Archives mensuelles : décembre 2012

2012 in review

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

19.000 personnes étaient présentes au nouveau Barclays Center pour voir Jay-Z. Ce blog a été vu 130 000 fois en 2012. S’il était un concert au Barclays Center, il faudrait 7 spectacles pour que tous puissent y assister.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Meilleure alimentation, meilleur bulletin scolaire

Bien manger donne un corps sain, mais aussi un esprit sain. La conséquence est que les enfants bien nourris ont plus de facilités à l’école.

C’est une évidence : le cerveau a besoin des bonnes briques pour se développer, et du bon carburant pour fonctionner. Les enfants qui se nourrissent de céréales et de lait, ou de pain beurré à la confiture, ou qui sautent le petit-déjeuner, auront plus de mal à l’école que ceux qui auront eu leur comptant de fruits, légumes, fibres, protéines, fer, calcium, vitamine C et surtout… oméga-3.

Les oméga-3 pour le cerveau

Environ 8 % du poids du cerveau est composé d’acides gras oméga-3. (1)

Les oméga-3 s’accumulent dans le cerveau pendant le développement du fœtus dans le ventre de sa mère. La quantité de DHA (acide docosahexaenoïque, une sorte d’oméga-3), a été étroitement associée à l’intelligence et aux performances cognitives dans l’enfance. Un manque d’oméga-3 dans le cerveau est associé à un retard de maturation du cerveau et des problèmes neuro-cognitifs : manque d’attention, risque élevé de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). (2)

Dans une grande étude parue dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, des scientifiques qui ont analysé le régime alimentaire de 12 000 femmes enceintes ont constaté que les enfants de celles qui mangeaient le moins d’oméga-3 avaient 48 % plus de risque de se trouver dans le quart inférieur de la population en terme de quotient intellectuel (QI). (3)

Pour les personnes qui ne croient pas au QI, ou qui ne souhaitent pas y accorder d’importance, les oméga-3 ne rendent pas seulement plus intelligent : ils rendent aussi plus heureux.

Ils ont des propriétés antidépressives et neuroprotectives (qui protègent les neurones). Dans une récente étude capitale, les personnes âgées qui consommaient le plus d’oméga-3 avaient une quantité de matière grise supérieure et voyaient se développer la partie du cerveau associée au sentiment de… bonheur. (4)

Lorsque le cerveau vieillit ou est malade, la teneur en oméga-3 des membranes des cellules du cerveau diminue, et la mémoire régresse. Moins de DHA et d’EPA (acide eicosapentanénoïque, une autre sorte d’Omega-3) dans le cerveau, c’est aussi un risque plus élevé de souffrir d’anxiété, de dépression, de schizophrénie, de démences. (5)

La vitamine B9 améliore les notes

Mais il y a une autre substance essentielle pour les écoliers : la vitamine B9, ou folates.

Selon les chercheurs de l’Université Örebro, en Suède, les adolescents qui consomment le moins de folates sont ceux qui rencontrent le plus de difficultés à l’école.

Et cela est vrai quelle que soit la catégorie socio-économique à laquelle ils appartiennent. (6)

La vitamine B9, n’est pas synthétisée par l’organisme, ce qui veut dire que nous ne savons pas la fabriquer. Parmi les aliments riches en cette vitamine, la levure tient un taux record avec 200 microgrammes pour 100g, que vous pouvez consommer sous forme de levure de bière à saupoudrer sur vos salades.

Vous trouvez aussi beaucoup de vitamine B9 dans les salades et les légumes à feuilles (épinard, chou, oseille…), les oléagineux comme les noix, les amandes, les noix de cajou, les pistaches, ainsi que les légumes verts, comme les petits pois et les haricots verts, l’avocat, le jaune d’oeuf, le camembert, le bleu, le roquefort, et les fruits orangés (abricots, melon, mangue).

Attention, la vitamine B9, est relativement fragile. Ne faites pas cuire trop longtemps les aliments qui en contiennent.

Fruits et légumes, évidemment

Une équipe de chercheurs canadiens a montré que les enfants qui ont une bonne alimentation et consomment beaucoup de fruits et légumes obtiennent de meilleurs résultats aux tests cognitifs.

Ils ont suivi 5000 enfants âgés d’une dizaine d’années dont ils ont évalué la qualité de l’alimentation en se basant notamment sur la consommation de fruits, légumes, céréales, fibres, protéines, fer, calcium et vitamine C, et ont constaté que ceux qui mangent le plus de fruits et légumes ont les meilleures performances scolaires. (7)

Ce que mangent mes enfants au petit-déjeuner

Comment composer une petit-déjeuner riche en fruits, légumes, oméga-3 et en folates sans effrayer les enfants ?

Il faut y aller progressivement, surtout s’ils ont été habitués depuis leur plus jeune âge à se remplir l’estomac de Choco Pops ou autres Smacks, tellement plus faciles à préparer, et à avaler.

Mais le palais s’éduque. A la maison, nous avons mis des ingrédients de plus en plus nombreux et variés sur la table du petit-déjeuner. Les enfants ont pris l’habitude : aujourd’hui, ils mangent essentiellement des « nouvelles choses », même si les « anciennes » ne sont pas interdites. Quand on vit au pays de la brioche, du croissant, et de la baguette trempée dans le café au lait, il est en effet difficile de s’en priver définitivement, surtout si on n’a pas de raison médicale ou d’intolérance alimentaire aigüe.

Parmi les ingrédients « anciens », nous classons tout ce qui est riche en saccharose, fructose et en amidon : pain blanc et viennoiserie, confitures, sucre blanc, céréales soufflées ou grillées, biscuits, gâteaux, ainsi que le lait.

