Archives de Catégorie: l’aromathérapie

Huiles essentielles et rééquilibrage énergétique

 

 

Je vous propose ce nouveau sujet d’aromatherapie spécifiquement accés sur les huiles essentielles qui sont éfficaces pour faire du rééquilibrage énergétique tant pour des personnes que des lieux: protection occulte, dégagement d’entités et larves du bas astral, élévation du taux vibratoire, nettoyage des corps subtils, alignements des chakras, elimination des miasmes etc…

Leur choix doit être au préalable testé au pendule ou à l’humage …

Cèdre de l’Atlas: Connecte l’énergie de la terre à celle du ciel. Idéal donc pour effectuer une reconnection dans certain cas ( lieux) Le cèdre symbolise l’abondance, la fertilité et la force spirituelle. L’HE apaise, élève l’esprit et l’âme faisant table rase des sentiments paralysants : irritation, colère, peur, anxiété. Elle favorise les états méditatifs.

Elémi: Recentre les énergies (réaligne les chakras) ; harmonise ; équilibre (apaise stress,agitation,impulsivité) ; renforce la volonté ; développe la capacité d’expression verbale.

Encens Oliban: Dissout la tension,la fatigue nerveuse,les obsessions ; aide à modifier sa façon de voir les choses ; libère de la peur de l’avenir et des cauchemars ; établit le lien avec le moi supérieur ; aide à communiquer en général.

Eucalyptus Globulus: Ouvre l’accès au subconscient.

Fenouil Doux: Protège contre l’influence,l’agressivité et les frustrations d’autrui ; protège contre les attaques astrales et la magie noire ; encourage les cérébraux qui intellectualisent trop leurs émotions et tensions à exprimer et verbaliser sans peur et à mettre en pratique leurs concepts et idées.

Génévrier: Aide à rompre la stagnation psychologique ; aide à redémarrer,rend constructif ; redonne du courage et de l’énergie en cas de mélancolie ; aide à retrouver l’amour de soi si l’on a perdu confiance et que l’on ne se sent ni aimé,ni désiré ; purifie le corps,l’âme et l’esprit purifie l’espace,élimine les ondes négatives.

Géranium d’Egypte: Aide à retrouver son équilibre et à rester centré ; renforce le magnétisme ; aide à se construire un environnement positif.

Laurier Noble: Active l’énergie en douceur ; développe inspiration et créativité ; assagit les psychoses,phobies,peurs et angoisses en général ; donne confiance à ceux qui se sous-estiment.

Lavande Aspic: Cicatrise les blessures des corps subtils ; dissout la rigidité mentale,le manque de tolérance et d’ouverture d’esprit.

 

 

Lavande Vraie: Nettoie et purifie tant au niveau physique qu’énergétique ; amène harmonie,équilibre ; favorise l’inspiration.

Menthe Citronnée: Aide à trouver sa place et à reconnaître sa propre valeur ; rend euphorique.

Nard: Enracine, relie les chakras entre eux ; conduit l’énergie du chakra racine au coronal ; aide à se recentrer et à être maître de sa vie dans le calme et la paix intérieure; harmonise tous les aspects de la personnalité et unit les contrastes.

Orange: Développe la joie et la gaieté ; active la créativité et l’intuition ; invite à oser faire ; renforce le lâcher-prise.

Pruche: Renforce et protège le système énergétique (purifie et régénère les corps subtils) ; huile de « passage » ; réconforte (transmet énergie,courage,optimisme et joie ; stimule les endorphines) ; facilite le lâcher-prise ; augmente le charisme.

Benjoin : Son action purificatrice est très appréciée. Le benjoin de Sumatra agit plus spécialement sur l’intellect en le rendant davantage subtil et en facilitant le développement de pensées plus spirituelles, tandis que le benjoin de Siam est particulièrement utilisé pour le plan émotionnel. Le benjoin stimule le corps vital, draine et purifie les corps subtils. Sur un plan psychologique : dégage des forces purifiantes dont le principal effet est d’éliminer toutes les pensées et les émotions impures et grossières. On l’emploie pour chasser toutes énergies négatives et combattre les idées noires, les tendances dépressives ou suicidaires. Développe de manière efficace la jovialité et l’enthousiasme. C’est l’encens le plus efficace pour chasser les élémentaux inférieurs.

Carotte : A un niveau énergétique l’huile essentielle de carotte calme et apaise. Elle enracine, ce qui permet de mieux prendre conscience de soi et donne confiance pour s’intégrer efficacement dans la vie de tous les jours. Elle éclaircit la pensée, vous concentre sur l’essentiel, donne du recul sur les événements. Apporte de la vitalité (accroissement de l’énergie). En massage , peut sceller les fuites énergétiques.

Citron : détruit immédiatement toutes les vibrations negatives. On peut faire le constat aussi bien au plan physique qu’au plan éthérique et psychique. Le citron est réputé pour son action bienfaisante sur le foie, la vésicule biliaire et, en général, pour le drainage des impuretés de l’organisme. Il agit de même sur le plan éthérique car il chasse littéralement les larves et toutes autres entités du bas astral et de l’éthérique dense qui se greffent sur les hommes sans que ces derniers s’en rendent bien compte ; ils prennent conscience seulement de la maladie sans connaître une des origines premières : mode de vie néfaste (consommation abusive de viandes et de charcuterie, d’alcool…), pensées négatives envers soi-même et les autres, émotions négatives (manque de confiance, pessimisme, etc.).

Cyprès toujours vert : Purifie, apporte la paix et recouvre momentanément d’un grand manteau d’oubli les souffrances et les charges Karmiques.

La Myrrhe : Sur le plan mystique,  favorise l’éveil intérieur de toutes les dispositions féminines, une expérience de réconciliation avec la mère et développe une plus grande sensibilité aux forces de la Vie qui circulent en soi. Sur un plan psychologique, elle accentue la sensibilité et la permanence tout en éveillant en chacun de profonds sentiments maternels. Elle invite à protéger et à chérir toute vie et incite à la tendresse et à la disponibilité. Elle agit sur le système sympathique et sur toutes les fonctions psychiques involontaires. Elle est également renommée pour ses propriétés psychiques surtout en raison de son action sur la circulation de tous les fluides et plus particulièrement du sang et de la lymphe. Elle facilite ainsi les exercices de détente et de relaxation en augmentant l’efficacité des exercices spirituels où la force féminine de l’imagination est nécessaire. Elle possède des propriétés purificatrices. En réalité, elle agit de manière toute particulière sur les énergies négatives issues de nos propres activités psychiques. Donne plus de densité aux pensées et aux émotions.

vu sur  http://oeil-horus.over-blog.com/categorie-12289831.html

Les huiles essentielles

 

  • Qu’ est ce qu’une huile essentielle?

Une huile essentielle est la fraction odorante violatile extraite des végétaux. C’est le parfum concrétisé de la plante, un véritable concentré. Elle peut être extraite de différentes parties d’un végétal: les feuilles, les fleurs, l’ écorse, le bois, le zeste, les graines,les baies, les fruits, le bulbe… Les huiles essentielles sont liquides. Elles sont huileuses mais contrairement aux huiles végétales, elles ne sont pas grasses puisqu’elles s’ évaporent. Les huiles essentielles sont plus légères que l’eau et non miscible (elles ne se mélangent pas à l’ eau), en revanche, elles se mélangent à l’ alcool, à n’importe quel corps gras et à certains solvants. Les plantes survivent grâce à leurs huiles essentielles. Etant donné qu’ elles ne peuvent se déplacer pour se mettre à l’ abris, il leurs fallait inventer un système de protection extrêmement efficace, antibiotique, antisolaire… Ce sont elles qui ont imaginé l’ aromathérapie. Les huiles essentielles leur servent à séduire les insectes pollinisateurs,  à se protéger des brûlures solaires, des prédateurs et des maladies, et enfin à guerir (blessures, attaques diverses…).

  •  Les diffèrentes techniques d’ extraction:

La distilation est de loin le procédé le plus utilisé car il convient à la majorité des plantes. Comme les H.E ( huiles essentilles) sont insolubles dans l’eau, mais solubles dans la vapeur, lorsqu’on envoie de la vapeur d’eau sur la plante , elle se charge au passage des huiles. Dans un appareil spécial, la vapeur d’ eau ainsi lestée de ces essences est envoyée dans un compartiment pour y refroidir. Là, la vapeur redevient donc liquide et les huiles se désolidarisent (elles flottent à la surface). On les récupère alors par décantation. Le temps de distillation dépend de la plante. Et le temps complet de distilation doit être respecté pour obtenir de l’ H.E de qualité qui dévoilera  » toute son activité ».

L’ expression conciste, comme son nom l’ indique, à presser la partie de la plante concernée pour en récupérer les essences. C’ est  exactement ce que l’ on fait lorsqu’ on presse entre nos doigts une épluchure de clémentine ou d’ orange: l’huile essentielle pique les yeux. L es H.E obtenues par pression( ou expression) d’ écorces d’ agrumes sont plutôt appelés « essences ».

L’ extraction par solvant conciste à dissoudre les essences dans un solvant volatile (et non dans l’ eau). Le résultat s’ appelle « l’ absolue », presque similaire à l’huile essentielle. On l’utilise en parfumerie, pas en thérapeutique.

  •  Un peu d’histoire!

L’histoire des huiles essentielle remonte à bien des années… Les grandes civilisations de ce monde utilisées déjà ces âromes à des fins personnels; en Inde (ayurveda), en Chine, dans la Rome antique… Mais ce sont les Egyptiens, (dont la médecine était particulièrement avancée) qui ont étaient les premiers à découvrir les huiles essentielles! Ils solicitaient ces concentrés pour leurs usages personnel, à des fins médicinales, pour les cérémonies dans les temples et les pyramides, ou encore pour la concervation des momies (l’HE de Myrrhe était utilisée pour l’embaumement en raison de son efficacité pour empêcher la croissance bacterienne). On aurait même trouvé des traces de l’invention de l’alambic par les Egyptiens et en Mésopotamie vers 3500 avant Jesus Christ. Les traductions des anciens hiéroglyphes égyptiens et des manuscrits chinois décrivent comment les prêtres et les médecins utilisaient les huiles essentielles il y a des milliers d’années avant J-C. Les romains fumigeaient et diffusaient des huiles dans leurs édifices politiques, ils parfumaient leurs bains avec des huiles, et faisaient suivre le bain d’un massage à l’huile parfumée. Malheureusement une grande partie des connaissances au sujet des huiles essentielles a été perdue durant le moyen-âge et lors des incendies de bibliothèques telles que celle d’Alexandrie.  Mais la précieuse science de l’aromathérapie à refait surface!!!

  • Les différents moyens d’utiliser les huiles essentielles dans notre qutidien:

Il existe bien des manières d’ utiliser « nos chères aliées » dans notre quotidien. De nos jours on trouve les H.E partout que ce soit dans la lessive, les prodiuts de beauté, les bougies….. plus rien ne resiste aux huiles essentielles! Ces belles âmes aux senteurs aussi envoutantes que corsés nous offrent une multitude de possibilités quand à leurs utilisations, que ce soit pour assaisonner des mets savoureux, parfumer notre maison (grâce aux diffuseurs), pour se dettendre dans un bain, ou pour soigner nos lots de bobos quotidien… Mais attention elles demandent quand même quelques précautions quand à leurs utilisations. Certaines peuvent être agressives pour la peau, d’ autres sont déconseillées par voie interne et en cas de grossesse, mieux vaut ne pas jouer les apprentis sorciers avec ces véritables concentrés! Mais pas d’ inquiétude, leurs utilisations restent quand même à la portée de tous, il suffit de respecter certaines pécautions, demandez toujours conseil avant d’ utiliser vos huiles essentielles.

  • 24 huiles essentielles et leurs propriétés:

 

Important: Les informations contenues sur cette page sont déstinées à des fins éducatives. Quiconque éprouve un malaise ou souffre d’une blessure devrait consuluter un professionnel de la santé.

HE Basilic tropical, Ocinum Bsilicum. Organe distillé: sommités fleuries. Elle apaise les troubles digestifs: nausées, flatulences, ballonements… mais aussi mal des transports, aérophagie. C’ est un excellent antispasmodique, à utiliser en cas de crampes musculaires ou digestives (hoquet). Sur le système nerveux, elle a des vertues tonofiantes, stimulantes et apaisantes. A recommander en cas de stress ou de surmenage. Antidouleur, elle calme les maux de tête.

Applications pratiques, Santé: En cas de nausée, déposer 1 goutte d’ HE de basilic sur un sucre ou comprimé neutre et laisser fondre dans la bouche. Un remède idéal aussi contre les nausées des femmes enceintes (après trois mois de grossesse). Maison: Dans votre produit vaiselle, ajoutez 4 à 5 gouttes d’ HE de basilic.

Précaution particulière: Elle peut se révéler irritante pour la peau. En cas d’application cutanée, utilisez-la toujours diluée.

 *HE Bergamote, citrus aurantium ssp bergamia. Organe distillé: zestes. Comme les autres huiles essentielles d’ agrumes, l’ HE de bergamote est à la fois fraîche et tonifiante. Antibactérienne et purifiante, c’est une alliée des peaux et des cheveux gras. Raffermissante, elle permet de lutter contre le relâchement cutané, la peau d’ orange… Comme l’ huile essentielle de pamplemousse, elle est à la fois tonique (à faible dose) et calmante (à haute dose).

Applications pratiques, Beauté: Si vous avez la peau grasse, versez 4 à 5 gouttes d’ HE de bergamote dans un bol d’ eau chaude et placer votre visage au dessus 3 à 4 minutes, en prime vous retrouverez le moral! Maison: Odeur de renfermé? Diffusez quelques gouttes d’ HE de bergamote, ou ajoutez-en 4 à 5 gouttes dans le produit de lavage de vos sols.

Précaution particulière: L’HE de bergamote est photosensibilisante; à ne pas appliquer avant d’aller au soleil! Elle peut se révéler irritante pour la peau.

*HE Bois de rose, Aniba rosaeodora. Organe distillé: bois. Elle traite tout ce qui relève de la peau, de l’eczéma à l’acné en passant par les vergetures, les rides, les coupures, la peau « chiffonnée »… C’est l’huile essentielle idéale pour tous les soins cutanés au quotidien, surtout anti-âge. Elle soutient le système immunitaire, notamment contre les troubles ORL (respiratoire) chez les bébés. Elle est anti-déprime. Elle calme l’anxiété, l’angoisse, et favorise la libido.

Précaution particulière: Les voies cutanée, orale ou rectale donnent des résultats remarquables. C’est une très belle huile essentielle, agréable d’odeur et tellement facile à utiliser, même chez les tout petits!

 *HE Camomille noble, Chamaemelum nobile. Organe distillé: fleurs. Comme la tisane à la camomille, l’ HE de camomille noble apaise la nervosité, préparant ainsi le corps et l’ ésprit au sommeil. A recommander en cas de stress important, d’ angoisse ou d’ agitation. Elle calme aussi les douleurs (migraines, maux de dents ou de ventre) ainsi que les démangeaisons et les irritations de la peau. Elle est efficasse en cas de nausées, notramment chez les femmes enceintes (après trois mois de grossesse). Elle est également recommandée en cas d’ allergies respiratoire.

Applications pratiques, Santé: En cas d’ insominie, juste avant d’ aller vous coucher, ouvrez le flacon d’ HE de camomille noble et respirez profondément, ce système est préférable à la dissusion car cette huile peut se révéler entêtante. Beauté: Pour soulager les peaux irritées, ajoutez 1 ou 2 gouttes d’ HE de camomille noble dans votre pot de crème hydratante.

Précaution particulière: Ne la confondez pas avec la camomille allemande (matricaire) ni avec la camomille marocaine (orménie mixte). C’est une huile essentielle très sûre, que l’on peut appliquer pure sur la peau et utiliser sans crainte par voie interne. Elle convient parfaitement aux enfants.

 *HE Carotte cultivée, Daucuscarota. Organe distillé: graines. Elle est conseillée en cas de problème de foie, de digestion difficile… Elle draine et détoxifie le foie et les reins. C’est l’ alliée des belles peaux: elle éclaircit le teint, raffermit l’ épiderme et accélère la cicatrisation. A ce titre, elle est préconisée en cas d’ acné, de rides, de couperose, de teint terne, de taches de vieilesse… Elle convient autant aux peaux sèches que grasses ou mixtes. Elle est hypocholestérolémiante, c’ est à dire qu’ elle fait baisser le cholestérol. C’ est un bon tonofiant mais attention, elle peut faire monter la tension.

Applications pratiques, Beauté: En cas d’ acné, appliquez 1 goutte d’ HE de carotte pure sur les boutons, matin et soir. Santé: Pour un effet tonifiant, mélangez 2 gouttes d’ HE de carotte cultivée dans 2 gouttes d’ huile végétale et massez le plexus solaire.

Précaution particulière: Attention si vous êtes hypertendu.

 *HE Citron, Citrus limonum. Organe distillé: zestes. C’ est la meilleure amie du foie, elle aide à le nettoyer et à régénérer les fonctions hépatiques, idéal après des excès! Grâce à ses propriétés antiseptiques, elle peut être utilisée pour purifier la peau, assainir l’ air ambiant ou désinfecter les surfaces. Elle détend, redonne du peps et permet de retrouver toute sa concentration.

Applications pratiques, Maison: Dans vos produits d’ entretien, ajoutez quelques gouttes d’ HE de citron pour renforcer leur efficacité antiseptique. Beauté: En cas de pellicules, ajoutez 2 gouttes d’ HE de citron dans votre dose de shampoing.

Précaution particulière: Cette huile essentielle ne doit pas être appliquée pure sur la peau car elle peut être irritante. Elle est aussi photosensibilisante.

*HE Estragon, Artemisia dracunculus. Organe distillé: parties aériennes fleuries. Elle agit sur toutes les manifestations allergiques (notamment le rhume des foins). Antispasmodique, elle soulage les tensions musculaires ou liées au stress, calme les crampes et les douleurs des règles. Elle stimule le foie et facilite la digestion. C’est un excellent remède contre le hoquet. Tonifiante, elle redonne de l’ énergie et permet d’ apaiser les angoisses.

