. Ressentez cette impulsion puissante de la vie, non seulement en vous mais en beaucoup d’autres, à travers qui une vague de conscience inonde la Terre.

© Pamela Kribbe – Traduction Christelle Schoettel.

Source originale.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

Objet coincé dans le nez : avant d’aller aux urgences, essayez ceci

Pièce de Lego, bouchon de stylo, grain de maïs, les enfants sont forts pour s’enfoncer des objets dans le nez.

Parfois, l’objet reste coincé et on ne sait plus quoi faire. En effet, les petits manquent de force pour souffler par les narines et l’expulser.

On se précipite alors aux urgences mais le risque est de perdre des heures dans une salle d’attente sordide. Et l’expérience peut être traumatisante pour votre enfant, lorsque l’urgentiste essaiera de lui retirer l’objet avec un crochet ou un forceps.

Dans certains cas, le médecin n’hésitera pas à faire une anesthésie générale pour opérer. Mais une anesthésie générale n’est jamais anodine : 600 à 800 patients en meurent chaque année en France.

Heureusement, tout cela est inutile dans la plupart des cas :

Une technique vieille comme le monde… et efficace et sans danger

Nos grands-mères avaient une technique efficace pour chasser les objets coincés dans le nez des enfants : le « baiser de la mère ».

C’est tout bête : il suffit de bloquer avec un doigt la narine libre de l’enfant, de lui appliquer votre bouche sur la sienne, et de souffler. L’air tente de ressortir par la narine où se trouve l’objet bloqué, qui finit par sortir. A noter que, lorsque vous soufflez, cela provoque dans les cavités nasales de votre enfant un ronflement et des chatouilles qui risquent de le faire… se tordre de rire !

Cette technique est efficace. Elle était couramment utilisée jusque dans les années 60, mais elle n’est plus pratiquée car notre époque est mal-à-l’aise avec tout ce qui risque de s’apparenter à de la pédophilie. Alors que les mamans d’autrefois pouvaient faire ce geste sans que ni leur enfant, ni leur entourage, ni elles-mêmes, ne pense à mal, les histoires que l’on entend aujourd’hui quotidiennement sur les pervers ont introduit une gêne considérable entre adultes et enfants, y compris au sein même des familles où n’existe aucune tendance malsaine.

C’est pourquoi il est recommandé de prendre les précautions suivantes :

  1. faire faire le « baiser de la mère » par la mère elle-même ou une grande sœur, ou un proche de la famille, en qui l’on a toute confiance ;
  2. Expliquer la technique à l’enfant, pour qu’il n’ait pas peur ;
  3. Ne pas hésiter à recommencer plusieurs fois de suite si nécessaire.

« Le baiser de la mère paraît une technique sans danger et efficace comme traitement de première instance pour extraire les corps étrangers de la cavité nasale », écrit le Dr Stéphanie Cook, du Buxted Medical Center en Angleterre, dans un nouvel article sur le sujet publié dans le CMAJ (Canadian Medical Association Journal). « En plus, cela peut éviter la nécessité d’une anesthésie générale dans certains cas ».

Aucun effet indésirable n’a été noté.

C’est toujours ça de pris !

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Trouvez-vous normal que tant de personnes errent pendant des années d’hôpital en hôpital à la recherche d’une autre approche face à leur maladie ?

Faut-il accepter de se résigner à avaler des médicaments chimiques jusqu’à la fin de ses jours, en supportant silencieusement les effets secondaires ?

Ce n’est pas mon opinion, et c’est pourquoi je publie chaque mois un dossier contenant tous les nouveaux traitements naturels validés par la recherche scientifique. Un service d’information unique sur le marché, qui sert aujourd’hui de référence à de nombreux médecins et thérapeutes. Vous pourriez être surpris de ce que vous y découvrirez, pour vous même ou un proche. Pour plus d’information, cliquez ici.