Applications pratiques, Santé: mal des transports, prenez 1 goutte d’ HE d’ estragon sur un petit sucre. Beauté: Pour vous détendre, dilluez 10 gouttes d’ HE d’ estragon dans 1 cuillère à soupe d’ huile végétale, à verser dans l’ eau du bain.

Précaution particulière:Les voies cutanée, perlinguale (sous la langue) et orale (à avaler) sont les plus appropriées.

*HE Eucalyptus citronné, Eucalyptus citriodora. Organe distillé: feuilles. C’est l’ huile de prédilection pour les massages musculaires et articulaires. A recommander en cas d’ élongation, de tendinite, de tennis-elbow… Calmante, elle favorise le sommeil. Elle soulage aussi toutes les irritations cutanées (démangeaisons, mycose cutanée…). Elle fait fuir les moustiques.

Applications pratiques, Maison: Pour éloigner les moustiques, diffusez quelques gouttes d’ HE d’ eucalyptus citronné dans un diffuseur électrique, attention, son odeur boisée et épicée est prenante! Vous pouvez aussi l’ associer à de l’ huile essentielle de citronnelle. Santé: En cas de tension musculaires, dilluez 10 gouttes d’ HE d’ eucalyptus citronné dans 1 cuillère à soupe d’ huile végétale d’ amande douce, versez dans l’ eau du bain, et restez-y une dizaine de minutes. C’est idéal le soir pour favoriser le sommeil!

Précaution particulière: Ne confondez pas l’HE d’eucalyptus avec l’HE d’eucalyptus radié, davantage utilisée en inhalation contre les maux de l’hiver.

*HE Géranium rosat, Pelargonium asperum. Organe distillé: feuilles. Elle aide les diabétiques à réguler leur glycémie. Elle est aussi indiquée en cas d’ hypoglycémie. C’ est l’ huile essentielle de le beautée et de la jeunesse, elle lutte contre les rides, les tâches de vieillesses, la chute des cheveux, le relachement cutané… E lle est efficace contre l’ acné et améliore le teint. Elle aide à déloger la cellulite.

Applications pratiques, Beauté: Pour prévenir les vergetures, mélangez 15 gouttes d’HE de géranium rosat et 50 ml d’huile végétale de bourrache. A appliquer matin et soir sur les hanches, le ventre et les fesses. Beauté: Pour prévenir les ridesmélangez 50 ml d’huile d’onagre + 8 gouttes d’HE de bois de rose + 8 gouttes d’HE de géranium rosat, à appliquer le soir, par lègers massages circulaires.

Précaution particulière: Attention! Cette huile ne soigne pas le diabète: elle ne remplace en aucun cas votre traitement habituel si vous êtes diabétique. N’arrêtez ou ne modifiez jamais de vous même les posologies de vos « antidiabète », les conséquences pourraient être graves.

*HE Gingembre, Zingiber officinalis. Organe distillé: racines, rhizomes. C’est le remède anti-nausées indispensable, mal des transpotrs, nausées de la grossesse, vomissements… Tonifiante à plus d’ un titre, elle permet de lutter contre la fatigue intellectuelle et physique, de réveiller les ardeurs ou de freiner la chute des cheveux. Elle est également efficace en cas de constipation.

Applications pratiques, Santé: Mal au coeur, vomissements? Avalez 1 cuillère à café de miel dans lequel vous aurez dilué 2 gouttes d’HE de gingembre, à renouveler si nécessaire en fin de journée. Beautée: Pour un massage sensuel, dans un petit flacon diluez 2 gouttes d’HE de gingembre + 2 gouttes d’HE d’ ylang ylang + 2 gouttes d’HE d’ orange douce dans 4 cuillères à soupe d’ huile de jojoba, masser le corps avec cette huile…

Précaution particulière: Cette huile essentielle peut se révéler dermocaustique. Ne pas utiliser pure en application cutanée.

*HE Jasmin, Jasminum grandiflorum. Organe distillé: fleurs. C’est l’huile essentielle tranquillisante, elle apaise le corps et l’esprit, chasse les états de dépression, calme les insomnies, prépare au sommeil… A conseiller dans des cas de tensions extrême, de choc émotionnel… Sur la peau, elle fait des miracles, elle atténue les rides et les ridules, calme l’ acné, accélère la cicatrisation…

Applications pratiques, Santé: Fatigué? Diluez 2 gouttes d’HE de jasmin dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale, massez vous la plante des pieds ou le plexus solaire. Maison: Pour créer une ambiance sensuelle, versez dans votre diffuseur 4 gouttes d’HE de jasmin + 4 gouttes d’HE de bois de rose + 4 gouttes d’HE de bergamote.

Précaution particulière: Cette huile essentielle est déconseillée pendant toute la grossesse.

*HE Laurier noble, Laurus nobilis. Organe distillé: rameaux, feuilles. C’est un très puissant antimicrobien, actif contre les virus, les bactéries, les champignons… A ce titre, elle est encore plus efficace sur les virus que l’huile essentielle de tea tree (arbre à thé). Elle donne du tonus, essentiel pour lutter contre le stress, facilite la concentration. Antispasmodique, elle est tout indiquée pour apaiser les douleurs articulaires ou musculaires, les rhumatismes, les névralgies…

Applications pratiques, Beauté: Pour faire le plein d’énergie, dilluez 5 à 6 gouttes d’HE de laurier noble dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale, versez dans l’eau du bain. Santé: Contre les rhumatismes, mélangez 10 gouttes d’HE de laurier noble dans 100 ml d’huile végétale d’arnica, massez doucement.

Précaution particulière: L’HE de laurier noble est très efficace, elle s’utilise à petites doses et sur de courte durées. Attention, elle peut se révéler irritante.

*HE Lavande aspic, Lavanda spica/Lavandula latifolia cineolifera. Organe distillé: sommités fleuries. Antitoxique et cicatrisante, c’est l’huile essentielle des petites urgences, elle apaise les brûlures, les coups de soleil ainsi que les piqûres d’insectes et les morsures d’animaux. Elle est efficace en cas de sinusite, de bronchite, de rhume, de quinte de toux. Grâce à ses vertues cicatrisantes, elle est indiquée en cas d’acné ou crevasses. Elle soulage les douleurs articulaires, musculaires mais aussi les migraines, les zonas ou les rages de dents. En diffusion, elle a des vertues calmantes.

Applications pratiques,  Santé: SOS brûlures ou piqûres, appliquez 2 à 3 gouttes d’HE de lavande aspic sur la zone concernée, si la brûlure est très étendue, concultez un médecin. Santé: Coups de soleil? appliquez 2 à 3 gouttes d’HE de lavande aspic directement sur la peau, à renouveler plusieurs fois dans la journée.

Précautions particulière: L’huile essentielle de lavande aspic peut devenir allergisante à la longue, ou si la peau est hypersensible.

*HE Mandarine, Citrus reticulata var.mandarin/Citrus nobilis var. deliciosa. Organe distillé: zestes. Elle rééquilibre le système nerveux, elle calme les angoisses, lutte contre l’agitation et a des vertues sédatives. C’est également un bon tonique digestif et un remède en cas de nausées. Comme toutes les huiles essentielles d’agrumes, elle a des vertues anticellulite.

Applications pratiques, Beauté: Pour lutter contre la cellulite, mélangez 3 à 4 gouttes d’HE de mandarine dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale de macadamia, matin et soir, massez les zones concernées. Vous pouvez aussi l’associer à de l’HE de pamplemousse (2 gouttes de chaque).

Application particulière: Comme toutes les huiles essentielles d’agrumes, l’HE de mandarine est photosensibilisante, attention au soleil!

*HE Marjolaine, Origanum marjorana. Organe distillé: sommités fleuries. Calmante, elle est irremplacable pour apaiser tous les troubles d’origine nerveuse, hypertention, anxiété, stress, névralgies, difficultés respiratoires, sautes d’humeur… Elle est aussi indiquée en cas de libido trop active! Elle favorise l’endormissement et améliore la qualité du sommeil. Elle est également efficace contre les champignons et les bactéries.

Applications pratiques, Santé: Vous souffrez de spasmophilie ou de crises d’angoisse? Déposez 2 gouttes d’HE de marjolaine sur la plante des pieds et massez. Maison: Pour renforcer l’éfficacité antibactérienne de votre liquide vaiselle, ajoutez quelques gouttes d’HE de marjolaine dans votre flacon, comptez 10 à 15 gouttes d’ huile essentielle pour 500 ml de produit.

Précaution particulière: Appliquée pure elle peut éventuellement irriter les peaux sensibles, dans ce cas, mieux vaut la diluer à 50% dansune ‘huile végétale.

*HE Menthe poivrée, Mentha piperita. Organe distillé: parties aériennes. C’est un excellent anti-douleur, elle est efficace en cas de mal de tête ou de migraines grâce à son effet réfrigérant. Elle est également utile en cas de coup, de bleu… Elle facilite la digestion, aide à lutter contre les nausées, apaise les douleurs d’estomac. Elle a des vertues antiseptiques, elle tue les bactéries, les virus, les champignons… Rafraîchissante et tonifiante, elle peut même se révéler aphrodisiaque.

Applications pratiques, Santé: Contre les coups, les bleus, déposez 1 goutte d’HE de menthe piovrée sur la zone concernée. Beauté: Pour se rachraîchir, diluez 1 goutte d’HE de manthe poivrée dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale, appliquez sur les jambes et les bras pour un coup de frais immédiat.

Précaution particulière: Comme les autres huiles essentielles de menthe, elle est interdite chez la femme enceinte et allaitante.

*HE Nard de l’Himalaya (nard jatamansi), Nardostachys jatamansi. Organe distillé: rhizomes, racines. Elle a un grand pouvoir calmant de la respiration et des battements cardiaques (en cas de choc émotionnel). Elle est bonne pour la peau, à essayer notamment en cas de psoriasis. Elle stimule la pousse des cheveux. .

Application pratique, Beauté: Pour stimuler la pousse de vos cheveux, ajoutez 15 à 20 gouttes d’HE de nard de l’Himalaya à votre flacon de shampoing!

Précausion particulière: On la rencontre assez rarement mais elle est admirable pour tous ceux qui ont tendance à la tathycardie en cas d’émotions fortes.

*HE Niaouli, Melaleuca quinquenervia. Organe distillé: feuilles. Antivirale et anti-infectieuse, elle est indiquée pour toutes les maladies hivernales, grippe, bronchite, rhume, mais aussi sinusite. Elle dégage les bronches et le nez. Grâce à ses prpriétés antivirales, elle est efficace en cas d’herpèse labial. Décongestionnante, elle soulage les jambes lourdes et les varices. Elle tonifie la peau et aide à lutter contre les vergetures. Elle favorise la concentration.

Applications pratiques, Santé: En cas de bronchite ou de voie respiratoires encombrées, diluez 1 goutte d’HE de niaouli dans 1 cuillère à café d’huile végétale et massez le plexus solaire. Vous pouvez également faire une inhalation avec 4 à 5 gouttes d’HE de niaouli diluées dans un bol d’eau chaude. Beauté: Teint terne ou fatigué? Ajoutez-en 1 goutte dans une noisette de votre crème de jour et appliquez sur la peau en évitant le contour des yeux.

Précaution particulière: Elle peut être irritante si elle est appliquée pure sur la peau. Faite le test en déposant 1 goutte d’HE de niaouli au creux du coude.

*HE Orange douce, Citrus sinensis. Organe distillé: zestes. Calmante, elle apaise les angoisses, l’anxiété, et favorise le sommeil. On peut aussi l’utiliser en cas de surmenage ou pour favoriser la concentration. Elle est également utile en cas de troubles digestifs. C’est un bon désinfectant de l’air ambiant.

Applications pratiques, Maison: Pour désinfecter l’air ambiant (et parfumer la pièce), versez quelques gouttes d’HE d’ orange douce dans votre diffuseur, et mettez-le en marche pendant 5 minutes, à renouveler plusieurs fois par jour. Vous pouvez aussi l’associer à l’HE de pamplemousse. Santé: En cas de surmenage ou de manque de concentration, respirez-la directement au flacon pendant quelques secondes.

Précaution particulière: L’HE d’ orange douce est photosensibilisante, ne vous mettez pas au soleil juste après application sur la peau, attendez 2 heures.

*HE Oranger amer (ou petit grain bigarade), citrus aurantium ssp aurantium (feuilles). Organe distillé: feuilles fraiches et petit rameaux. Elle est idéale en cas de déséquilibre psychique ou affectif; surmenage, soucis, déprimes, lassitude… Elle calme aussi tous les troubles liés au stress; insomnies, palpitations, brûlures d’estomac, mal au ventre… En cosmétique, elle tonifie, raffermit et lutte contre la cellulite.

Aplications pratiques, Beauté: Pour les peaux matures; diluez 15 gouttes d’HE d’oanger amer + 15 gouttes d’HE de bois de rose dans 100 ml d’huile d’argan. Appliquez quelques gouttes de ce mélange sur une peau propre et sèche, le soir. Santé: Surmenage, stress, angoisse; diluez 4 à 5 gouttes d’HE d’oranger amer dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale. Massez le plexus solaire et le dos.

Précaution particulière: Les voies cutanée, respiratoire et orale sont les plus appropriées.

*HE Pin sylvestre, Pinus sylvestris. Organe distillé: aiguilles. Antiseptique respiratoire, elle est indiquée en cas de toux, de bronchite, de rhinite allergique… Elle calme les douleurs musculaires et articulaires. Tonifiante, elle vivifie le corps et l’esprit. A recommander en cas de baisse d’énergie, de fatigue intellectuelle, de stress, de lassitude…

Applications pratiques, Santé: En cas de courbatures, de rhumatismes, diluez 3 gouttes d’HE de pin sylvestre dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale et massez la zone douloureuse. Santé: Manque de concentration, baisse d’énergie? Respirez cette huile essentielle directement au flacon, à renouveler toute la journée.

Précaution particulière: Cette huile essentielle peut se révéler dermocaustique. Faite un test en déposant une goutte au creux du coude.

*HE Romarin à cinéole, Rosmarinus officinalis cinéofilerum. Organe distillé: sommités fleuries. Elle est indiquée dans les cas de maladies respiratoires; bronchite, toux, rhume… Elle peut à la fois être décontractante (à faible dose) ou tonifiante (à haute dose). En diffusion, elle assainit l’air ambiant et tue les microbes. Elle tonifie le cuir chevelu et permet de lutter contre les pellicules.

Application pratique, Beauté: En cas de pellicules ou pour tonifier le cuir chevelu; mélangez 10 gouttes d’HE de romarin à cinéole dans 50 ml d’huile végétale d’olive, à appliquer sur le cuir chevelu en légers massages 1 heure avant le shampoing.

Précaution particulière: Les voies respiratoire et cutanée sont les plus appropriées.

 *HE Sauge sclarée, Salvia sclarea. Organe distillé: sommités fleuries. Elle accompagne les étapes de la vie intime d’une femme; puberté, règles, accouchement, bouffées de chaleur, ménopause… Elle traite les peaux et les cheveux gras. Elle aide également à lutter contre la transpiration excessive. Elle calme les angoisses.

Applications pratiques, Beauté: En cas de transpiration excessive des pieds; dans un petit flacon, diluez 5 gouttes d’HE de sauge + 10 gouttes d’HE de palmarosa + 1 cuillère à soupe d’huile végétale. Chaque matin, massez la plante des pieds avec 2 ou 3 goutte de ce mélange. Santé: En cas de bouffées de chaleurs liées à la ménopause ou si vous avez des règles irrégulières; avalez 2 gouttes d’HE de sauge sclrée diluées dans 1 cuillère à café de miel, deux fois par jour.

*HE d’ Ylang ylang, Cananga odorata. Organe distillé: fleurs. Tonifiante, elle aide à lutter contre la fatigue, qu’elle soit d’ordre physique ou mental. On lui attribue aussi des vertues aphrodisiaques. Elle apaise et permet de retrouver sa sérénité. Elle peut également ralentir la chute des cheveux.

Applications pratiques, Beauté: Pour tonifier les cheveux ou ralentir leur chute; ajoutez 1 goutte d’HE d’ ylang ylang à votre dose de shampoing. Si vous avez les cheveux secs, appliquer 1 cuillère à soupe d’huile d’argan + 1 goutte  d’HE d’ylang ylang, massez légèrement et laissez poser environ 1 heure avant de procéder au shampoing.Santé: En cas de baisse de la libido; diluez 4 gouttes d’HE d’ylang ylang + 8 gouttes d’HE de lavande vraie dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale ou de base pour le bain, versez dans l’eau du bain et restz-y une dizaine de minutes.

Précaution particulière: Cette huile essentielle est contre-indiquée pendant le premier trimestre de la grossesse ainsi que chez les femmes qui allaitent. Pensez à toujours bien la diluer avant toute application!

vu sur http://ascensiondemoname.e-monsite.com/pages/aromatherapie-elixirs-floraux/les-huiles-essentielles.html

L’huile 20 fois plus rare que l’or

La production mondiale d’or est de 2600 tonnes par an, mais la production d’huile essentielle d’ylang-ylang n’est que de 100 tonnes, ce qui la rend 26 fois plus rare que l’or.

Et pourtant, malgré son coût prohibitif, je vous conseille de vous procurer un flacon de cet élixir. Vendu en quantité infime (10 mL), il ne vous en coûtera que quelques euros en pharmacie ou en magasin bio (6 ou 7 euros), un peu plus sur Internet (9,90 euros en général).

Mais avant de vous dire les bienfaits thérapeutiques que vous tirerez de l’huile essentielle d’ylang-ylang, quelques mots sur l’histoire des parfums. L’huile d’ylang-ylang était en effet la reine des fragrances avant d’être utilisée en médecine.

De la reine de Saba au parfum à l’oignon des Allemands

Déjà les hommes préhistoriques se frottaient le corps d’aromates, mais il ne s’agissait pas tant de faire bonne impression que d’effrayer les bêtes sauvages, avec les odeurs les plus repoussantes possibles.