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– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
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L'actualité de Lunesoleil

La vie est un enchainement de hauts et de bas et notre devoir sur cette Terre c’est d’être courageux, intègre et  ne pas perdre de vue nos obligations faces aux vicissitudes incessantes de notre existence. Il nous faut clarifier le plus possible nos pensées, nous montrant humble et respectueux.  Nous pouvons durant cette phase de la Lune endosser une charge qu’il nous faudra accomplir avec  tout le sérieux  et la responsabilité qu’il nous aura été confié. Il faut prendre la vie à bras le corps ne pas s’interdire  une position d’autorité qui nous incombera. Les discussions sur cette Nouvelle lune auront un caractère vindicatif ayant pour but de défendre une soit disant tradition avec ces principes qu’on ne déloge pas pour faute d’une décision irréfléchie et lourde de conséquence. On ne badine pas avec les  coutumes et pourtant nous seront invités à revoir nos méthodes ancestrales…

Nos chefs politiques auront…

Voir l’article original 417 mots de plus

Activités diverses pour insomniaque

Il est 2h30 du matin. Vous aviez pris toutes les précautions avant de vous coucher.

Il fallait que cette nuit soit la bonne. Vous étiez épuisé et il n’aurait été que justice que vous puissiez enfin dormir 9 heures d’une traite, et vous réveiller frais comme aux jours bénis de votre enfance.

Vous aviez enlevé la pile de votre réveil pour ne pas être dérangé par le tic-tac. Vous aviez arrangé vos couvertures pour n’avoir ni trop chaud, ni trop froid. Tous les appareils électriques étaient débranchés.  Les volets étaient fermés, les rideaux tirés, les boules quiès enfoncées.

Mais après deux heures de profond sommeil, votre conscience s’est remise à fonctionner. Anticipant la catastrophe, vous avez essayé d’ignorer ces traîtres pensées, pour replonger dans les douceurs de l’oubli. Mais elles sont revenues à la charge, vous sortant peu à peu de votre engourdissement. Au bout de 10 minutes, plus moyen de nier la réalité : vous étiez réveillé.

L’attente commence…

Pendant les cinq premières minutes d’éveil, il est possible de rester détendu. Mais très vite, l’angoisse naît. Par expérience, vous savez que cette période d’éveil peut durer deux heures, trois heures, et parfois plus ! Dans le pire des cas, ce n’est pas avant 6h30 du matin que vous allez vous rendormir, pour une heure de mauvais sommeil, qui vous laissera sur le flanc. C’est sûr, la journée du lendemain sera un nouveau calvaire, que vous passerez à oublier vos mots, perdre vos clés, entreprendre puis abandonner mille tâches dérisoires, avec un fond de mal de crâne et l’envie irrésistible de dormir, plonger, oublier, disparaître…

Mais consolez-vous. Vous n’êtes pas seul, loin de là, et peut-être pouvez-vous bénéficier de l’expérience de personnes qui connaissent la même souffrance que vous. Car votre cas a été étudié par des savants dans des laboratoires, et voici leurs conclusions :

Ne restez pas au lit trop longtemps

Lors d’un réveil nocturne, au bout de 15 à 30 minutes, regardez la réalité en face : si vous avez les paupières lourdes, si vous ressentez une profonde détente dans vos entrailles et une douce chaleur annonciatrice du sommeil qui rayonne dans vos membres, vous pouvez espérer vous rendormir.

Mais si votre cerveau fonctionne comme en plein jour, si ouvrir ou fermer les yeux ne change rien à votre état de conscience, si vous vous tournez et vous retournez sans cesse, alors n’hésitez plus : levez-vous.

Levez-vous parce que, tant qu’à être éveillé, rester dans votre lit ne sert à rien et risque au contraire d’aggraver votre cas. Vous risquez de ruminer de sombres pensées et surtout d’être de plus en plus angoissé de ne pas dormir, ce qui retardera encore le retour du sommeil.

Quittez votre chambre

Une fois levé, passez dans une autre pièce. Il est conseillé aux insomniaques de réserver leur chambre au sommeil, à l’exclusion de toute autre activité sauf une que « rigoureusement ma mère m’a défendu de nommer ici » comme chantait Brassens.