Dans l’Antiquité, l’usage de l’encens se répandit à partir du sud de l’Arabie. Cette résine, tirée d’un arbre appelé Boswellia, dégage une odeur boisée, assez minérale, aux aspects légèrement épicés. Elle fit la renommée (et la fortune) du royaume de la Reine de Saba, aujourd’hui sultanat d’Oman. On la brûlait pour les sacrifices et le culte divin chez les Egyptiens, les Grecs et particulièrement le peuple Juif. De Moïse à la naissance du Christ, qui en reçut des Mages, l’encens est cité 118 fois dans la Bible.

Les Juifs utilisèrent aussi une huile délicieusement parfumée pour sacrer leurs rois. Cet usage, dit de l’onction royale, commença avec le Roi David, 1000 ans avant Jésus-Christ, et dura jusqu’à Louis XVI !* Dans le peuple, le recours aux parfums pour le corps, ne se répandit qu’avec les Grecs, qui utilisaient la myrrhe pour chasser l’odeur des pieds, la menthe pour s’affranchir de l’odeur sous les bras, l’origanpour les cheveux.

Les Romains les suivirent dans cette voie et utilisèrent abondamment les pétales de fleurs pour se parfumer. Les Germains, en revanche, prirent le contrepied et remirent à la mode les « odeurs de corps ». On raconte que c’est le parfum de l’oignon qui avait leur préférence, peut-être parce qu’il renforçait celui des aisselles. L’histoire paraît forte, mais cette curieuse coutume est partagée par les Dogons, peuple des falaises de la région de Bandiagara au centre du Mali, qui se signale depuis la nuit des temps par l’utilisation de l’oignon dont ils se frottent le corps pour le parfumer.

Les parfums à l’ère moderne

Mais les grands découvreurs des parfums furent les Arabes. Ils apprirent à utiliser toutes les parties des plantes (pas seulement les pétales et les fruits, mais également les racines, tiges, graines, écorces, mousses) et même les organes animaux : le musc, extrait d’une glande qui se trouve dans le ventre d’une sorte de cerf appelé chevrotin porte-musc, l’ambre gris, qui vient de l’intestin du cachalot.

Les Croisés rapportèrent ainsi des parfums d’orient, et c’est de cette époque que date le mythe des villes arabes (Bagdad, Damas…) exhalant les parfums des mille et une nuits comme l’eau de rose.

L’Europe reprit le dessus à la fin du Moyen-Âge, grâce à l’invention de l’alambic qui permit aux Européens d’avoir de l’alcool distillé, support excellent pour les parfums, et meilleur que les huiles utilisées jusque-là. Dès le 16ème siècle, la ville de Grasse, dans le midi de la France, distille l’eau de fleur d’oranger.

Sous Louis XIV, le manque d’hygiène donne l’avantage aux parfums capiteux : c’est la grande mode de la vanille et de la violette, l’huile de cannelle, l’huile de santal, ou encore le musc. Toutefois, en 1709, un parfumeur allemand invente à Cologne une eau parfumée fraîche et légère qui contraste fortement avec les essences jusqu’alors connues. C’est le lancement de l’eau de Cologne, qui connaîtra un succès planétaire, devenant le parfum favori de Louis XV, Louis XVI, et de Napoléon.

Les parfums de fleur (lys, rose, jasmin, lavande) reprennent donc le dessus. On songe aux roses rose pâle et odorantes que Marie-Antoinette portait toujours dans les cheveux. Joséphine de Beauharnais, la fameuse compagne de Napoléon, multiplie les expériences avec un parfum différent pour chaque partie de son corps : la rose, la noisette, le bois d’aloès, le jasmin, l’héliotrope (comme Melpomène, la muse du chant*). Je vous laisse essayer d’imaginer quel parfum allait à quelle partie.

La dernière révolution a lieu vers 1860, avec la fabrication en série, l’apparition des grands magasins qui démocratisent la parfumerie, et surtout l’arrivée des premiers produits de synthèse, liés au développement de la chimie organique. Aimé Guerlain crée en 1889 le premier parfum à éléments de synthèse à base de vanilline et de coumarine, Jicky.

Entre la première et la seconde guerre mondiale, les grands noms de la parfumerie comme Balenciaga, Nina Ricci et Lanvin commencent à être connus. Puis les couturiers s’en mêlent (Givenchy, Rochas, Chanel, Dior, Laroche) et enfin les joailliers (Cartier) puis un grand nombre de fabricants de produits de luxe, de Hermès jusqu’à certains constructeurs automobiles !

Un parfum à odeur de femme

Revenons à l’ylang-ylang :

Chanel n°5, le parfum le plus vendu au monde, fut créé en 1921. Coco Chanel voulait « un parfum de femme à odeur de femme ». Le créateur de Chanel n°5 utilisa plus de 80 senteurs différentes parmi lesquelles il choisit l’ylang-ylang.

Le succès de Chanel n°5 fut tel que Coco Chanel créa en 1926 un parfum Bois des Iles, à dominante d’ylang-ylang, qui inspira également en 1938 le parfum Joy de Jean Patou. Aujourd’hui, l’ylang-ylang entre dans de nombreux parfums dont bien sûr Amber Ylang Ylang d’Estée Lauder.

L’ylang-ylang est un arbre poussant aux Comores, cet archipel volcanique baigné par les eaux tièdes de l’Océan Indien, au large du Mozambique. Mais on trouve aussi l’ylang-ylang à Nossi-Bé, la légendaire « île aux senteurs » de Madagascar, qui porte bien son nom.

L’arbre porte en effet de grandes fleurs jaunes en forme d’étoile, qui dégagent une puissante odeur suave et jasminée. Les spécialistes des parfums parlent même d’une odeur « narcotique », c’est-à-dire une odeur lourde proche de celle de l’opium, et qui provoque l’assoupissement.

Au moment de la splendeur de la production, chaque hectare d’ylang-ylang porte 2250 kg de fleurs. Celles-ci doivent être cueillies à la main, matures, la qualité du futur produit dépendant de la rapidité de la cueillette et de l’acheminement vers la distillerie. Il faut 100 kg de fleurs pour produire 2 litres d’huiles essentielles, au bout de 12 heures de distillation !

Les meilleures fractions sont recueillies dans les deux premières heures : « extra supérieure, et extra normale », pour la parfumerie de luxe. Viennent ensuite les huiles « première, deuxième et troisième », qui servent respectivement aux cosmétiques, aux savons et aux détergents.

En Indonésie, des fleurs d’ylang-ylang sont répandues sur la couche des jeunes mariés. Aux Philippines, ces mêmes fleurs tressées avec des fleurs de sampaguita servent à confectionner des colliers portés par les femmes…

Ai-je besoin d’aller plus loin, cher lecteur ?

Vous l’aviez deviné : le succès continu de l’ylang-ylang en parfumerie vient de son exceptionnelle capacité à provoquer l’attachement, la passion, l’excitation même. Trois gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang appliquées en massage en bas du dos provoquent, chez l’homme comme chez la femme, un intense désir amoureux.

Pour les cas les plus récalcitrants, il peut être nécessaire de « potentialiser », c’est-à-dire de multiplier la puissance de l’huile essentielle (HE) d’ylang-ylang avec d’autres huiles aux vertus aphrodisiaques.

L’aromathérapeute Dominique Baudoux recommande aux femmes de s’appliquer (ou, bien mieux, de se faire appliquer) quatre gouttes du mélange suivant dans le bas de la colonne vertébrale 2 fois par jour pendant 1 semaine, en cas de fatigue sexuelle :

HE Camomille romaine : 2 ml
HE Ylang-Ylang : 2 ml
HE Sauge officinale : 1 ml

Le Dr Telphon, autre spécialiste de l’aromathérapie, recommande aux hommes comme aux femmes, dans la même situation, d’appliquer matin et soir en massage doux au niveau des membres et du dos :

HE Menthe poivrée : 2 ml
HE Ylang-Ylang : 2 ml
HE Gingembre : 2 ml
Huile végétale Amande douce : 30 ml
Huile végétale Noyaux d’Abricot : 30 ml

Autres usages de l’HE d’ylang-ylang

L’HE d’ylang-ylang est un stimulant sexuel, mais également intellectuel, avec effet antidépresseur.

Par contre, c’est un calmant respiratoire et cardiaque, et un hypotenseur.

Elle est donc indiquée en cas de tachycardie, d’hypertension artérielle (appliquer 3 gouttes sur le plexus solaire). Elle agit efficacement contre le stress, l’agitation, et l’insomnie. Dans votre bain (5 gouttes dans de la poudre de lait, à verser ensuite dans la baignoire) ou en diffusion, avec un diffuseur d’huiles essentielles à froid, elle contribuera à votre paix intérieure, et à créer une ambiance de détente et de confiance dans votre intérieur (ce qui renforce, soit dit en passant, l’effet de ses intéressantes vertus aphrodisiaques).

Enfin, vous trouvez sur Internet d’innombrables préparations à réaliser pour les cheveux et pour la peau, à base d’HE d’ylang-ylang. Cette huile est en effet un tonique pour la peau et les cheveux. C’est là d’ailleurs un de ses principaux usages traditionnels, les Comoriens réalisant un mélange d’huile de coco et d’ylang-ylang qu’ils s’appliquaient sur les cheveux, une mode qui s’implanta très largement en Angleterre, sous le règne de la Reine Victoria. Les Anglais appelaient cette préparation « huile de macassar », et en mettaient tant sur leurs cheveux qu’il fallut poser sur l’appui-tête des fauteuils des « anti-macassar », pièces de tissu protectrices analogues à celles que la SNCF mettait encore récemment sur les sièges de première classe, par mesure d’hygiène.

Précautions à prendre

L’HE d’ylang-ylang est, comme toutes les huiles essentielles, déconseillée aux femmes enceintes, aux petits enfants, et vous ne devez jamais vous en mettre dans les yeux.

Certains composés naturels contenus dans cette huile essentielle peuvent provoquer des allergies, et il est recommandé de faire un test d’application de votre préparation, dans le pli du coude, au moins 48h avant de l’utiliser.

Voilà : posséder un petit flacon d’ylang-ylang peut ajouter une dimension nouvelle et étonnante dans votre univers sensoriel. Si vous décidez d’essayer, je vous encourage vivement à faire des recherches sur Internet pour découvrir les innombrables autres utilisations de cette huile merveilleuse.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : L’ylang-ylang est un puissant parfum qui sert, en Asie, à aromatiser les bonbons, les glaces, les boissons et le chewing-gum. Mais vous pouvez vous en servir pour créer une saveur complètement originale dans votre cuisine. Voici une recette que je vous recommande, et qui est empruntée à Nathalie Le Foll et Beatriz Da Costa.

Il s’agit des blancs de volaille aux amandes

Pour 4 personnes – préparation : 15 minutes – Cuisson : 15 minutes

  • 4 blancs de volaille
  • 2 oignons
  • 1 noix de gingembre frais
  • 20 cl de crème de soja
  • 50 g d’amandes effilées
  • 2 cuillères à soupe d’huile neutre
  • Sel, poivre du moulin
  • 1 goutte d’huile essentielle d’Ylang-Ylang

Épluchez et hachez les oignons. Taillez les blancs de volaille en lamelles. Pelez et râpez le gingembre.

Dans une sauteuse, faites blondir les oignons dans l’huile pendant 5 min. Ajoutez l’émincé de volaille, le gingembre et faites cuire pendant 3 min en remuant sans cesse. Versez la crème de soja, les amandes et l’huile essentielle d’ylang-ylang. Salez et poivrez, laissez mijoter pendant encore 5 minutes.

Servez avec des brocolis ou des courgettes à la vapeur. Et bon appétit !

* La Sainte-Ampoule qui contenait l’huile, et qui était conservée à la Cathédrale de Reims fut brisée par les Révolutionnaires pour s’assurer qu’aucun nouveau Roi de France pût être sacré selon la tradition.

** « Melpomène se parfume à l’héliotrope » est un célèbre « message personnel » donné par la BBC (Radio Londres) dans le cadre de la mythique émission quotidienne Les Français parlent aux Françaispour annoncer le ralliement à Londres de René Massigli (futur commissaire aux Affaires étrangères de la France Libre)

******************************

Publicité :

Si vous vous intéressez aux solutions naturelles validées par la recherche scientifique, je vous recommande de prendre le temps de regarder la présentation vidéo suivante : cliquez ici.

******************************

Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

Cliquer sur l’un des liens ci-dessus vous emmènera directement vers le site Amazon.fr qui offre les conditions les plus avantageuses pour vous procurer l’un de ces livres.

******************************

Si vous n’êtes pas encore abonné et que vous souhaitez vous aussi recevoir cette newsletter gratuitement, cliquez ici.

******************************

Pour être sûr de bien recevoir la lettre Santé et Nutrition sans qu’elle se perde dans votre boîte de messagerie électronique, cliquez ici.

******************************

Si vous pensez que ce message pourrait intéresser un ami ou un proche, n’hésitez pas à le lui transférer.

******************************

Si vous souhaitez commenter cet article, vous pouvez vous rendre sur :http://www.santenatureinnovation.fr/Ylang

******************************

Les plantes médicinales



 


(dessin d’Uderzo & Goscinny)
Au cours des siècles, les anciens ont accumulé un véritable savoir sur les vertues médicinales des plantes. Tout le monde a entendu parler des remèdes de santé de nos grand-mères : ail, choux,… sous forme de cataplasme ou de décoction.

Mais il existe aussi une antique tradition de soins par les fleurs ; ceux-ci sont moins connus car ils nécessitent une manipulation et un dosage extrêmement précis. Nous vous indiquons dans ce chapitre d’une manière générale les effets thérapeutiques des fleurs sauvages en vous mettant particulièrement en garde contre une utilisation non avertie. Certaines de ces plantes peuvent être extrêmement dangereuses, même à des doses infinitésimales, aussi ne jouez pas à l’apprenti-sorcier ! Utilisez ce site à titre de curiosité et non comme un catalogue de prescriptions médicales.

Classement par plantes
(Classement par indications thérapeutiques)

 


Absinthe

les propriétés médicinales de l’absinthe sont connues depuis l’Antiquité la plus reculée.On en vantait surtout les capacités de stimuler l’appétit et de favoriser la digestion, tout en lui reconnaissant aussi des propriétés emménagogues (elle régularise les règles), fébrifuges, stimulatrices de la fonction du foie, vermifuges et stimulatrices de la formation des globules blancs et rouges du sang.


Ache odorante

toute la plante contient des substances apéritives, diurétiques et carminatives.


Achillée millefeuille

les fleurs contiennent des substances aux propriétés toniques, digestives, hémostatiques, amères, stomachiques,antispasmodiques, emménagogues, hypotensives et antihémorroïdales.


Achillée musquée

la plante contient des substances toniques, stimulantes des fonctions digestives, sudorifiques, balsamiques,expectorantes et apéritives.


Achillée sternutatoire

la plante contient des substances qui font éternuer.


Aconit napel

les racines séchées contiennent des substances anesthésiques.


Aconit tue-loup

ses racines séchées contiennent des substances calmant la douleur (non utilisée en médecine).


Aigremoine

les feuilles contiennent des substances astringentes, antidiarrhéiques, décongestionnantes, antidiabétiques et cicatrisantes.


Ail des ours

toute la plante contient des substances vermifuges et dépuratives.
L’alliaire passe pour un dépuratif des plus efficaces. Toutefois, la vertu qui l’a rendue fameuse (comme l’ail domestique) est celle d’antihelminthique (vermifuge) puissant. Elle possède aussi des propriétés stimulantes hypotensives, diurétiques, antiseptiques et cholagogues (elle facilite la sécrétion de la bile).


Ail victorial

le bulbe possède des substances diurétiques et vermifuges.


Airelle rouge

la plante contient des substances astringentes, diurétiques et désinfectantes des voies urinaires.
Cette plante est connue pour ses principes désinfectant pour les voies urinaires et, tout spécialement, dans les cas de cystites, pyélites, prostatites, etc. Elle est recommandée contre les diarrhées, les dysenteries et toutes les formes hémorragiques qui intéressent la cavité pelvienne.


Alchémille vulgaire

toute la plante possède des substances toniques et dépuratives, astringentes, hémostatiques, stomachiques,diurétiques, calmantes du système nerveux.


Alkékenge

la plante contient des substances astringentes, diurétiques, antiuriques, fébrifuges
Le physalis est plus riche en vitamine C que l’orange, on constate aussi que plus le fruit est mûr, plus forte est la concentration en bétacarotène.


Alliaire officinale

la plante contient des substances vermifuges, antirhumatismales et diurétiques.


Anémone hépatique

ses feuilles séchées étaient utilisées en infusion. On lui attribuait jadis des vertus contre les maladies du foie.


Anémone Sylvie

réservée à un usage externe, la plante contient des substances vésicantes utilisées contre la teigne.


Angélique

les racines, les fruits et les feuilles fraîches contiennent des substances toniques, stomachiques, digestives,expectorantes, emménagogues, sédatives, carminatives (limitant la formation de gaz dans le tube digestif). Elle est donc prescrite contre l’atonie digestive, l’aérophagie spasmodique, les vomissements, les tensions abdominales, les migraines d’origine nerveuse avec ou sans vertiges, les menstruations difficiles (aménorrhées), l’asthme nerveux et l’insuffisance hépatique.


Anthyllide vulnéraire

les fleurs possèdent des substances vulnéraires.
Elles étaient utilisées en cataplasme pour la guérison des plaies.
En applications externes, c’est une plante vulnéraire, c’est-à-dire, qui contribue à la guérison et à la cicatrisation des plaies.
Par voie interne, les fleurs sont dépuratives du sang, diurétiques, béchiques et laxatives.


Aristoloche clématite

cette plante est connue depuis les temps les plus reculés pour ses propriétés emménagogues, c’est-à-dire qu’en congestionnant les organes à cela préposés, elle favorise et provoque les règles. Toutefois, cette caractéristique peut provoquer des avortements. On lui reconnait aussi une action calmante et sédative sur les troubles nerveux ainsi qu’une violente action drastique sur l’intestin.


Armérie des Alpes

la plante contient des substances irritantes. Elle était utilisée autrefois contre l’épilepsie.
Plante de bordures maritimes et de montagnes, elle est souvent cultivée dans les jardins.


Armérie maritime

plante irritante qui possède des substances antibiotiques.


Armoise commune

toute la plante contient des substances digestives, vermifuges, emménagogues, antihystériques, sédatives.