Ainsi, si possible, n’installez pas votre bureau dans votre chambre, ni des appareils d’exercice, ni de télévision. Il est même déconseillé de lire au lit, surtout si vous aimez les livres à suspens.

L’idée est d’établir dans votre cerveau la relation chambre = dormir, et non pas chambre = travailler, faire du sport, ou encore regarder des films avec Bruce Willis où la Terre risque d’exploser à chaque instant.

Activités permises

Une fois passé dans une autre pièce, choisissez une activité relaxante.

Vous pouvez lire, mais choisissez alors de la poésie, de la philosophie, ou tout autre livre qui ne risque pas de provoquer une intense excitation. Eclairez-vous avec une lumière tamisée.

Le mieux est de méditer, éventuellement en écoutant de la musique. L’avantage est que vous pouvez faire cette activité dans le noir, ce qui évite de trop détraquer votre horloge biologique, et facilite le retour du sommeil.

Comme pour les livres, choisissez de la musique calme. Evitez toute musique moderne à rythme binaire, car le son continu des basses (le doung-doung-doung) déclenche la production d’adrénaline dans le cerveau, avec un effet excitant assuré (le même que celui qui rend capable les personnes en boîte de nuit de sauter en l’air pendant des heures, ou les conducteurs de voiture qui mettent leur musique trop fort de prendre des risques qu’ils n’auraient jamais pris dans le calme).

Restez chez vous

En revanche, il est rigoureusement déconseillé d’aller vous promener dehors. L’effort physique, l’accélération cardiaque, et la vigilance que cela demande vous réveilleront encore plus.

Ce n’est pas encore le cas chez nous mais, dans des pays comme les Etats-Unis, les insomniaques peuvent aller faire des courses, manger au restaurant, jouer au milieu de la nuit. C’est évidemment une catastrophe pour leur rythme veille-sommeil.

A noter que ces divers conseils de bon sens ont été « validés scientifiquement » en 2006 par une étude menée par un laboratoire de recherche américain. (1)

Les gadgets vous tiennent éveillés même après les avoir éteints

La télévision, les ordinateurs, les smartphones, et bien sûr les jeux vidéos, sont les pires ennemis des mauvais dormeurs : la lumière qu’ils projettent dans l’œil, les clignotements et autres animations électroniques ont un fort effet excitant. Ce n’est pas pour rien si les jeunes accrocs aux jeux vidéos sont capables de jouer toute la nuit, et même plusieurs nuits de suite.

Le pire est que l’effet se poursuit longtemps après les avoir éteints. Une récente étude a constaté que les iPads émettent la lumière bleue qui arrête la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Lors d’une expérience, publiée dans la revue Applied Ergonomics, des volontaires ont dû jouer avec un iPad pendant deux heures. Un autre groupe a du jouer à l’iPad pendant deux heures en portant des lentilles oranges supprimant la lumière bleue. Les personnes ayant utilisé l’iPad sans lentilles filtrantes ont produit 23 % de mélatonine en moins.

Manger du sucre

Selon le Dr Richard Wurtman, spécialiste de la mélatonine, il pourrait être utile de manger un biscuit au milieu de la nuit, car les glucides favorisent le passage du tryptophane dans le cerveau.

Or, le tryptophane permet la synthèse de sérotonine, un messager chimique du cerveau qui provoque non seulement un relâchement de l’organisme, mais qui sert également à fabriquer de la mélatonine.

Sérotonine et mélatonine peuvent accélérer le retour du sommeil. (2)

Lorsque vous aurez mangez votre biscuit et lu dans votre salon quelques pages de Victor Hugo, ou écouté dans le noir une sonate de Mozart, essayez de profiter au maximum de l’instant présent.

Cessez de penser que vous vivez une tragédie de ne pas parvenir à dormir, mais réjouissez vous au contraire de vivre un si doux moment, dans le calme de la nuit et la sécurité d’un pays en paix, alors que la condition naturelle de l’être humain, pendant des centaines de milliers d’années, fut de passer la nuit dans des trous recouverts de branchage, à la merci des serpents, scorpions, moustiques, quand ce n’étaient pas les hyènes qui leur happaient un bras ou une jambe.