Arnica

la plante contient des substances vulnéraires et toniques cutanés.


Arum tacheté

les tubercules contiennent des substances toniques cutanés et expectorantes.


Asperge de mer

plante à l’origine des asperges cultivées, elle contient des substances diurétiques.


Asphodèle blanc

les tubercules contiennent des substances émollientes, diurétiques et vulnéraires.


Aubépine à un style

l’écorce est fébrifuge et les feuilles sont astringentes et antidiarrhéiques. Les fleurs ont des propriétés toniques pour le coeur, antispasmodique et légèrement hypnotiques. Les fruits sont astringents, antidiarrhéiques et antiscorbutiques.
On emploie l’aubépine comme sédatif et antispasmodique du système nerveux car elle régularise les mouvements du coeur et la pression artérielle. Elle est recommandée contre l’angine-de poitrine, la névrose cardiaque, les troubles de la circulation accompagnés de tension élevée et contre les varices. Elle est encore efficace contre l’artériosclérose, les troubles de la ménopause ainsi que contre les insomnies d’origine nerveuse, les vertiges, les palpitations et les bourdonnements d’oreilles.


Aubépine épineuse

voir aubépine à un style.


Baguenaudier

la plante contient des substances laxatives, cholagogues (elle facilite l’écoulement de la bile).


Barbe du bon Dieu

les graines contiennent de la saponine et les feuilles une petite quantité d’acide prussique.


Basilic

les propriétés culinaires du basilic, universellement connues, en ont souvent fait oublier les vertus thérapeutiques. Au cours de ces dernières années, le Dr Valnet et M. F. Bardeau ont divulgué les résultats de leurs études sur les plantes aromatiques et mis en relief leurs propriétés. Valnet préconise le basilic comme tonique des nerfs et des glandes surrénales comme antispasmodique (car il diminue l’activité cérébro-spinale après l’avoir stimulée) et il en exalte les propriétés stomachiques, antiseptiques de l’intestin et emménagogues.


Bec-de-grue

la plante contient des substances hémostatiques, astringentes et diurétiques.


Belladone

c’est la plante antispasmodique par excellence. On l’utilise dont avantageusement contre les spasmes, les coliques intestinales, biliaires, des reins, de la vessie, etc. Elle bloque la sécrétion de la salive, de la sueur et des bronches; elle est encore utile contre la constipation nerveuse, les névralgies et les migraines. C’est un des remèdes souverains contre la maladie de Parkinson.


Benoîte commune

toute la plante contient des substances astringentes, fébrifuges et toniques.


Benoîte des montagnes

les racines et les feuilles possèdent des substances astringentes et digestives.


Bétoine

topique cutané.
Partie utilisée : racine, fleurs, feuilles.


Bette maritime

plante contenant des substances émollientes et laxatives.


Bleuet des champs

diurétiques, astringentes, expectorantes. ophtalmiques. On l’utilisait jadis pour soigner bon nombre de maladies plus ou moins graves. De nos jours, l’usage en est limité pour décongestionner les bronches, calmer la toux, stimuler la fonction urinaire (ce qui le fait utiliser contre les rhumatismes), mais surtout pour prévenir et soigner les inflammations et les irritations des yeux. Le bleuet déploie encore une action analogue sur les muqueuses de la bouche et de la gorge.


Bouleau verruqueux

l’écorce est diurétique, laxative et fébrifuge. Les bourgeons sont efficaces contre l’arthrose, la constipation, l’asthénie sexuelle et la décalcification des os. Les feuilles constituent un puissant diurétique permettant l’élimination des chlorures et de l’acide urique. Elles sont sudorifiques et dépuratives. La sève combat les calculs rénaux.


Bourdaine

l’écorce a des propriétés laxatives.


Bourrache officinale

les fleurs, les sommités et les feuilles contiennent des substances diurétiques, sudorifiques, adoucissantes et émolientes.
La bourrache est riche en potassium et en calcium.


Bourse à pasteur

les tiges florales contiennent des substances astringentes et antihémorragiques, résolvantes des engorgements. La bourse-à-pasteur est recommandée contre la tension artérielle élevée et, chez la femme, contre les hémorragies à la puberté et à la ménopause ainsi que contre les diarrhées, les hémorroïdes et les varices.


Branc-ursine

les racines et les feuilles contiennent des substances diurétiques, stomachiques et antispasmodiques, sédatives du système nerveux, toniques, stimulantes. On utilise cette plante contre les asthénies sexuelles, d’origine nerveuse ou non, contre les digestions difficiles, pour baisser la tension artérielle trop élevée et pour calmer la tension et l’anxiété.


Brunelle

la plante entière contient des substances astringentes légers, hémostatique et anti-inflammatoire.


Bruyère incarnate

la plante contient des substances diurétiques remarquables, antiseptiques des voies urinaires et antirhumatismales.


Bryone dioïque

sa racine contient des substances béchiques, purgatif violent ainsi qu’un émétique. La bryone possede encore des vertus diurétiques excitantes de l’utérus (pour les congestions de la cavité pelvienne), béchiques et calmantes dans tous les processus inflammatoires des poumons et des bronches.


Bugle de Genève

astringentes, vulnéraires et cicatrisantes.


Bugle pyramidal

toute la plante possède des substances vulnéraires.


Buglosse officinale

diurétiques, dépuratives, béchiques et sudorifiques.


Buis

le buis jouit de la réputation d’être un vaillant fébrifuge, de calmer les douleurs rhumatismales ainsi que de posséder des propriétés sudorifiques et cholagogues. A des doses plus élevées, il est aussi purgatif. On le préconise contre le rhumatisme chronique, l’arthrite et la goutte ainsi que pour calmer la fièvre lorsque la quinine est impuissante, c’est-à-dire à l’occasion des fièvres intermittentes d’origine infectieuse, intestinales, hépatiques ou pulmonaires.


Busserole

un des meilleurs diurétiques naturels connus. Elle possède également des vertus antiseptiques, antibiotiques etastringente. On la recommande contre les inflammations des voies urinaires comme la cystite, la pyélite, la pyurie, la blennorragie, etc. Elle est aussi efficace contre les affections de la vésicule biliaire, les maladies des reins, la leucorrhée et l’hypersécrétion de tout le système génital et urinaire.


Caille-lait jaune

la plante entière contient des substances antispasmodiques contre l’épilepsie et l’hystérie (Valnet); efficaces contre plusieurs dermatoses et la scrofule (lymphatisme).


Calament vulgaire

les feuilles et les sommités contiennent des substances stimulantes.


Callune

les tiges florales contiennent des substances diurétiques, antiseptiques et sédatives de l’appareil urinaire, astringentes dans les diarrhées.


Caltha

toute la plante contient des substances révulsives.


Camomille matricaire

les capitules contiennent des substances carminatives, stomachiques, vulnéraires et antispasmodiques.
Antispasmodiquess, fébrifuges, antispastiques des organes de la digestion, emménagogues (contre les aménorrhées et les dysménorrhées d’origine nerveuse), antinévralgiques, surtout pour la zone du trijumeau, antiallergiques, bactéricides. On l’emploie aussi contre les maux de tête qui précèdent les règles et pour calmer les rages de dents.
En applications externes, la camomille se montre utile pour soigner les maladies de la peau, pour calmer les douleurs dues à la goutte, la sciatique, les lumbagos, les myalgies, etc., ainsi que pour accélérer la cicatrisation des plaies et des brûlures et comme ophtalmique contre les conjonctivites et les blépharites.


Capillaire

la plante contient des substances décongestionnantes des bronches, béchiques, expectorantes.


Cardamine des près

toute la plante contient des substances antiscorbutiques, toniques, antiscorbutiques, sédatives, antirhumatismales.


Cardère sylvestre

toute la plante contient des substances astringentes, dépuratives et stomachiques.


Carline acaule

la racine contient des substances diaphorétiques (elles favorisent la transpiration), stomachiques, carminatives,fébrifuges et diurétiques.


Carotte sauvage

la plante contient des substances diurétiques, carminatives et vulnéraires. elle est riche en vitamines et en carotène.


Centaurée des montagnes

les fleurs contiennent des substances digestives et diurétiques.


Centaurée jacée

la plante contients des substances stomachiques et diurétiques.
Elle entre dans la composition de produits pharmaceutiques.


Cerfeuil d’âne

sa racine contient des substances abortives.


Chanvre commun

analgésiques, sédatives, narcotiques.


Chélidoine

la plante entière (racines et latex) contient des substances narcotiques légers et drastiques.
Le suc jaune orangé est employé en usage externe pour guérir les cors et les verrues.
Ses principes actifs ressemblent à ceux de l’opium et on l’emploie surtout pour calmer les douleurs. Elle se révèle utile comme antispasmodique dans l’angine de poitrine, l’asthme, l’artériosclérose et contre les spasmes de l’estomac et de l’intestin. Son action narcotique est plus marquée chez les personnes souffrantes.


Chêne pédonculé

propriétés astringentes utilisées surtout contre les hémorroïdes, les hémorragies et même la tuberculose. Préconisées également en cas de diarrhées, de dysenteries, d’énurésies et de métrites. En applications externes, il est efficace contre les inflammations de la bouche et des gencives.


Chicorée sauvage

les feuilles et les racines contiennent des substances amères, toniques, stomachiques, dépuratives, légèrementlaxatives. Les feuilles stimulent la fonction du foie et sont diurétiques.


Chiendent

la médecine familiale ainsi que la phytothérapie le considèrent une des meilleures plantes pour son efficacité et son utilité. Il a d’excellentes propriétés diurétiques, dépuratives du sang et cholagogues. On le recommande, donc, contre les affections des voies urinaires, les calculs urinaires et biliaires, la diminution d’urine, l’arthrite et les rhumatismes. Il jouit aussi d’une vaste réputation pour son action hépatoprotectrice, lente, mais constante.


Chou sauvage

la plante contient des substances toniques et antirhumatismales.


Cirse très épineux

la plante aurait été employé dans le traitement des varices.


Citronnier

le suc du citron a des propriétés antiscorbutiques, désaltérantes (la limonade chaude ou froide est une des meilleures boissons), précieuses contre les rhumatismes, la goutte, la lithiase urique et biliaire, l’hypercholestérolémie. C’est encore un bon dépuratif ainsi qu’un désinfectant et un excellent digestif. Astringent, il sert aussi à combattre les affections du foie ainsi que les diarrhées et les dysenteries.


Colchique d’automne

l’usage principal auquel était jadis destiné le colchique était celui de soigner la goutte, ou mieux, d’en atténuer les douleurs. C’est un analgésique efficace même contre les douleurs rhumatismales et névralgiques, mais il a été délaissé à cause de la toxicité élevée de son composant actif et remplacé par d’autres plantes moins dangereuses et tout aussi efficaces. Toutefois, récemment, il est revenu au centre de l’attention car il a été découvert qu’il contient des principes pouvant servir dans la lutte contre le cancer.


Consoude officinale

toute la plante contient des substances cicatrisantes et expectorantes.
Elle est aussi utilisée en compresses sur les entorses, les contusions et accélere la consolidation des fractures.
Elle tire ses vertus de l’allantoïne, substance qui, stimulant la multiplication cellulaire, accélère la guérison. En agissant comme inhibiteur bactérien, elle ralentit la croissance des bactéries jusqu’à ce qu’elles soient détruites.
Mais attention, les feuilles contiennent un alcaloïde qui, consommé en trop grandes quantités ou trop souvent, peut être nocif (troubles hépatiques). Une consommation occacionnelle n’est absolument pas contre-indiquée. Il ne faut en aucun cas consommer la racine.
Sa richesse en vitamine B12, fait rare puisqu’on croyait encore récemment ne pouvoir la trouver que chez les animaux, en fait un anti-anémique sans pareil et convient tout à fait dans le cadre d’une alimentation végétarienne.
Pour ses propriétés émollientes, cicatrisantes et expectorantes, la consoude est recommandée pour éliminer les catarrhes des bronches, calmer les douleurs et guérir les ulcères de l’estomac et du duodénum ainsi que les hémorroïdes, les hernies et les lésions du foie. Elle est encore considérée comme remède souverain contre les blessures, les ulcères ou les plaies internes ou externes au corps. Elle contribue à la guérison des fractures des os dont elle stimule et accélère la soudure. On la conseille aussi contre les rhumatismes, la goutte et l’arthrose.


Coquelicot

les fleurs et les graines contiennent des substances béchiques, soporifiques, calmantes, légèrement soporifiques, adoucissantes.


Cresson de fontaine

le cresson est connu surtout pour ses propriétés antianémiques et antiscorbutiques, mais il est aussi un vaillantdiurétique et reminéralisant. Il contribue encore à baisser le taux de glycémie chez les diabétiques et il est efficace pour soigner les bronchites chroniques, les calculs de la vésicule biliaire et certaines maladies du foie.


Criste marine

la plante contient des substances diurétiques et vermifuges.


Cuscute

la plante contient des substances carminatives, cholagogues, diurétiques et laxatives.


Cyclamen

ses propriétés étaient purgatives, emménagogues et antihelminthiques.


Cyclamen d’europe

son bulbe contient des substances purgatives.


Cytise des Alpes

la plante contient des substances cholagogues, purgatives, hypertensives.


Datura stramoine

cette plante figure encore dans la pharmacopée moderne car elle a les mêmes propriétés que la belladones.


Dauphinelle des montagnes

la racine contient des substances antiparasitaires.
Macération à usage externe.


Digitale à grandes fleurs

ses feuilles contiennent des substances cardioniques.


Digitale pourpre

ses feuilles contiennent des substances cardiotoniques, émétiques, purgatives et diurétique (par action sur la fonction cardiaque).


Dryade à huit pétales

les feuilles possèdent des substances anti-inflammatoires et digestives.


Églantier

les fleurs sont toniques-amères, laxatives et antiseptiques; les fruits très riches en vitamine C (cinq fois plus que le citron 1) et en sels minéraux sont astringents, antianémiques et dépuratifs.


Épervière piloselle

la plante contient des substances diurétiques, dépuratives du sang (uricémie et azotémie).


Ephedra

cette plante, véritable adrénaline végétale (l’adrénaline, comme l’on sait, est l’hormone produite par la portion interne des surrénales), a une action tonique pour le coeur, hypertensive, excitante des centres de la respiration et décongestionnante de leurs muqueuses, antiallergique, mydriatique (elle provoque la dilatation des pupilles),diurétique et sudorifique.


Épicéa

les forêts de pesses sont des bois sombres, épais et austères où le soleil pénètre difficilement et où le sous-bois est limité par manque de soleil et de lumière. La pesse ne s’épanouit que dans les clairières
La partie utilisée en thérapeutique est la résine qui découle des incisions pratiquées artificiellement ou infligées par la nature elle-même. L’usage de cette résine est tombé en désuétude. Jusqu’à quelques années en arrière, les pharmacies préparaient l’emplâtre de poix de Bourgogne à appliquer sur la poitrine contre les affections des bronches et la grippe.


Épilobe en épi

la plante entière contient des substances astringentes et anti-inflammatoires.


Épilobe velu

les racines contient des substances astringentes, émollientes et antidiarrhéiques.


Eupatoire à feuilles de chanvre

les racines et les feuilles contiennent des substances apéritives, stimulantes, légèrement laxatives, cholagogues,diurétiques.


Euphorbe petit-cyprès

la plante contient des substances vésicantes.
Son latex était autrefois utilisé comme vomitif.


Euphorbe réveille matin

son latex contient des substances toxiques autrefois utilisées contre les verrues et les cors au pied.


Euphraise officinale

la plante contient des substances anti-inflammatoires utilisées contre les conjonctivites, mais aussi astringentes, décongestionnantes, stomachiques et digestives.


Fenouil commun

la plante contient des substances apéritives, diurétiques et carminatives.


Fougère mâle

anthelminthiques (vermifuges).


Fougère royale

astringentes, reminéralisantes, diurétiques et cholagogues.


Fraisier des bois

les rhizomes, les feuilles et les fruits contiennent des substances astringentes, diurétiques, antirhumatismales,hémostatiques et, en application externe, vulnéraires.


Fraxinelle

antispasmodiques, stomachiques, vermifuges, toniques de l’intestin; emménagogueS, galactogèneS. On utilise aussi la fraxinelle contre la Ieucorrhee.


Fumeterre

la plante entière contient des substances toniques, antispasmodiques, dépuratives, antipléthoriques, diurétiques, décongestionnantes du foie et liquéfiantes du sang.


Fusain d’Europe

L’écorce contient des substance purgatives violentes, décongestionnantes du foie et de la vésicule biliaire,cholagogues.


Gaillet croisette

les racines et les feuilles contiennent des substances purgatives cholagogues, toniques amers et diurétique.


Gaillet gratteron

la plante contient des substances diurétiques et vulnéraires.


Galéopsis tétrahit

la plante contient des substances expectorantes, astringentes et diurétiques.


Génépi des glaciers

le génépi stimule l’appétit et les digestions difficiles, il est balsamique et expectorant fébrifuge et emménagogue. Comme l’Achillea moscata il prévient et soigne le mal de montagne. On l’utilise aussi pour cicatriser les ulcères de l’intestin et soigner les rhumes de cerveau.


Genêt à balais

on lui reconnaît depuis toujours une efficace action tonicardiaque. Cette propriété a été confirmée depuis qu’on en retire la spartéine, alcaloïde fort précieux. D’autre part, c’est aussi un excellent diurétique permettant l’élimination des chlorures et on en recommande l’emploi contre la goutte, les rhumatismes, l’hydropisie ainsi que dans les affections pulmonaires comme les pleurésies et la pneumonie et enfin pour élever la tension artérielle trop basse.


Genêt d’angleterre

les tiges fleuries contiennent des substances diurétiques, purgatives et sudorifiques.


Genêt d’Espagne

diurétiques et fortement purgatives.


Genévrier commun

les feuilles sont diurétiques et antirhumatismales, les baies sont encore balsamiques, expectorantes, sudorifiques, antiseptiques des voies urinaires et respiratoires, stimulantes de toutes les sécrétions ainsi qu’hypoglycémisantes et emménagogues.


Genévrier sabine

excitantes de l’utérus, emménagogues, hémostatiques.