Souriez, fermez les yeux… et attendez gentiment le moment de retrouver votre lit.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) Kushida CA. Countermeasures for sleep loss and deprivation. Curr Treat Options Neurol. 2006 Sep;8(5):361-6. PubMed PMID: 16901375, cité par lanutrition.fr

(2) Etude citée par lanutrition.fr :  Wurtman RJ, Wurtman JJ, Regan MM, McDermott JM, Tasay RH, Breu JJ. Effect of normal meals rich in carbohydrates or proteins on plasma tryptophan and tyrosine ratios. Am J Clin Nutr 2003;77:128–32.

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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

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Heureux qui comme Ulysse…

Publié le 30 septembre 2012 par Le Passeur

Par le Passeur.

Quel étrange décalage nous vivons entre un monde où le temps paraît figé dans un vague sentiment d’imminence et où tout en nous semble toujours s’accélérer sans que nous maîtrisions quoi que ce soit de la succession des paliers franchis. Nous ne voyons plus passer les jours, les semaines, les mois, nous ne comprenons plus où est passé le temps, nos mémoires se défont, nos savoirs les plus élémentaires nous échappent. Si tout paraît vain et peut nous démobiliser, quelque chose pourtant nous pousse à entreprendre dans une inhabituelle indécision, à créer une dynamique, un mouvement.

Être à l’écoute sans demeurer dans l’attente, faire sans s’éloigner de l’essentiel, où se trouve le juste chemin ? A quelle juste distance placer notre chaise à la table du monde ? Telle est la question qui taraude plus d’un artisan du nouvel Âge d’Or en ce monde pourtant encore si terne, si éteint, en apparence.

Dans l’arrière plan du visible, tout se met en place, mais rien ne demeurera à terme invisible aux yeux de tous, et ce terme semble à présent très proche. Peut-être est-ce là que trouve sa source le sentiment imprécis d’imminence que nombre d’entre vous ressentent. C’est ce qui explique peut-être aussi cette démobilisation, ce désir de retrait du monde connu, cette envie d’en finir avec tout ça, de rentrer à la maison.

Il n’est pas dans nos plans d’âmes de se laisser démobiliser, ni d’attendre tourné vers l’extérieur ce qui ne peut naître que si nous regardons à l’intérieur. Ne vous laissez pas aller à ce goût d’accoster sans plus attendre sous prétexte que les premières senteurs de la terre promise vous parviennent enfin et que les premiers oiseaux se posent sur le pont après une si longue traversée des eaux. Vous y êtes encore sur le pont, il y a une barre à diriger, un cap à tenir et un gréement à manœuvrer, l’accostage réclamant toujours la plus grande attention. Faites ce que bon vous semble pour vous maintenir à flot durant les derniers bords à tirer, faites ce que vous sentez juste pour vous et pour l’ensemble de l’équipage, ne vous occupez pas des sirènes qui vous appellent vers les fonds, comme Ulysse attachez-vous au mât si vous le désirez ou, simplement, ne prêtez plus l’oreille aux chants de malheur.

Que dire d’autre que cela : soyez présent à vous-même. Sans concession à l’à-peu-près, sans faiblesse en ces moments bénis après tant d’efforts à pagayer contre les courants d’un monde aveugle. Vous surfez à présent, dans le sens des grandes marées. Soyez conscients de votre propension innée à garder l’équilibre, vous l’avez toujours fait, c’est inscrit dans votre mémoire.

Ceux qui s’agitent à contre-courant sont ceux-là même qui croient encore définir le sens des marées, ils détiennent encore quelques leviers pour entraîner les ignorants dans le courant de la peur. Si certains de ceux-là essaient encore de déclencher leurs guerres insensées, ils ne sont en rien le reflet de l’état du monde. Les intérêts du microcosme de ces faiseurs de souffrance ne sont en rien les vôtres. Oubliez-les, n’accordez plus de crédit à leurs gesticulations, sortez du regard imposé par ceux-là et soyez enfin pleinement présent au vôtre. Là est la mesure de la distance à conserver entre eux et vous. Ils existent au sein de leur illusion, sur les planches vermoulues de leur théâtre obscur, ils sont vous comme tout un chacun, mais vous n’êtes plus en phase avec cette part désormais en retrait de votre expérience de vie. Vous-même avez grandi, votre regard porte plus loin, vos visées sont à présent ailleurs, loin du contrôle illusoire de ceux qui ont forgé les chaînes en lesquelles vous avez cru si longtemps.

Si vous vous sentez encore vulnérable à la morsure des incendies qu’ils allument, alors demeurez hors de leur vue, hors de leurs pensées, hors de leurs propagandes, ne soyez rien qu’ils ne puissent voir comme une proie à leur portée et attisez peu à peu les braises de votre amour et de votre sagesse jusqu’à ce qu’ils vous aient empli de la force qui est légitimement vôtre. Si vous vous sentez assez fort pour être ce que vous êtes aux yeux de tous, alors ne vous cachez pas, portez haut votre lumière, elle les éloignera comme le flambeau chasse le prédateur dans la nuit car ils n’ont de courage que dans l’obscurité qui les masque, ils ne sont dans la lumière plus rien que leur propre misère. Votre clarté attirera à vous ceux qui ont besoin de reprendre des forces pour découvrir qu’eux-mêmes sont forts, que leur faiblesse n’était que croyance et que toute croyance qui rapetisse peut être laissée là à jamais, et se noyer avec les traces de leurs pas dans la boue du passé.

L’horloge cosmique vous appelle une ultime fois à ne plus accepter dans votre vie que ce qui vous hisse vers ce que vous reconnaissez comme votre Être suprême, votre essence divine. Laissez de côté ce qui ne nourrit finalement que l’égo, prenez soin de votre corps et de ce que vous lui donnez, séparez-vous enfin des addictions, abandonnez le superflu, tout ce qui vous distrait de votre aspiration profonde et toute chose autour de vous qui vous ramène aux vieilles énergies, vous savez désormais faire intuitivement et instantanément la différence. Si vous êtes présent à vous même, sincère et sans compromission, si vous suivez votre voie royale de l’impeccabilité, vous êtes alors à l’écoute de votre canal intérieur, vous savez entendre la voix de votre âme, vous percevez la hauteur de vue de l’Esprit qui préside à votre chemin de vie et vous êtes alors là où vous l’aviez choisi en ces temps d’exception. Quel que soit son visage – et il vous appartient d’en scruter les facettes – seule la peur vous maintient dans le moule qu’ils ont façonné pour étouffer en vous votre pouvoir, pour vous asservir toujours plus.

Une vie simple où chaque jour qui se lève vous emplit de gratitude est le signe infaillible de votre équilibre sur la vague. L’accueil, l’acceptation de tout ce qui vient sans tenter de contrôler le flux est la juste attitude. Vouloir contrôler, c’est s’opposer à ce qui vient à vous et qui est toujours juste, c’est rompre l’harmonie des courants qui vous portent à votre couronnement. Pour autant, la vigilance demeure une nécessité parce que votre perception s’ouvre et va s’ouvrir de plus en plus, que ses effets pourront être déstabilisants si vous n’êtes pas dans la sérénité de l’accueil. A rappeler à vous sous forme de rêves et de visions dans un premier temps vos autres dimensions, à ne plus rien comprendre au temps qui s’écoule, à voir la mémoire d’une vie s’effacer et celles d’autres émerger, à ne plus comprendre ce que votre corps peut exprimer dans ses réactions inexpliquées, parfois douloureuses, à se sentir ailleurs jusqu’à voir parfois l’ailleurs, vous risquez de perdre le centre, la présence nécessaire à vous-même ici et maintenant. C’est une expérience qui peut être déstabilisante jusqu’à être chaotique, même pour ceux qui en ont déjà fait l’expérience, j’en ai déjà parlé dans La voix au-delà du chaosLe Passage du Chas et Les Nouvelles saisons, l’humanité et Gaïa.