Gentiane de Koch

toute la plante contient des substances toniques et digestives.
Les feuilles macérées dans du vin blanc donnent des boissons revigorantes.


Gentiane jaune

les racines contiennent des substances toniques, amers et digestive.
C’est une des plantes les plus importantes de I’herboristerie dont les études récentes n’ont fait qu’augmenter la réputation dont elle jouit depuis les temps les plus reculés. On lui reconnaît des vertus fébrifuges (qui sont efficaces aussi contre le paludisme), vermifuges et antianémiques; elle sollicite aussi la formation des globules blancs, ce qui la rend utile pour les organismes affaiblis sujets aux maladies infectieuses.
Mais, grâce à ses principes amers, c’est sur l’appareil digestif qu’elle exerce ses plus grands pouvoirs. Dépourvue de toute toxicité, dénuée d’astringence, c’est le pJus parfait des apéritifs et on l’utilise avec succès contre l’insuffisancehépatique, les dyspepsies en général, l’atonie intestinale, les flatulences et les digestions difficiles. C’est aussi un bondépuratif, utile contre les rhumatismes.


Gentiane printanière

la plante contient des substances apéritives.


Géranium Herbe-à-Robert

la plante entière dont les feuilles et les fleurs contiennent des substances astringentes, toniques, anti-inflammatoires et vulnéraires.


Géranium sanguin

le géranium sanguin, comme presque tous les géraniums, jouit de la réputation d’être un bon astringent, un antihémorragique efficace ainsi qu’un tonique général et un bon antidiabétique.


Germandrée des montagnes

toute la plante contient des substances toniques.
Elle est utilisée également contre les piqûre d’insectes.


Githago

les semences contiennent des substances expectorantes et diurétiques.


Gouet d’Italie

la plante contient des substances antirhumatismales, expectorantes du catarrhe des bronches et adjuvantes dans les affections des premières voies respiratoires.


Goutte de sang

la plante entière contient des substances régulant les battements du coeur tout comme la digitale. C’est aussi un bondiurétique.


Grand Plantain

les feuilles et les racines contiennent des substances légèrement toniques, topiques, astringentes, dépuratives etémollientes.


Grande Astrance

toute la plante contient des substances diurétiques. Les racines sont utilisées comme purgatifs.


Grande Ciguë

les semences contiennent des substances analgésiques, antispasmodiques, sédatives, topiques cutanés et résolutives utilisées en applications externes.


Grande Ortie

toute la plante contient des substances hémostatiques, diurétiques et dépuratives. Elle est riche en protéines, en vitamines et en sels minéraux.


Gui

les feuilles et les écorces contiennent des substances tonicardiaques, vasodilatateurs, diuretiques, hypotensives,antispasmodiques et diurétiques éliminant l’urée. Le Dr Valnet le cite aussi comme anticancéreux.


Guimauve officinale

toute la plante contient des substances expectorantes et émollientes.


Hélianthème commun

toute la plante contient des substances vulnéraires et astringentes.


Hellébore fétide

augmente l’activité cardiaque, désensibilise.


Houblon

apéritives, toniques, stomachiques, sédatives, hypnotiques, dépuratives et anaphrodisiaques.


Hysope

fortement balsamique dans toutes ses parties, l’hysope est spécialement indiquée contre les affections chroniques des bronches, l’asthme, les rhumes de cerveau et les rhumes des foins, comme expectorant des catarrhes bronchiques et contre la toux. Elle est encore efficace contre les calculs de la vessie et des reins et la leucorrhée (pertes blanches).


Iris d’Allemagne

c’est un bon diurétique. On l’utilise aussi contre les bronchites, l’asthme, la toux, les vomissements et les nausées. On en fait un excellent dentifrice et, réduit en poudre très fine, on l’emploie pour asperger les irritations de la peau et comme cosmétique. Le rhizome décortiqué et desséché peut être donné à ronger aux enfants pendant la dentition.


Iris des marais

le rhizome contient des substances astringentes, diurétiques et vermifuges.
Considerée la grande quantité de tanin que contient le rhizome, il est principalement employé comme astringent. On le considérait jadis comme diurétique, éméto-cathartique (provoquant àla fois les vomissements et les selles) et vermifuge.


Jonquille

la plante contient des substances émétiques. Toutefois, son bulbe entre dans des préparations pharmaceutiques contre des affections pulmonaires.


Joubarbe des montagnes

les feuilles contiennent des substances astringentes et vulnéraires. Son utilisation est surtout réservée au traitement des cors aux pieds.


Joubarbe des toits

les feuilles contiennent des substances diurétiques et vulnéraires. Son utilisation est surtout réservé aux traitements des cors aux pieds.


Julienne

plante médicinale considérée comme stimulante, antiscorbutique, diurétique, sudorifique, expectorante, rubéfiante.


Jusquiame noire

la jusquiame a surtout des propriétés sédatives. On l’utilise comme antispasmodique contre les spasmes de l’estomac, la maladie de Parkinson, les entérites, les entérocolites, les douleurs de la vessie, etc. On l’emploie aussi pour calmer les crises d’hystérie, l’agitation due à l’éthylisme, etc., contre les névralgies (du trijumeau, en premier lieu), et pour calmer les douleurs en général.
En applications externes, on la recommande, en solution huileuse, contre la goutte, les rhumatismes, les contusions et les maux d’oreilles. On peut fumer les feuilles pour calmer les crises d’asthme.


Laîche des sables

la souche contient des substances diurétiques et sudorifiques.


Laiteron commun

toute la plante contient des substances stomachiques, dépuratives et cholagogues.


Lamier blanc

les fleurs et les sommités contiennent des substances astringentes, toniques, diurétiques, expectorantes et adoucissantes des organes de la cavité pelvienne.


Lamier rouge

les fleurs contiennent des substances diurétiques, astringentes et vulnéraires.


Laurier noble

stomachiques, fortement stimulantes, carminatives, expectorantes, diurétiques, sudorifiques et antispastiques. Le Dr Leclerc recommande le laurier dans les cas de dyspepsies atoniques (digestions difficiles a cause d un manque de tonus des organes); ainsi que contre la grippe et les bronchites chroniques. En applications externes, l’huile essentielle est employée contre les douleurs rhumatismales, les contusions sur les abçès, les ulcères, dans l’alopécie (chute des cheveux), le psoriasis ainsi que certaines mycoses.


Lierre terrestre

la plante entière (surtout les feuilles et les sommités) contient des substances béchiques (calmantes de la toux),antispasmodiques, toniques et stimulantes de la respiration, liquéfiantes des sécrétions des muqueuses broncho-pulmonaires.


Lin

les graines contiennent des substances émolientes.


Linaire commune

toute la plante contient des substances diurétiques.


Liseron de mer

la plante contient des substances purgatives.


Liseron des champs

les feuilles et les racines contiennent des substances purgatives; les racines sont aussi cholagogues, c’est-à-dire qu’elles favorisent la secrétion de la bile.


Lotier corniculé

les fleurs contiennent des substances sédatives et calmantes.


Lys martagon

le bulbe contient des substances anti-rhumatismales.


Lysimaque nummulaire

toute la plante contient des substances vulnéraires et fébrifuges.


Maïs

les stigmates de maïs sont sans doute un des meilleurs diurétiques connus, Ils sont sédatifs des voies urinaires et ils éliminent les oxalates, les phosphates et les urates, ce qui les rend indispensables pour soigner les lithiases urinaires (calculs), les cystites et les oliguries (diminution de la quantité d’urine), les maladies de coeur ainsi que les néphrites en général.
Le maïs est aussi un bon liquéfiant de la bile, ainsi qu’un cholagogue et un cholérétique.


Marguerite

les capitules contiennent des substances astringentes, expectorantes et antispasmodiques.


Marronnier d’Inde

l’écorce contient des substances astringente et fébrifuge. Les péricarpes et les marrons Ont les mêmes propriétés.


Marrube commune

les tiges florales contiennent des substances stomachiques, béchiques et expectorantes.


Massette a feuilles larges

le rhizome contient des substances astringentes et diurétiques ; celui-ci est comestible.


Mauve alcée

sédatives de l’appareil respiratoire. émollientes, laxatives. En applications externes, c’est un adoucissant de la peau et un remède efficace contre les inflammations de toutes les cavités accessibles.


Mauve des bois

les feuilles et les fleurs contiennent des substances adoucissantes par excellence, contre toutes les inflammations :laxatives, rafraîchissantes, béchiques, pectorales (contre les formes catarrhales des voies respiratoires); calmantes des stomatites, colites et entérocolites. En applications externes: adoucissantes et hydratantes de la peau. Collutoires contre les inflammations de la cavité buccale (gingivites, aphtes, etc.), abcès, furoncles; en injections contre les inflammations et les irritations.


Mauve royale

la plante possède des substances expectorantes et émollientes.


Mélilot blanc

la plante contient des substances antispasmodiques, somnifères, diurétiques et antiseptiques des voies urinaires, et ophtalmiques.


Mélilot officinal

la plante contient des substances diurétique, antispasmodiques et émollientes.


Mélisse

cette plante antispasmodique jouit d’une réputation très ancienne, qui a encore été accrue par la célèbre préparation connue sous le nom de « eau antihystérique des frères du Carmel » inventée.


Mélitte des bois

antispasmodiques, sédatives du système nerveux, légèrement hypnotiques (aptes à combattre les insomnies nerveuses des personnes âgées et des enfants). Diurétiques et clarificatrices de l’urine, antiseptiques rénales.


Menthe à feuilles rondes

la plante contient des substances stimulantes et stomachiques.


Menthe aquatique

toute la plante contient des substances aromatiques, stimulantes, stomachiques et carminatives, antispasmodiques etanalgésiques.


Menthe des champs

toute la plante contient des substances stimulantes et antiseptiques.


Ményanthe à trois feuilles

la plante contient des substances toniques amères, digestives, emménagogues, dépuratives.


Mercuriale annuelle

la plante contient des substances purgatives et diurétiques.


Millepertuis commun

toute la plante contient des substances vulnéraires, calmantes et antidépressives.
Les propriétés thérapeutiques attribuées à cette plante sont innombrables. Valnet la considère un bon antiseptique, décongestionnant et balsamique, et il en vante l’efficacité contre les troubles de la circulation et les artérites. On l’emploie avec succès contre l’asthme, les affections des bronches, les insuffisances hépatiques, les incontinences d’urine, les digestions difficiles et, en applications externes, pour calmer les douleurs de la goutte, de la sciatique, des rhumatismes ainsi que pour cicatriser les brûlures, les plaies et les ulcères variqueux ou non.


Molène

les feuilles et les fleurs contiennent des substances émolientes et béchiques. Toute la plante contient des substances aux propriétés expectorantes et adoucissantes.


Morelle douce-amère

la partie ligneuse de la tige sèche contient des substances dépuratives et sudorifiques, diurétiques, dépuratives etexpectorantes.


Morelle noire

la plante contient des substances antispasmodiques, analgésiques, narcotico-sédatives.


Mouron des oiseaux

la plante contient des substances antirhumatismales.


Mouron rouge

la plante contient des substances expectorantes et vulnéraires.
Elle est très appréciée par les volailles.


Moutarde des champs

la plante contient des substances laxatives, stimulantes et irritantes.


Muguet

plante toxique, elle contient des substances antispasmodiques, fortifiante et un antispasmodique du coeur : on l’emploie en alternative avec la digitale.


Myrtille

les feuilles contiennent des substances diurétiques, désinfectantes de l’appareil urinaire, astringentes et antidiabétiques. Les fruits sont antiseptiques, antidiarrhéiques et ils sont encore efficaces contre les stomatites aphteuses, les ulcères membraneux, les hémorroïdes et pour arrêter les hémorragies. Ils améliorent l’acuité visuelle, la nuit.


Narcisse des poètes

le bulbe contient des substances émétiques (c’est-à-dire qu’ils provoquent des vomissements, et, à petites doses, l’expectoration) ; ses fleurs peuvent être utilisées contre la fièvre (surtout contre les fièvres intermittentes),antispasmodiques et anticonvulsives.


Nénuphar blanc

les rhizomes contiennent des substances anaphrodisiaque (il combat l’excessive excitation sexuelle : priapisme, satyrisme, nymphomanie, etc.); astringent dans les diarrhées aigués et chroniques ; sédatif des inflammations bronchiques, rénales et de la vessie.


Nénuphar jaune

le rhizome contient des substances hypotensives et antidiarrhéiques.


Oeillet des chartreux

les fleurs contiennent des substances calmantes et décongestionnantes. L’Oeillet des chartreux était essentiellement cultivé dans les jardins de ces derniers, qui l’utilisaient pour la préparation de différents produits.


Olivier

l’écorce est fébrifuge et astringente, les feuilles sont hypotensives, diurétiques, fébrifuges et antidiabétiques. On les recommande contre l’hypertension, l’artériosclérose, le diabète, l’angine de poitrine, les calculs de la vessie et des reins et comme hépato-protecteur.


Ononis épineuse

les vertus diurétiques et adoucissantes des voies urinaires de la bugrane sont connues depuis l’Antiquité.


Ononis jaune

les vertus diurétiques de la bugrane sont connues depuis l’Antiquité la plus reculée. On la préconise contre les rétentions d’urine, les ascites, les néphrites, les cystites et les calculs des reins et de la vessie. Son pouvoir diurétique, et par conséquent dépuratif, la rend utile aussi contre les rhumatismes et certaines dermatites.


Orchis à feuilles tachetées

le tubercule contient des substances émollientes.


Orchis mâle

son tubercule contient des substances émollientes. Tenus pour aphrodisiaques, ses tubercules ont été longtemps exportés d’Asie mineure pour entrer dans des préparations pharmaceutiques (Salep).


Origan sauvage

les fleurs contiennent des substances stomachiques, carminatives, expectorantes, antiseptiques des voies respiratoires, sédatives (l’origan excite d’abord, puis calme le système nerveux).


Orpin blanc

la plante contient des substances diurétiques et hypotensives (elle fait baisser la tension artérielle). Cette propriété permet son emploi contre l’artériosclérose dont un des symptômes est souvent l’hypertension.


Oseille des Alpes

le rhizome contient des substances laxatives et diurétiques, dépuratives du foie et stimulantes de la sécrétion biliaire.


Oseille sauvage

la racine est diurétique et les feuilles sont antiscorbutiques, adoucissantes et rafraîchissantes.


Oxalis des bois

la plante contient des substances astringentes, dépuratives et diurétiques antithermiques, dégorgeantes et décongestionnantes du foie ; efficace contre les néphrites et les oliguries (diminution de l’urine).
N.B. :L’acide oxalique que la plante contient sous forme d’oxalate acide de potassium empêche l’acquisition du calcium de la part de l’organisme.


Panicaut des champs

sa racine possède des substances diurétiques, efficaces contre les calculs des reins et de la vessie, contre les rétentions d’urine, les oedémes, les ascites ainsi que pour diminuer le lait des nourrices.


Pâquerette

les fleurs contiennent des substances expectorantes, vulnéraires, sudorifiques et dépuratives.


Pariétaire officinale

les feuilles possèdent des substances expectorantes, diurétiques, pectorales, émollientes, dépuratives.


Parisette à quatre feuilles

toniques cardiaques, narcotiques et antispasmodiques.


Parnassie des marais

toute la plante contient des substances astringentes et diurétiques.


Pêcher

les feuilles sont toniques, apéritives et digestives, diaphorétiques (c’est-à-dire qu’elle stimulent la transpiration) etpurgatives. Les fleurs sont laxatives, sédatives et sudorifiques.
Les fruits contiennent des principes moins actifs et ils sont surtout indiqués pour les enfants.


Peigne de Vénus

la plante contient des substances astringentes, anti-inflammatoires et diurétiques.


Pensée des Alpes

les racines sont irritantes et vomitives. Les fleurs possèdent des substances émollientes et expectorantes des catarrhes bronchiques, béchiques, sudorifiques.


Pétasite officinale

la plante contient de l’huile essentielle, du chicotin et des tanins.


Petite Bardane

la plante contient des substances dépuratives et sudorifiques.


Petite Buglosse

les sommités et les feuilles contiennent des substances diurétiques, sudorifiques et émolientes.


Petite Centaurée commune

la plante contient des substances fébrifuges, décongestionnantes du foie, toniques amères, digestives, carminatives,apéritives et toniques de tout l’appareil digestif.


Petite Mauve

la plante contient des substances béchiques et antiinflammatoires.


Petite Oseille

plante riche en vitamine C, mais trop petite et trop amère pour être consommée.


Petite Pervenche

les feuilles contiennent des substances astringentes, dépuratives, toniques, apéritives et antidiabétiques.


Peucédan impératoire

le rhizome contient des substances carminatives, aromatiques amères, stimulantes des fonctions digestives,carminatives (elle prévient la formation des gaz dans l’intestin), adoucissantes et expectorantes, excitantes etsudorifiques.


Pied de chat dioïque

toute la plante contient des substances expectorantes et cholagogues.


Pimprenelle commune

la plante contient des substances astringentes et antihémorragiques.


Pin sylvestre

toutes les parties de cet arbre contiennent une huile essentielle riche en principes actifs qui déploient leur action bienfaisante surtout envers l’appareil respiratoire et l’appareil urinaire. C’est un antiseptique puissant de ces voies ainsi que du foie, il stimule les glandes surrénales notamment dans leur partie extérieure, celle qui sécrète les hormones sexuelles, et à l’action utilisatrice des hydrates de carbone et de l’eau et du sel.
On le préconise, partant, contre les affections de l’appareil respiratoire telles que les bronchites, les pneumonies, les rhumes, etc.; contre les affections des voies urinaires comme les cystites, les pyélites, etc.; contre les calculs biliaires et l’impuissance. En applications externes, on l’utilise contre les rhumatismes, la goutte et les bronchites avec catarrhes.