Pour autant, tout ce que vous avez vécu sur votre parcours d’éveil vous a préparé à cela. Dans cette situation nouvelle, vous n’êtes démuni que de l’encombrant, pas de l’essentiel. Accueillir ce qui vient, c’est donner la main à son enfant intérieur sous le regard éclairé de l’Esprit qui vous guide, c’est faire preuve d’innocence et d’humilité. De l’innocence du juste qui n’a rien à craindre par ce qu’il n’a pas de peur, de l’humilité de l’humble qui s’est donné en confiance à la vie, ne cherchant pas le contrôle, ne cédant pas tout ce qui fut jusque-là de l’ordre de la guérison en soi des vieilles souffrances, du dépôt des armes et de l’armure. Tout ce qui vous a dénudé des oripeaux de l’égo douloureux vous a oint de cette bénédiction de l’innocent. C’est votre plus grande force, elle n’éloigne pas de vous le prédateur, elle éloigne du prédateur sa propre volonté de pouvoir qui n’est autre que sa propre peur, elle le guérit, elle le ramène à votre niveau parce qu’il est ce que vous étiez et qu’enfin il se souvient de qui il est lorsqu’il n’a plus peur. De votre force de guérison naît un sillage où d’autres s’inviteront. Là se place votre chaise à la table du monde.

Le chaos vient pour chacun, porteur de ce qu’il y a de meilleur en lui. Du point de vue de la chenille au sol, la peur l’emportera probablement, du point de vue élevé du papillon dans l’envol, l’amour portera ses ailes. J’ai vu ce matin disparaître soudainement sous mes yeux un vol d’hirondelles virevoltantes dont j’observais l’étrange comportement. Sans réfléchir, un mot m’est venu en l’instant : ascension. De quoi donc était fait l’air qui portait leurs ailes et qu’elles ont alors reconnu…

Fraternellement,

© Le Passeur – 30 Septembre 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

Méditation

Publié le 29 septembre 2012 par Le Passeur

Par Jiddu Krishnamurti.

Nous allons méditer ensemble… comme lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte et que l’air entre à sa guise. La méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent… Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose. Voilà ce qu’est cet état de beauté, cet état de l’esprit qui voit mais ne demande rien.

Avoir pleinement conscience des choses est un état d’esprit extraordinaire – avoir conscience de son environnement, des arbres, de l’oiseau qui chante, du soleil levant, là derrière vous; être attentif aux visages, aux sourires, à la boue qui couvre la route; percevoir la beauté de ce pays, d’un arbre se détachant sur la rougeur du ciel, du friselis de l’eau -, avoir de toute chose une conscience sans choix. C’est ce que je vous invite à faire en chemin. Écoutez ces oiseaux, ne cherchez pas à les nommer, à en identifier l’espèce, écoutez simplement leurs bruits.

Écoutez le mouvement de vos pensées; ne les contrôlez pas, ne les façonnez pas, ne dites pas : « Celle-ci est bonne, celle-là est mauvaise. » Mais accompagnez-en le mouvement.

C’est cela, la conscience dénuée de tout choix, de toute condamnation, comparaison ou interprétation, et qui n’est qu’observation. Voilà qui rend l’esprit hautement sensitif. Dans cet état de vigilance, il y a attention – mais point de contrôle ni de concentration. Rien que l’attention. Autrement dit, vous êtes dans un même temps en train d’écouter les oiseaux, de voir le soleil se lever, d’entendre passer les voitures, d’être attentifs à vos pensées et à vos sentiments, et au mouvement dont est animée cette attention. Votre attention est globale, sans limites, et couvre non seulement le conscient, mais aussi l’inconscient.

Lorsque l’esprit est ainsi attentif, le processus d’association de la pensée prend fin naturellement et l’esprit devient tranquille. Alors de cette tranquillité surgit un tout autre mouvement… Cette méditation-là part de l’éternel et rejoint l’éternel, car le fondement sur lequel on s’appuie n’est plus le temps, mais la réalité.

Jiddu Krishnamurti.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)