Pissenlit

les feuilles et les racines contiennent des substances diurétique, toniques, cholagogues et dépuratives.
Elle est riche en provitamine A (14 000 UI/100g) et en calcium (76 mg/100g). Elle contient également du fer, du calcium, du potassium, du sodium et de la silice.
Il serait impossible de dresser une liste des propriétés thérapeutiques attribuées au pissenlit, tant elles sont nombreuses. C’est d’ailleurs l’une des plantes comestibles et officinales les plus connues et utilisées.
Depuis bien longtemps on lui reconnaît la vertu de stimuler la fonction hépatique. Cette propriété lui a été reconnue par des savants insignes tels que Rutherford et Vignal.
On l’utilise avec succès contre les insuffisances hépatiques, les calculs de la vésicule biliaire, l’hypercholestérôlémie. certaines dermatoses en rapport avec une insuffisance hépatique, les hémorroïdes ainsi que pour combattre la constipation et l’obésité.


Plantain corne de cerf

les feuilles contiennent des substances astringentes, dépuratives et émollientes.


Plantain lancéolé

la plante contient des substances astringentes, décongestionnantes, antidysentériques et antidiarrhéiques.


Polygala commun

toute la plante contient des substances émétiques, astringentes et expectorantes, toniques, liquéfiantes des catarrhes, emménagogues.


Polygale faux buis

expectorantes du catarrhe des bronches, béchiques et galactogènes.


Polypode commun

anticatarrhales, expectorantes, laxatives et cholagogues (qui activent et stimulent la sécrétion biliaire).


Potentille dorée

toute la plante est riche en tanin et possède donc des substances astringentes et antidiarrhéiques. On l’utilise également contre l’inflammation des gencives.


Potentille rampante

les feuilles et le rhizome contiennent des substances astringentes, digestives, fébrifuges et toniques.


Potentille tormentille

le rhizome contient des substances astringentes et toniques.


Poule grasse

elle était utilisée pour cicatriser les gerçures du sein : d’où son surnom d’Herbes aux mamelles.


Prêle des champs

par voie interne, c’est un diurétique efficace ainsi qu’un bon hémostatique et un reminéralisant. Elle est précieuse lorsqu’il est nécessaire de faire augmenter le volume de l’urine [une augmentation jusqu’à 30 O/~~ a été constatée], dans l’hydropisie, les hémorragies de n’importe quelle nature [saignements du nez, hémoptysie, ulcères, etc.), dans les métrorragies, ainsi que contre les hémorragies des hémorroïdes et de l’utérus.
Elle exerce encore une action bienfaisante comme reminéralisant dans les cas de tuberculose et il ne faut pas oublier son action sur les organes producteurs de globules blancs et rouges ainsi que sa capacité de stimuler l’activité des cellules.


Primevère farineuse

les racines contiennent des substances expectorantes.


Primevère officinale

toute la plante contient des substances expectorantes antispasmodiques et antirhumatismales.
Grâce à ses propriétés antispasmodiques, expectorantes et antirhumatismales, la primevère est indiquée pour soigner les bronchites, les toux quinteuses, les céphalées et les migraines, les rhumatismes, la goutte, les vertiges et les manifestations hystériques.


Prunellier

les fruits : astringentes et antidiarrhéiques. Les fleurs : diurétiques, laxatives et dépuratives. L’écorce et les feuilles : antiasthmatiques et antidiabétiques.


Pulmonaire

émollientes des catarrhes, bronchiques, expectorantes, diurétiques et sudorifiques.


Pulsatille commune

la plante entière contient des substances analgésiques, mais aussi antispasmodiques et sédatives du système nerveux.
En usage externe, elle était utilisée contre les rhumatismes sous forme de cataplasmes de plantes fraîches.


Radis ravenelle

les graines contiennent des substances stimulantes, irritantes et antirhumatismales.


Raisin d’Amérique

la racine est émétique et purgative. Les feuilles ont les mêmes propriétés, mais moins poussées et on les utilise comme dépuratif et amincissant.


Reine des bois

toute la plante contient des substances diurétiques.


Reine des près

les fleurs, les feuilles et les sommités contiennent des substances diurétiques et antirhumatismales, fébrifuge et sudorifiques.


Renoncule des montagnes

plante autrefois utilisée contre les affections cutanées.


Renoncule ficaire

les racines et les feuilles contiennent des substances astringentes et antihémorroïdales.


Renoncule rampante

la plante contient des substances fortement émétiques.


Renouée bistorte

très riche en tanin, le rhizome contient des substances astringentes, antihémorragique et décongestionnant.


Renouée des oiseaux

toute la plante contient des substances astringentes, hémostatiques et sédatives.


Renouée persicaire

la plante contient des substances expectorantes, antidiarrhéiques et cholagoles.


Réséda jaune

la plante contient des substances vulnéraires, diurétiques et sudorifiques.


Rhododendron ferrugineux

les feuilles et les fleurs contiennent des substances diurétiques, toniques et anti-rhumatismales.


Ricin

les graines contiennent des substances laxatives et purgatives.


Romarin

stomachiques, antispasmodiques, antihystériques, emménagogues, stimulantes, toniques.


Ronce

les feuilles, bourgeons, fruits contiennent des substances astringentes. A l’usage externe, les feuilles sont vulnéraires.


Rosier des Alpes

les fleurs et les cynorrhodons contiennent des substances antiseptiques et astringentes. Les cynorrhodons sont riches en vitamine C.


Salicaire commune

les sommités et les souches radicantes contiennent des substances antidiarrhéiques, sédatives, astringentes etvulnéraires. Action spécifique contre certaines dysentries bacillaires.


Salicorne

elle contient des substances diurétiques, dépuratives et résolutives.
La salicorne est riche en iode, phosphore, calcium, silice, zinc, manganèse ainsi qu’en vitamines A, C et D.


Salicorne ligneuse

plante contenant des substances digestives, dépuratives et diurétiques.


Salsifis des prés

les racines contiennent des substances expectorantes, béchiques et dépuratives.


Sanguisorbe officinale

la plante contient des substances astringentes, anticatarrhales et carminatives (c’est-à-dire qu’elle empêche la formation des gaz dans le tube digestif)..


Saponaire faux-basilic

la plante contient des substances toniques et diurétiques.


Saponaire officinale

c’est un bon dépuratif ainsi qu’un diurétique, un diaphorétique et un vermifuge remarquable. On l’emploie contre les rhumatismes et la goutte, contre certaines dermatoses et les affections de la cavité orale (angines, aphtes, etc.).


Sauge des prés

les feuilles contiennent des substances stomachiques, toniques, amères, antispasmodiques et antisudorifiques.


Sauge glutineuse

stomachiques, toniques, apéritives, antispasmodiques et antisudorifiques. On la conseille contre les dyspepsies dues à une atonie gastro-intestinale avec des digestions lentes et difficiles, contre l’excessive transpiration des personnes affaiblies et convalescentes et la sueur anormale des mains et îles pieds. On l’a employée avec succès pour soigner certaines affections du système nerveux ‘comme les vertiges, les tremblements et les états d’anxiété.
En applications externes, c’est un bon astringent indiqué contre les leucorrhées, les aphtes de la bouche, les laryngites, les gengivites ainsi que pour laver les plaies et les ulcères.


Sauge officinale

toniques, antispasmodiques, antisudorifiques, diurétiques, antiseptiques, emménagogues.


Sauge sclarée

quoique légèrement moins prononcées, elle possède toutes les vertus de la sauge des jardins. On la considère surtout un bon tonique et stimulant de l’estomac. Elle a aussi des propriétés antisudorifiques, antispasmodiques, emménagogues et, en applications externes, cicatrisantes et bactéricides.


Scabieuse colombaire

les capitules contiennent des substances dépuratives.


Scabieuse des champs

la plante contient des substances astringentes, dépuratives et antidiarrhéiques.


Scabieuse luisante

on se servait autrefois de la plante pour soigner les maladies de peau.


Sceau de Salomon multiflore

le rhizome contient des substances expectorantes et résolutives. Les baies sont fortement émétiques et passent ainsi pour vénéneuses.


Scrofulaire noueuse

la plante contient des substances purgatives, émétiques et vermifuges.


Sénéçon commun

la plante entière contient des substances emménagogues.
Elle est utilisée en homéopathie contre les affections de la vessie, et pour les régulations hémorragiques.


Sénéçon jacobée

emménagogues, sédatives et hémostatiques. On l’utilise contre l’aménorrhée (absence des règles). la dysménorrhée (règles irrégulières et douloureuses), les troubles de la digestion, les congestions utérines et les douleurs pelviennes et lombaires qui les accompagnent.


Sisymbre officinale

la plante contient des substances diurétiques, stomachiques et expectorantes.


Soldanelle des Alpes

le rhizome contient des substances laxatives et purgatives.


Stellaire holostée

a été utilisée autrefois contre les infections locales.


Sureau noir

l’écorce possède des substances diurétiques et anti-démateuses (c’est-à-dire qu’elle élimine les accumulations de sérum dans l’organisme). Les feuilles sont laxatives, purgatives et adoucissantes (elles atténuent les inflammations).
Les fleurs sont sudorifiques, diurétiques, pectorales et légèrement laxatives.
Les baies sont laxatives, antinévralgiques et possèdent un contenu élevé de vitamines.


Sureau rouge

les baies contiennent 25-65 mg de vitamine C pour 100 g de fruits et de la pro-vitamine A.


Tamier commun

la racine contient des substances diurétiques, purgatives, vomitives et résolutives.


Tanaisie

les fleurs contiennent des substances fébrifuges, stomachiques, toniques, excitantes utérines fort énergiques,vermifuges.


Thym

les feuilles et les sommités contiennent des substances stimulantes et antiseptiques.


Thym commun

le thym contient une huile essentielle, très aromatique qui lui confère des vertus antiseptiques, toniques, stomachiques et digestives ainsi que sédatives, antispasmodiques, balsamiques et expectorantes.


Thym serpolet

toute la plante contient des substances balsamiques, béchiques, expectorantes, antiseptiques, antibiotiques,stomachiques, digestives et apéritives.


Tilleul à grandes feuilles

la fleur contient des substances sudorifiques et diurétiques. Elle est employée aussi pour lutter contre le rhume ou comme calmant (facilite le sommeil).


Trèfle des Alpes

la racine contient des substancesexpectorantes proches de celles contenues dans la racine de la réglisse (Glycirrhiza glabra).


Trèfle des prés

les fleurs contiennet des substances anti-inflammatoires et antianémiques.


Trolle

son rhizome contient des substances révulsives.


Tussilage

les feuilles et les capitules contiennent des substances bronchiques, béchiques, expectorantes, émollientes des catarrhes.
Les feuilles sont utilisées sur les piqûres d’insectes et les plaies.


Valériane des montagnes

sa racine contient des substances sédatives ; certaines populations alpines préparent ces racines macérées dans du vin blanc.


Valériane officinale

les souches et racines contiennent des substances sédatives pour les nerfs et antispasmodique.


Vératre blanc

sa racine contient des substances antispasmodiques, émétiques, cathartiques violentes.


Verge d’or

la plante contient des substances diurétiques et astringentes, expectorantes, diurétiques et cicatrisante.
Cette plante jouit d’une large réputation pour son efficacité contre toutes les affections des voies urinaires. On la recommande principalement contre les cystites, les néphrites calculeuses, l’oligurie (diminution de la quantité d’urine) et l’hydropisie. En plus que diurétique, c’est aussi un bon dépuratif du sang car elle facilite l’élimination de l’urée et du cholestérol. On l’utilise encore avec succès contre la coutte, les affections du foie, l’incontinence d’urine et les entérites.


Véronique officinale

la plante entière contient des substances stimulantes, toniques, stomachiques, digestives et expectorantes.


Verveine officinale

la plante contient des substances toniques, sédatives, antispasmodiques, fébrifuges, antirhumatismales stomachiques, fortifiantes et préparatoires de l’accouchement.


Violette des bois

la plante contient des substances béchiques et sudorifiques.


Violette tricolore

la plante contient des substances dépuratives du sang, diurétiques, adoucissantes, expectorantes, béchiques et diaphorétiques.


Vipérine

les tiges florales contiennent des substances diurétiques, sudorifiques, dépuratives et adoucissantes.


 

source

http://plantes.sauvages.free.fr/pages_medecine/index.html

l’huile de pépins de pamplemousse …un puissant antibiotique naturel

Publié le 16 février 2009 dans Médecines nouvelles

Depuis un certain temps, on ne cesse d’entendre des lamentations à propos des nouvelles résistances aux antibiotiques, mais, est-ce bien grave, alors que l’on connaît les dégâts qu’ils génèrent au sein des organismes. Déjà, nous avions élaboré un dossier: « Huile essentielles au secours des antibiotiques » mettant l’accent sur la non accoutumance à leurs puissants effets. Nous étions dans la bonne direction car vient d’apparaître un nouveau « Zorro » de l’infection et de l’inflammation, l’huile de pépins de grapefruit, c’est-à-dire de pamplemousse.

Historique

La découverte eut lieu en 1980, sur un tas de compost. En effet, un jardinier découvrit un jour que les pépins de pamplemousse de son compost ne pourrissaient pas. Or, ce jardinier était aussi médecin physicien, lauréat du prix Einstein et immunobiologiste. Son nom: le Dr Jacob Harich, résidant en Floride. Derechef, le phénomène fut reproduit dans son laboratoire où il apparut rapidement que les graines de pamplemousse recelaient une substance à la fois plus puissante et moins nocive que tout antibiotique connu.

Des recherches furent entreprises à l’institut Pasteur, l’institut pour la micro-écologie de Hebon en Allemagne et la Southern Research Institute aux USA. Un incroyable spectre d’actions fut mis en évidence à la fois sur les bactéries, les virus, les levures et les champignons, ainsi que divers parasites, alors que l’action des antibiotiques conventionnels se limite aux bactéries.

En 1990, le Dr Allan Sachs de Woodstock N.Y. Reprenant les études du Dr Harich se demanda s’il n’avait pas découvert l’antimicrobien parfait.

Les propriétés spécifiques du produit

L’action de l’extrait de pépins de pamplemousse s’étend à environ 800 souches de bactéries et de virus, et à environ 100 souches de champignons, ainsi qu’à un très grand nombre de parasites unicellulaires. C’est un score unique.

– Son action anti-microbienne se développe à une concentration moyenne de 1000 pmm (parts par million) ce qui correspond à 8 gouttes par verre d’eau environ.

– Des essais comparatifs en concurrence avec 30 antibiotiques puissants et 18 antimycotiques ont été établis par des équipes de recherche internationales. Dans chaque essais, l’huile de pépins de pamplemousse étant d’un effet équivalent ou supérieur sur les souches présentes.

– Le produit est dépourvu de toxicité. Il faudrait absorber 4000 fois la dose normale pour atteindre des effets d’empoisonnement.

– L’extrait de pépins de pamplemousse aide les défenses immunitaires, alors que les antibiotiques classiques les inhibent.

– Au niveau intestinal, alors que l’extrait des pépins de pamplemousse inhibe les bactéries nocives, il ne touche absolument pas aux indispensables bifidus et ne diminue que très peu les lacto-bactéries. De plus, l’ensemble de la flore se trouve améliorée.

– Normalement, ce produit ne fait l’objet d’aucune réaction allergique.

Néanmoins, selon les statistiques, il y a environ 4% des personnes qui présentent une allergie aux agrumes en général. Dans ce cas, ces personnes doivent commencer par des doses minimales.

Les applications thérapeutiques

L’huile de pépins de pamplemousse est utilisée depuis plusieurs années déjà aux Etats-Unis, dans les pays scandinaves et il se trouve actuellement dans toutes les boutiques diététiques suisses où elle connaît un grand succès.

On l’utilise dans :

– les maladies gastro-intestinales 
- les infestations par levures
- les refroidissements en tous genres
- les infections ORL
- les mycoses de la peau et ongles
- les infections urinaires
- les déficiences immunitaires même graves
- la fatigue chronique 
- les candidoses
- les diarrhées 
- les grippes 
- les mycoses
- les pellicules
- les verrues
- les excès de transpiration 
- les eczémas
- les gingivites
- les intoxications alimentaires
- le choléra
- la désinfection des blessures
- la désinfection de l’eau à boire
- L’hélicobacter Pylori est responsable des gastrites et ulcères d’estomac.
Une étude anglaise a montré que 20% des personnes de 20 ans, 40% des personnes de 40 ans et 60% des personnes de 60 ans sont touchées. Lutilisation de l’extrait de pépins de pamplemousse peut abaisser la concentration des hélicobacter à moins de 1 pour 1000.

– Le Candida Albicans et autres mycoses ont tellement proliféré depuis 10 ans que la moitié de la population occidentale est atteinte. Les antibiotiques, la cortisone, la pollution alimentaire en sont la cause. Les troubles consécutifs au Candida Albicans sont très variés : ballonnements, diarrhées, colite, ulcères gastro-intestinaux, troubles menstruels, stérilité, fibroses, trouble de la prostate, allergies, troubles hormonaux, troubles cardiaques, douleurs articulaires, maux de tête, migraines, perte de mémoire, sautes d’humeur, asthme, sinusite, problèmes rénaux, fluctuation glycémique, gastrite. 7000 à 12000 personnes mourraient en Allemagne chaque année des suites de Candida Albicans. Jusqu’ici, cette atteinte était très difficile à soigner. Le Dr Léo Galland de New-York a traité par l’extrait de pépins de pamplemousse 297 personnes. Seuls 2 personnes ne guérirent pas.

Prescription recommandée pour traiter l’hélicobacter Pylori et le Candida Albicans :

1ère semaine : 6 à 18 gouttes 1 fois par jour
2ème semaine : 6 à 18 gouttes 2 fois par jour
3ème semaine : 6 à 18 gouttes 3 fois par jour
Toujours dans de l’eau, durée 1 à 3 mois.

Application aux animaux

Au Danemark, on utilise ce produit pour l’élevage biologique des porcs, des vaches et des chevaux, sous forme de poudre, dans les maladies épidémiques et infectieuses. Au Pérou, les alpagas qui fournissent une laine de qualité, sont des animaux très fragiles. On a réduit grâce à l’extrait de pépins de pamplemousse la mortalité de 50% à 2%.

Pour les animaux domestiques, de nombreuses personnes utilisent ce produit avec succès, comme vermifuge contre poux, puces, tiques et les mycoses.

Pour tous les problèmes de mycoses, maladies bactériennes, épidémies, blessures, il est possible de préparer une solution à pulvériser à raison de 60 à 80 gouttes par litre d’eau. Cette pulvérisation peut être aussi utilisée pour les maladies des sabots
des chevaux, moutons, vaches, etc. en saison humide.
Pour la désinfection des étables, 10 ml d’extrait pour 10 litres d’eau.
Pour les maladies des aquarium et les algues, 10 gouttes par litre d’eau.

Application aux plantes

Dans les pays chauds, la conservation des fruits et légumes pose un gros problème (pourriture, moisissure). Ce produit a trouvé un grand champ d’application dépourvu de toxicité et très efficace, y compris pour la désinfection des viandes, des poissons et des céréales. La conservation peut ainsi être multipliée par 3 ou par 4.
Les agriculteurs danois se servent de l’extrait pour lutter contre les ravageurs dans les champs de pommes de terre, de carottes et de poireaux.

Contre les pucerons et divers prédateurs, champignons, moisissures, etc. une pulvérisation à raison de 6 à 8 gouttes par litre d’eau; d’autres concentrations peuvent être envisagées selon les cas.

Applications diverses

– Dans l’industrie cosmétique, on commence à utiliser l’extrait de pépins de pamplemousse pour remplacer les produits chimiques de conservation souvent toxiques.
- Des essais concluants ont été effectués dans les hôpitaux dans la désinfection des locaux de la lingerie, la stérilisation des blocs opératoires et appareils médicaux. On aurait donc la parade aux maladies nosocomiales dues aux souches résistantes aux antibiotiques.
- Des tests post-opératoires sur la désinfection de la peau donnent un résultat de pouvoir germicide de 100% avec l’extrait de pépins de pamplemousse, contre 72% avec l’alcool.
- L’extrait de pépins de pamplemousse peut avantageusement remplacer le chlore dans l’eau potable, celui-ci étant très toxique. John R. Curson, du service de l’environnement d’Amadella (USA) a démontré que l’adjonction de 350 litres d’extrait dans un million de litres d’eau faisait baisser d’une façon durable le nombre de colibacilles fécaux à 1 pour 100 ml alors que la norme autorisée est de 200 pour 100 ml.
- En Thaïlande et en Amérique du Sud, on a commencé à introduire ce mode d’assainissement de l’eau dans les piscines à la place du chlore.

Nota : Il est à noter que le produit a été déclaré non éco-toxique par la FDA et 5 ans d’études américaines ont prouvé sa parfaite biodégradabilité.

La composition du produit :

Il est important que l’extrait soit issu de pamplemousses biologiques, ce qui doit être notifié sur le flacon. En lotion, la dénomination du fruit est Citrus Paradisii. C’est un agrume. L’analyse chimique de l’extrait fait apparaître des biflavonoïdes et
glucosides.

Usage interne :

Posologie moyenne : 6 à 30 gouttes d’extrait 2 à 3 fois, bien mélanger dans un verre d’eau.
Le goût étant assez amer, on peut le diluer dans du jus de fruit. Commencer avec des doses minimales en prévision des réactions d’élimination trop violentes.
Pour les voyageurs des pays tropicaux, il est indispensable de désinfecter l’eau locale qui peut entraîner dysenterie, embiases, choléra, typhus ou para-typhus.

Les maladies parasitaires, des vers au protozoaires On en dénombre plus de 130 donnant des troubles variés, en particulier sur le psychisme et sur le caractère.
Le traitement curatif est le même que cité plus haut.

– A noter : de nombreuses allergies sont dues à la présence de parasites intestinaux.

Usage externe :

– Aphtes : rinçage de la bouche avec 20 gouttes dans un verre d’eau

– Mauvaise haleine : idem 
- Muguet : (mycose buccale) : idem
- Herpès des lèvres : 3 à 4 gouttes dans une cuillère à soupe d’huile.

Badigeonner.

– Lèvres gercées : idem
- Gingivite : rincer la bouche et masser les gencives avec 20 gouttes du produit dans 1 verre d’eau. Tremper la brosse dans le mélange pour désinfection.
- Toux, angine : gargarisme avec le même mélange que ci-dessus.
- Mycose auriculaire : appliquer le mélange de 3-4 gouttes pour une cuillère à soupe avec un coton-tige.
- Entretien du cuir chevelu (pellicules…) : ajouter 10 à 20 gouttes de produit dans la main avec la portion de shampooing.
- Tiques : appliquer une goutte pure sur la tique.
- Verrues : idem 2 fois par jour sur les verrues.
- Mycose : application d’extrait pur dilué dans un peu de glycérine, 2 fois par jour jusqu’à guérison complète.
- Infection vaginale – mycose vaginale : ne pas laver au savon. Pratiquer des injections avec 2 à 6 gouttes d’extrait de pépin dans 1/4 de litre d’eau tiède. Y ajouter 5 gouttes de teinture mère d’ecchinacea.
On peut aussi imbiber un tampax en diluant les mêmes quantités de produit dans 1 cuillère à soupe d’huile de sésame. Mise en place : 3 heures par jour

Source : Extrait du magazine « Vérités Santé pratique » n° 24

Vous avez aimé l’article? Partagez-le:

L’Huile Essentielle Contre La Chute De Cheveux

http://www.mon-huil-essentielle.com/

Posted by yannou974 on août 5, 2011

logo

L’huile essentielle est utilisée comme traitement efficace contre la chute de cheveux. La peut arriver à n’importe qui, que vous soyez un homme ou une femme. Elle peut arriver a n’importe quel âge aussi. Plusieurs raisons peuvent causer cette , telles que: les maladies, les changements hormonaux, le régime de pauvres, le choc émotionnel, l’accouchement, les médicaments, et bien plus encore…

 

huile essentielle chute de cheveuxL’ est utilisée contre la chute de cheveux

L’huile essentielle stimule la croissance de cheveux en nourrissant le cuir chevelu. En massant votre cuir chevelu avec de l’huile essentielle cela favorisera la circulation sanguine de celui ci, et par conséquent la croissance de cheveux.

Parmi les huiles essentielles les plus populaires utilisées contre la chute de cheveux on y trouve: la lavande, le romarin, le bois de cèdre, la camomille, le jojoba, le basilic et le thym. L’huile essentielle peut être utilisée sur tous les types de cheveux.

Voici quelques recettes maisons a base d’huile essentielle pour créer votre remède contre la chute de cheveux.

Recette a base d’huile essentielle contre la chute de cheveux.

Mélangez 2 gouttes d’huile essentielle de thym avec 2 gouttes d’HE de bois de cèdre, 3 gouttes de lavande, et 3 gouttes de romarin dans un petit pot de verre.
Ensuite ajoutez 1/2 cuillère a café (2.5 ML) de jojoba et 4 cuillères a café (20 ML) de pépin de raisin.
Mélangez bien le tout.

Le soir, avant de dormir, mettez quelques gouttes de ce mélange sur votre cuir chevelu. Massez bien la zone sans cheveux pendant au moins 2 minutes. Enveloppez votre tête dans une serviette chaude et laissez la durant toute la nuit.

Le lendemain matin, rincez bien votre cuir chevelu avec votre shampoing favori.

Cette recette d’huile essentielle devrait agir rapidement contre la chute de cheveux.

 

Recette d’huile essentielle pour la croissance de cheveux.

Mélangez 10 gouttes de romarin, 10 gouttes de lavande, 5 gouttes de basilic et 4 gouttes de jojoba. Mélangez bien le tout dans un petit pot.
Massez ensuite votre cuir chevelu avec cette recette avant de dormir. Vous pouvez aussi en mettre sur votre brosse a cheveux, et brossez vos cheveux vigoureusement.

 

Recette maison pour les cheveux.

Mélangez 1 tasse de gel d’aloès verra, 4 cuillères a soupe de vinaigre de cidre de pomme, 1 cuillère a soupe de teinture d’orties, 1/2 cuillère a cafe de romarin, et une 1/2 cuillère a cafe d’huile essentielle de vitamine E.
Mélangez le tout afin d’avoir une texture douce.
Mettez la sur le bout de vos doigts.
Avec un mouvement circulaire, massez bien votre cuir chevelu.
Enroulez une serviette atour de votre tête pendant 30 minutes.
Lavez et rincez.

 

Vous pouvez choisir parmi ces 3 remèdes a base d’huile essentielle, celui qui vous semble le plus facile a utiliser, ou a fabriquer pour lutter contre la chute de cheveux.

Des fiches pratiques en cadeau…

un site tres intéressant à découvrir :

http://www.mon-aromatherapie.com/

27 février 2009
AUTEUR : mon aromatherapie

illu_cadeaub

u

On vous a concocté des fiches pratiques …

Téléchargez les gratuitement !

Chaque fiche vous informe sur une huile essentielle et contient quelques recettes……

Les fiches pratiques de Pranarôm vous permettent de découvrir en un coup d’oeil une huile essentielle et ses applications en aromathérapie. Recettes simples pour la santé ou le bien-être.

Elles sont gratuites. Téléchargez-les dès maintenant!

Fiche n°1 – L’essence de Citron

Fiche n°2 – L’huile essentielle de lavande aspic

Fiche n°3 – L’huile essentielle de mandravasarotra (saro)

Fiche n°4 – L’huile essentielle de niaouli

Fiche n°5 – L’huile essentielle de menthe poivrée

Fiche n°6 – L’huile essentielle d’Ylang-Ylang

Fiche n°7 – L’huile essentielle de cannelle

Fiche n°8 – L’huile essentielle de citronnelle de Java

Aromatherapie une alternative a la medecine conventionnelle, contre les douleurs et maux du quotidien

 Posted by Whitney Crossroads on November 4, 2011 at 8:40 AM

En France comme à l’étranger, un mal apparemment bénin mais survenant très fréquemment, affecte des millions de personnes à travers le monde de façon plus ou moins régulière. Ce mal, malheureusement connu de tous au moins une fois, est le mal de tête. Cependant, de bonnes alternatives à l’utilisation de médicaments à action « chimique » existent, avec des effets formidables. L’huile essentielle de menthe poivrée (mentha piperita est le nom latin que vous allez principalement trouver sur les étiquettes pour définir le type de menthe poivrée) est un exemple intéressant que l’aromathérapie (utilisation de l’extrait aromatique des plantes à visée médicale) peut nous fournir. Ses actions ne s’arrêtent pas uniquement aux céphalées, mais aussi à de nombreux « maux du quotidien » comme les nausées, douleurs articulaires… C’est une des plus anciennes plantes utilisées en médecine depuis maintenant des millénaires et qui a fait l’objet de nombreuses études cliniques et scientifiques (1), (2) pour ses propriétés incroyables.

L’aromathérapie en quelques mots

Vous allez certainement me demander quelle est la définition exacte d’une huile essentielle, même si l’on sait tous plus ou moins ce que c’est, il est intéressant de la définir précisément pour bien comprendre son fonctionnement et ses actions multiples. L’huile essentielle est le principe actif (ensemble des composants possédant un effet thérapeutique) qui est récolté par distillation à la vapeur de la plante fraîche, et qui est donc extrêmement concentré. Il est parfois nécessaire de recourir à plusieurs tonnes de plantes pour obtenir un litre d’huile essentielle (3).

Les huiles essentielles sont souvent mélangées avec des huiles végétales du fait de leur concentration très élevée (je reviendrai plus tard sur les précautions à prendre car il y en a, ce n’est pas anodin). Voici la définition d’une huile végétale (4) « permet une meilleure diffusion gastrique du mélange et diminue l’agressivité possible des huiles essentielles chémotypées sur les muqueuses ».

Les différentes voies d’utilisation des huiles essentielles

Il existe 3 façons différentes de « prendre » des huiles essentielles (le mode d’administration et les doses varient d’une huile à une autre).

  1. Par ingestion sur du pain complet (à indice glycémique plus bas que le pain blanc, donc à effet anticancer) ou tout autre support. On utilise ici du pain comme intermédiaire pour diminuer la concentration de l’huile (sans diminuer la quantité ingérée) et ainsi éviter tout risque de brûlure interne si l’ingestion est faite directement. Il ne faut pas les mettre dans un liquide car les huiles ne sont pas solubles.
  2. Par massage sur le corps mais jamais sur une zone trop étendue par l’intermédiaire d’une huile végétale (dilution à 20%, soit 2 gouttes d’huile essentielle pour 10 gouttes d’huile végétale). Le massage est nécessaire car il va permettre au principe actif de pénétrer directement dans la peau et d’allerensuite dans la circulation sanguine pour produire son effet. L’action est moindre quand l’huile est utilisée dans le bain. Dans la majorité des cas présentés ci-dessous, il vaut mieux appliquer la menthe poivrée directement sur la peau sans une huile végétale pour une action plus directe. Cependant, certaines personnes étant plus sensibles, elles pourront ressentir des brûlures, et dans ce cas précis, mélangez la menthe poivrée avec une huile végétale de millepertuis (dans le cas des maux de tête) ou de l’huile d’olive que vous avez plus facilement à portée de main.
  3. Cette méthode ne concerne pas ou peu la menthe poivrée, mais il est possible de diffuser les huiles dans les pièces de la maison par l’intermédiaire d’un diffuseur qui mettra en suspension des microgouttelettes (à froid pour éviter de dénaturer les huiles).

Les précautions à prendre avant l’utilisation

En effet, ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il ne faut pas faire attention à son utilisation. L’automédication de toutes sortes se développe fortement de nos jours mais cela n’est pas sans risques donc autant se prémunir contre toute déviance possible. Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à poser des questions à votre pharmacien ou herboriste le plus proche, qui saura vous donner des informations complémentaires.

Du fait de la teneur élevée en principe actif, il est nécessaire de mélanger l’huile essentielle avec une huile végétale, comme vu précédemment, dans la majorité des cas pour éviter de brûler la peau (on voit ici la puissance que peuvent avoir les huiles essentielles avec seulement quelques gouttes). Il ne faut pas non plus appliquer les huiles essentielles sur les muqueuses. Par principe de précaution, il est important de ne pas en donner aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans, du fait de la toxicité potentielle qu’elles peuvent avoir. Il est aussi conseillé de ne pas en faire une consommation trop importante pour les mêmes raisons, et d’espacer les prises en évitant d’en prendre tous les jours sur une durée supérieure à une semaine, surtout dans le cas d’une ingestion. Enfin, il faut savoir rester dans les limites du raisonnable en toutes choses et donc les consommer avec parcimonie.

Il est aussi conseillé de les conserver à l’abri de la lumière pour éviter toute dégradation, à une température constante aux alentours de 20°C, et dans leur flacon d’origine bien fermé. La conservation dans ces conditions est supérieure à 5 ans.

La menthe poivrée, diverses applications pour les maux quotidiens

Maux de tête, nausées, mauvaise haleine, digestion difficile, hypotension… voici une partie des applications multiples de la menthe poivrée, véritable pharmacie à elle seule (en effet, il est toujours bon d’en avoir à proximité).

Dans le cas de maux de tête, il suffit d’en déposer 2 gouttes sur l’index et de se masser les tempes et l’ensemble du front en faisant très attention de ne pas s’en mettre dans les yeux car cela provoque des brûlures (dans ce cas, rincez abondamment à l’huile d’olive, par exemple, et demandez conseil rapidement à votre pharmacien/médecin). Il provoque un effet vasodilatateur (dilatation des vaisseaux), ralentissant la circulation sanguine donc provoquant un effet calmant. Le résultat est rapide (au bout de quelques minutes déjà vous allez ressentir les premières sensations de froid) et surtout, c’est ce qu’on lui demande, vous en percevrez l’efficacité. Dans la continuité des applications de la menthe poivrée, une autre huile essentielle a un effet fantastique (et le mot n’est pas exagéré;) sur les maux de tête, c’est l’huile essentielle de gaulthérie, qui mélangée avec de l’huile végétale de millepertuis, a un effet à la fois rapide et très efficace.

Dans les cas de mauvaise haleinenausées (d’une efficacité incomparable) etproblèmes digestifs de tous ordres (vomissements, flatulence, digestion difficile…;), mettez-en une à 2 gouttes sur du pain complet et mangez le tout (ne pas dépasser 3 prises par jour). L’effet est quasi immédiat et vous allez avoir une haleine fraîche pendant plusieurs heures (oui vous lisez bien, plusieurs heures, et aucun « bonbon » ou autre « médicament » vendu contre la mauvaise haleine, ne sera aussi efficace et d’une durée aussi longue). Vous pouvez même effectuer un test intéressant : massez-vous la voûte plantaire en mettant de l’huile essentielle de menthe poivrée, et au bout de quelques minutes, vous aurez une haleine de menthe tellement la diffusion dans le corps est importante.

Contre la toux, il est possible d’appliquer en massage 2 gouttes de menthe poivrée sur le thorax pour libérer les bronches du fait de l’action du menthol contenu dans l’huile.

Il possède aussi une application contre les traumatismes bénins par massage sur la zone concernée, comme énoncé dans le magazine professionnel, Profession Kiné (5) « le mécanisme d’action du menthol, en déclenchant une sensation de froid, entraîne une analgésie (interruption de la douleur) locale significative d’ailleurs appréciée de tous les kinés du sport ayant à soulager rapidement les compétiteurs sportifs souffrant d’un traumatisme bénin. »

Je vous recommande l’utilisation d’huiles essentielles BIO, car il est préférable d’éviter le plus possible tout contact avec des agents chimiques d’autant plus qu’elles vont être ingérées, appliquées sur la peau ou respirées. Vous pouvez acheter ces produits BIO dans les magasins Nature et Découvertes, mais aussi dans la plupart des magasins BIO, herboristeries et pharmacies. Le prix est très raisonnable puisque un flacon contenant 10 ml (environ 200 gouttes) de menthe poivrée coûte 5 à 6 euros, et en formule BIOlogique environ 13 euros, et avec cette contenance vous en avez pour au moins un an d’utilisation.

Les multiples applications de l’aromathérapie

Il existe, en effet, une huile essentielle pour la majorité des maux du quotidien. Attention cependant, à ne pas substituer votre traitement médical par des huiles essentielles sans en avoir parlé au préalable à votre médecin, car lui seul sera à même de savoir s’il est possible de modifier votre traitement par un autre. La médecine traditionnelle est formidable mais ne remplace pas non plus la médecine conventionnelle, elle intervient en complément. Un bon équilibre et une bonne hygiène de vie permettent d’optimiser nos « chances » d’être en bonne santé.

La menthe poivrée a donc encore de longs jours devant elle, vu la multitude de propriétés médicales qu’elle possède et les études scientifiques qui en valident les actions.

  1. Göbel H et al. Effect of peppermint and eucalyptus oil preparations on neurophysiological and experimental algesimetric headache parameters.Cephalalgia, 1994, 14:228-234
  2. Dew MJ, Evans BK, Rhodes J. Peppermint oil for the irritable bowel syndrome: a multicentre trial. British Journal of Clinical Practice, 1984, 38:394, 398
  3. Tiré de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_essentielle
  4. Tiré du guide les « Huiles essentielles chémotypées » de A. Zhiri, D. Baudoux et M. L. Breda aux Editions Inspir Development
  5. « Profession Kiné » de septembre – octobre – novembre 2011 par le Dr Michel Faucon, pharmacien aromatologue, pages 60 à 62

Pour plus d’informations : http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js4927e/20.html(site en anglais)

source  http://www.whitneycrossroads.com/apps/blog/entries/show/10036818-aromatherapie-une-alternative-a-la-medecine-conventionnelle-contre-les-douleurs-et-maux-du-quotidien

Produits naturels pour lutter contre les puces et autres conseils

Conseils pour lutter naturellement contre les puces et les insectes

Non aux produits toxiques, polluants et testés sur les animaux !
Il est possible de se passer de produits chimiques anti-puces en ayant recours à quelques alternatives naturelles, simples et efficaces !

Les produits anti-puces classiques sont dangereux pour la santé de nos animaux et plus particulièrement pour le chat qui y est beaucoup plus sensible que le chien. Ils sont aussi délétères pour la santé de lhomme. Lanimal se lèche, lhomme ou lenfant le caresse et porte parfois les mains à la bouche. Ces produits (qui contiennent des organophosphates comme le diazinon et le chlorpyrifos ; des carbamates ; des organochlorés comme le dichlorophène et le DDT) polluent aussi lenvironnement et sont testés inutilement sur dautres animaux comme chacun sait ! Acheter lun de ces produits chimiques revient donc à cautionner ce genre de pratique !

Ainsi savez-vous que dans le produit FRONTLINE, il y a du Fipronil qui est une molécule très toxique (pour lhomme et lanimal et qui est classée comme cancérigène) du Régent (produit par BASF et utilisé en agriculture avec le Gaucho pour la culture du mais et du tournesol…) ?

Des solutions naturelles « sans cruauté » et végétales existent pourtant.

On dit quun animal en bonne santé et avec une peau en bon état nest en général pas infesté de puces et de tiques. Lui apporter des soins externes réguliers (brossage par ex) et lui donner une nourriture équilibrée et vivante, riche en anti-oxydants et en enzymes, le protégera donc des attaques parasitaires.

Certains aliments sont réputés pour être des « aliments anti-puces » :

La levure de bière, riche en vitamines du groupe B et en zinc.

Lail (riche en soufre) et les autres aliments soufrés contribuent à éloigner les puces de lanimal.

On peut même utiliser la levure en saupoudrage sur le poil, mais dautres remèdes externes plus efficaces existent !

Le vinaigre a la propriété de faire fuir les puces et plus particulièrement le vinaigre de lavande (connu déjà comme produit anti-poux). Les huiles essentielles aussi font partie de larsenal anti-puces. Voici donc quelques recettes à faire soi- même : elles sont simples à réaliser, économiques, écologiques et « sans cruauté ». Bref que des avantages !

On peut faire soi-même un shampoing anti- puces en ajoutant quelques gouttes dhuiles essentielles (H.E) anti-parasitaires comme : Le citron
Leucalyptus
La lavande
La menthe
Le neem
Le romarin
Ou le tea tree(arbre à thé) – dans le flacon

On peut faire soi-même une lotion de la façon suivante :
Verser 4 c à soupe de vinaigre de cidre … dans un vaporisateur de 200ml, plusieurs gouttes (5 à 15 selon que cest un chat ou un chien – voir remarque sur les H.E plus bas) dH.E deucalyptus (ou de lavande) et de menthe et remplir le reste deau de source.
Toujours bien agiter avant lemploi. Ne pas pulvériser près des yeux.
Déposer quelques gouttes dH.E sur un collier en tissu est une autre solution.

La lotion anti-puces et anti-insectes sutilise aussi pour lenvironnement pour faire fuir les insectes et pour désodoriser et assainir. On peut également utiliser pour lenvironnement une H.E de géranium réputée pour faire fuir les mouches, les moustiques, etc.

On peut faire soi-même un déodorant pour accessoires (coussins, panier,etc) :
mettre 15 à 25 gouttes dH.E de cannelle, de girofle, de pamplemousse et de menthe dans 200 ml deau additionné de 3 c à soupe de vinaigre. Agiter avant lemploi. Les H.E ont des propriétés antiseptiques et bactéricides reconnues.

Note :Les huiles essentielles (uniquement en usage externe) sont à utiliser avec précaution chez lanimal qui y est beaucoup plus sensible que lêtre humain (surtout le chat) et ne doivent jamais être utilisées pures sur la peau mais diluées. Ces huiles essentielles sont notamment distribuées par les laboratoires Gravier, Herbes et Traditions, Pur et Simple et Neways qui nutilisent pas lanimal pour tester leurs produits et chez qui vous trouverez aussi des shampoings. On trouve aussi les H.E dans tous les magasins … et les pharmacies.

Les labos Gravier ont 3 shampoings pour les animaux dont un pour lutter contre les puces. … labogravier …

Pur et Simple, redon, 47 290 beaugas, france (pas de site internet). Il y a de lhuile de Neem et beaucoup dautres produits à un prix raisonnable.

Newaysshampoing Silken pour humains et animaux) : … dynavit …

Enfin noubliez pas que le bain et le peigne anti-puces suivi dune lotion vinaigrée -qui rend aussi le poil brillant- est une autre méthode pour se débarrasser ou prévenir lapparition de parasites.

Leau savonneuse marche aussi très bien (savon liquide chez Pur et Simple par ex) : utiliser un peigne anti-puces et tremper le régulièrement dans leau savonneuse après chaque passage.

Et traiter lenvironnement est indispensable – les puces passant la plupart de leur temps à lextérieur et non sur lanimal !

Rédaction : Kristine Wrobel

Complément dinfo:

Dorwest Herbs propose une gamme professionnelle de remèdes aux plantes et de compléments naturels diététiques pour chiens et chats.

Dorwest Herbs est une gamme professionnelle de remèdes aux plantes et de compléments naturels diététiques pour chiens et chats. Ils sont membres de la « British Medecine Association » de la « Société des Médecines Naturelles » et de « lOffice National de la Santé Animale. » pour visiter leur site et consulter leur gamme de produits, cliquez ICI

*** _ Liens ci-dessous, où j’ai trouvé ces infos:

… … veganimal.info/article.php3?id_article=257

… … veganimal.info/rubrique.php3?id_rubrique=41

… … veganimal.info/article.php3?id_article=256


roséedusoir

Huile Essentielle : définitions

Définition d’une huile essentielle :

Une huile essentielle est un extrait de plante aromatique liquide, concentré et complexe, obtenu par distillation par entraînement à la vapeur d’eau de plantes aromatiques ou d’organe de cette plante (fleur, feuille, bois, racine, écorce, fruit,…). Une huile essentielle est l’essence distillée de la plante aromatique. Elle est composée d’une centaine de molécules terpéniques et aromatiques particulièrement actives et originales pour la santé au quotidien.

Histoire et origine des huiles essentielles :

Reconnues pour leurs propriétés thérapeutiques et utilisées depuis des millénaires en Chine (cannelle, anis, gingembre), en Inde, au Moyen Orient (origan, pins, carvi ou fenouil…), en Egypte, en Grèce, en Amérique (Aztèques, Mayas, Incas : bois de rose, de Hô, rose musquée du chili) et en Afrique (encens, myrrhe, katafray et ravintsara), les huiles essentielles tombent dans l’oubli au Moyen Age. Il faudra attendre l’arrivée des Arabes (Avicenne, Ibn Sinna invente la distillation à proprement parler)  pour assister à un nouvel essor de la médecine par les plantes qui retrouvent alors une place de choix dans l’arsenal thérapeutique de l’époque. L’extraction des huiles essentielles par distillation à la vapeur d’eau naît réellement à l’époque de la révolution industrielle et permet le développement de produits alimentaires et de parfums. Les véritables “pères“ de l’aromathérapie sont Gattefossé puis Valnet et ses disciples. Au début du XXième siècle, R.M.Gattefossé, pionnier de la parfumerie moderne qui, se brûlant les mains lors d’une explosion dans son laboratoire, a le réflexe génial de plonger ses mains dans un récipient rempli d’huile essentielle de lavande. Soulagé instantanément, sa plaie guérit avec une rapidité déconcertante. Etonné par ce résultat, il décide d’étudier les huiles essentielles et leurs propriétés. L’aromathérapie moderne était née. Aujourd’hui, des médecins (Valnet, Duraffourd, Lapraz, d’Hervincourt, Belaiche) et des chercheurs de haut niveau (P. Franchomme), des pharmaciens (D. Baudoux) ont définitivement assis la réputation, l’efficacité et l’extraordinaire richesse des huiles essentielles.

Les critères de qualité des huiles essentielles :

Des critères de qualité stricts doivent guider l’achat de l’huile essentielle utilisée pour la santé:

1 – La certification botanique : l’appellation de la plante doit préciser le genre, l’espèce, la sous-espèce, le cultivar afin d’éliminer le risque d’erreur issu de noms vernaculaires locaux.

2 – L’origine géographique : le nom du pays ou d’une région apporte des précisions intéressantes sur le biotope (facteurs environnementaux) de la plante aromatique et déterminera une composition biochimique particulière.

3 – Le mode de récolte ou culture : cette précision vous dira si la plante est sauvage ou cultivée et issue d’une culture biologique (avec label bio affiché) ou non.

4 – Le stade de développement botanique : les caractéristiques de la composition biochimique de l’huile essentielle dépendent parfois du stade de développement végétal: moment de la cueillette avant, pendant ou après la floraison.

5 – L’organe distillé (ou expressé pour la famille des citrus) : la composition biochimique des huiles essentielles varie en fonction de la partie ou de l’organe de la plante distillée. L’écorce de cannelle de Ceylan ne contient pas la même essence que les feuilles du même arbre.

6 – Le mode d’extraction : le mode d’extraction: expression à froid, hydrodistillation, distillation par entraînement à la vapeur d’eau influence aussi la composition de l’huile essentielle.

7 – Le chémotype : l’analyse chromatographique en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse apportera les précisions fondamentales quant aux molécules particulières et spécifiques rencontrées dans les huiles essentielles.

De l’essence à l’huile essentielle:

De nombreux procédés sont utilisés pour l’extraction des substances aromatiques. Cette opération est des plus difficiles et des plus délicates puisqu’elle a pour but de capter les produits les plus subtils et les plus fragiles élaborés par le végétal et ce, sans en altérer la qualité. Les huiles essentielles sont l’essence de la plante.

Produits plus volatiles que matériels pour certaines fleurs mais produits intimement liés à la matière et non directement diffusibles, les huiles essentielles sont des substances complexes et diverses, demandant pour leur obtention, des soins tout particuliers. Dans le cas des exsudations oléorésineuses ou gommes oléorésineuses, la fraction volatile est totalement engluée.

 

Techniques d’extraction des huiles essentielles :

1 – L’expression est la méthode la plus simple. Elle consiste à briser mécaniquement les “poches à essence” des zestes frais d’agrumes pour en recueillir les essences. Le produit obtenu se nomme “essence” et non “huile essentielle” car aucune modification chimique liée à des solvants ou à la vapeur d’eau n’a eu lieu. Cette technique n’est valable que pour les zestes de citron, mandarine, orange, bergamote, lime, pamplemousse,…

2 – La distillation à la vapeur d’eau, connue depuis la plus haute Antiquité, transmise par les Arabes et perfectionnée par les Grassois, est un procédé utilisant l’entraînement des substances aromatiques grâce à la vapeur d’eau. Le procédé, relativement récent, appelé “distillation par entraînement à la vapeur d’eau” apporte une amélioration certaine de la qualité des produits obtenus en minimisant les altérations hydrolytiques (particulièrement des esters) liées au procédé traditionnel de distillation; l’installation comporte une chaudière à vapeur séparée de l’alambic. A la sortie du réfrigérant (à circulation d’eau froide) dans lequel se sont condensées les vapeurs, l’eau distillée et l’essence (plus légère que l’eau), devenue huile essentielle, se séparent. Ce changement d’appellation se justifie pleinement car, sous l’action de l’oxygène, de l’eau, de la vapeur d’eau et de la température, les molécules aromatiques de l’essence subissent diverses modifications (oxydations, hydrolyses, restructurations) minimes dans certains cas, importantes dans d’autres.

La majorité des huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d’eau, sans détartrant chimique et sous basse pression. Le procédé consiste à faire traverser par de la vapeur d’eau une cuve remplie de plantes aromatiques. A la sortie de la cuve et sous pression contrôlée, la vapeur d’eau enrichie d’huile essentielle traverse un serpentin où elle se condense. A la sortie, un essencier recueille l’eau et l’huile essentielle. La différence de densité entre les deux liquides permet une séparation aisée. Les plantes sauvages de montagne ont une odeur et une activité biologique extraordinaires dues, pour certaines, à leur forte teneur en esters aromatiques dont la synthèse est favorisée par l’altitude, l’ensoleillement et la sécheresse, ou encore par la symbiose avec d’autres plantes sauvages du biotope.

L’huile essentielle devrait être:

100% pure, c’est-à-dire exempte d’autres H.E. proches, d’huiles végétales, d’alcool, de térébenthine
100% naturelle, c’est-à-dire non dénaturée, avec des molécules d’hémisynthèse ou de synthèse totale, des agents émulsifiants chimiques, des huiles minérales, etc.
100% intégrale, non amputée, non décolorée, non déterpénée, non rectifiée, non suroxydée, non peroxydée

 

Les huiles essentielles offrent un maximum de possibilités et d’efficacité pour un minimum de toxicité aux doses prescrites.

Les doses préconisées, fruit d’une longue expérience de chercheur, paraîtront dérisoires aux yeux de certains. Que représentent en effet 2 à 3 gouttes? Peu de chose sauf lorsqu’il s’agit d’huiles essentielles douées d’une puissance réactive impressionnante. Respectez donc scrupuleusement les doses prescrites. Un excès n’apporterait rien de plus sur le plan thérapeutique mais pourrait, au contraire, causer des effets indésirables. Quelques chiffres évocateurs:

Pour obtenir 1 kg d’huile essentielle…

– de rose de Damas, il faut distiller 4.000 kg de pétales (1 ha de rosiers)

– de lavande vraie, il faut distiller 150 kg de sommités fleuries

– de lavandin, il faut distiller 50 kg de sommités fleuries

– de clou de girofle, il faut distiller 7 kg de ce bouton floral.

 

Conseils et précautions pour profiter pleinement de tous les bienfaits des huiles essentielles sans en avoir les inconvénients :

 

1. Se laver les mains après chaque massage ou contact avec la synergie tout simplement parce que la fragrance (odeur) vous accompagnerait longtemps, mais surtout parce que, si vous vous frottiez les yeux avec la main, vous provoqueriez une irritation locale de l’oeil, pas bien méchante mais dérangeante.

2. En cas de projection accidentelle d’huile essentielle dans l’oeil, il faut impérativement rincer l’oeil sous l’eau fraîche du robinet pendant 2 minutes puis placer une compresse imprégnée d’une huile végétale (olive, noisette, noyau d’abricot… ) pendant une dizaine de minutes. En cas de contact accidentel avec des muqueuses sensibles (organes génitaux, conduit auditif, nez), il convient d’agir de la même manière: rincer à l’eau puis appliquer une compresse imprégnée d’huile végétale.

3. Respecter le nombre de gouttes recommandé, la fréquence d’application ou de prise, ainsi que la durée d’utilisation. Le traitement est efficace à ces doses et les augmenter n’apporterait rien de plus, si ce n’est le risque d’effets secondaires possible.

4. Les patients allergiques et à la peau ultra-sensible réaliseront, préalablement à l’emploi de ces synergies d’huiles essentielles, un test de tolérance en appliquant quelques gouttes dans le pli du coude. En cas d’intolérance, une réaction cutanée sera visible en une dizaine de minutes et le traitement ne peut donc pas convenir.

5. En cas d’allergie, d’intolérance ou d’irritation cutanée, appliquer quelques gouttes d’huile végétale de souci (calendula) 3 à 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.

6. En cas d’ingestion accidentelle d’un gros volume d’huile essentielle, téléphoner au centre antipoison de la région.

7. Utiliser les huiles essentielles chez la femme enceinte ou allaitante ainsi que chez l’enfant en bas âge est tout à fait envisageable MAIS nécessite des précautions particulières que le consommateur ne connaît pas. Nous dirons simplement que l’avis autorisé du thérapeute est incontournable.

 

 

Conservation des huiles essentielles :

Lorsque les archéologues découvrent les tombes des Pharaons égyptiens, et autres dignitaires, ils n’ont aucun problème pour identifier ce qui était contenu dans les petits vases en albâtre, en les portant sous les narines pour capter l’odeur intacte… et vieille de 3.000 ans. C’est dire si les huiles essentielles sont stables et se gardent longtemps en préservant une grande partie de leurs propriétés. Idéalement, les huiles essentielles se conservent dans des flacons en verre coloré et bien scellés.

En effet, les rayons ultra-violets du soleil et la volatilité des huiles essentielles sont les 2 risques à contrôler pour un stockage adéquat. La température a une incidence quasi nulle et l’oxydation de ces substances est presque impossible. Dans ces circonstances, une huile essentielle pure ou une synergie d’huiles essentielles pures peut se conserver pendant 5 ans. Dès qu’une huile végétale est associée aux huiles essentielles, la synergie doit être utilisée dans les 3 ans à cause du risque de rancissement de l’huile végétale (et non à cause des huiles essentielles).

 

http://www.lessentieldejulien.com/2011/04/huile-essentielle-definitions/