Parmi les ingrédients « nouveaux », il y a les radis (roses ou noirs), les avocats, les tomates cerises, les œufs (surtout à la coque, peu cuits), les poissons fumés, les noix, amandes, fruits secs, les fruits mûrs de saison, des charcuteries modérément.

Comme nous préférons éviter les produits laitiers, nous mettons parfois des yaourts et du fromage sur la table, mais pas de façon systématique, et nous évitons de tenter nos enfants avec des yaourts aux fruits à l’emballage multicolore.

Régulièrement, je prépare un grand Bircher Muesli, à la façon suisse : il s’agit d’un mélange de céréales complètes, noix, graines, miel avec lait de soja et fruits frais. Les enfants aiment énormément ça, et n’ont plus aucun regret pour les céréales Kellogg’s, qu’ils laissent de côté s’ils ont le choix entre les deux. Vous en trouvez une excellente recette sur le site ici.

Comme boisson, ils ne boivent plus de Nesquik ni de jus de fruit, mais du thé ou du Ricoré à l’eau, avec un peu de lait et de sucre (nous avons trouvé difficile jusqu’à présent de les convaincre de ne pas sucrer du tout leurs boissons ; à noter qu’ils ne présentent pas de risque d’obésité).

Nous avons sur la table des gélules d’oméga-3 (huile de saumon) et chacun en prend deux le matin (800 mg de DHA, 600 d’EPA), ainsi qu’un complexe de vitamines B, et, d’octobre à avril, quatre gouttes de vitamine D (1200 UI).

Enfin, il y a bien sûr les aliments qui étaient permis, et qui le restent : beurre, pain complet et pain allemand (vollkornbrot), miel.

De repas secondaire, le petit-déjeuner est donc pratiquement devenu le repas principal de la famille Dupuis, contribuant vivement à la convivialité du foyer. Nous sommes tous autour de la table, pendant 30 minutes au minimum, de 7h15 à 7h45, et en fait souvent plus. Nous avons remarqué que nos enfants mangent moins aux autres repas, et qu’ils ont quasiment cessé d’être tentés par les bonbons et barres chocolatées aux récréations. Ils se plaignent moins de s’ennuyer à l’école, et leurs résultats scolaires sont en progrès.

Vivre dans une environnement sain

Enfin, aucun mode de vie ne serait parfaitement adapté aux besoin des enfants si l’on oubliait de parler de l’air qui les entoure.

Il y a l’asthme, les allergies, les problèmes respiratoires bien sûr, mais la pollution affecte aussi le quotient intellectuel des enfant, selon une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics.

Les chercheurs, qui ont suivi des femmes enceintes et mesuré le niveau de pollution autour d’elles, se sont alors aperçus que les enfants dont les mamans avaient été les plus exposées pendant la grossesse avaient en moyenne de moins bons résultats aux tests de QI.

Les tout-petits les plus exposés avaient en moyenne 5 points de moins que les enfants dont les mamans avaient subi les niveaux de pollution les moins importants. Une différence suffisante pour influencer les résultats scolaires, précisent les auteurs. (8)

Si vous le pouvez, essayez de bien nourrir vos enfants, et de vivre au vert. Vous vous épargnerez bien des tracas lorsqu’ils seront adolescents et adultes.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) O’Brien JS, Sampson EL. Lipid composition of the normal human brain: gray matter, white matter, and myelin. J Lipid Res. 1965 Oct;6(4):537-44.
(2) McNamara RK, Carlson SE. Role of omega-3 fatty acids in brain development and function: potential implications for the pathogenesis and prevention of psychopathology. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2006 Oct-Nov;75(4-5):329-49.
(3) Hibbeln JR, Davis JM, Steer C, et al. Maternal seafood consumption in pregnancy and neurodevelopmental outcomes in childhood (ALSPAC study): an observational cohort study. Lancet. 2007 Feb 17;369(9561):578-85.
(4) Conklin SM, Gianaros PJ, Brown SM, et al. Long-chain omega-3 fatty acid intake is associated positively with corticolimbic gray matter volume in healthy adults. Neurosci Lett. 2007 Jun 29;421(3):209-12.
(5) Liperoti R, Landi F, Fusco O, Bernabei R, Onder G. Omega-3 polyunsaturated fatty acids and depression: a review of the evidence. Curr Pharm Des. 2009;15(36):4165-72.
Mincke E, Cosyns P, Christophe AB, De Vriese S, Maes M. Lower omega-3 polyunsaturated fatty acids and lower docosahexaenoic acid in men with pedophilia. Neuro Endocrinol Lett. 2006 Dec;27(6):719-23.
Fedorova I, Salem N, Jr. Omega-3 fatty acids and rodent behavior. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2006 Oct-Nov;75(4-5):271-89.
Morley JE. Nutrition and the brain. Clin Geriatr Med. 2010 Feb;26(1):89-98.
Buydens-Branchey L, Branchey M, Hibbeln JR. Associations between increases in plasma n-3 polyunsaturated fatty acids following supplementation and decreases in anger and anxiety in substance abusers. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. 2008 Feb 15;32(2):568-75.
Amminger GP, Schäfer MR, Papageorgiou K, et al. Long-chain omega-3 fatty acids for indicated prevention of psychotic disorders: a randomized, placebo-controlled trial. Arch Gen Psychiatry. 2010 Feb;67(2):146-54.
(6) Torbjörn K. Nilsson, Agneta Yngve, Anna K. Böttiger, Anita Hurtig-Wennlöf, Michael Sjöström; High Folate Intake Is Related to Better Academic Achievement in Swedish Adolescents. Pediatrics, published online July 11, 2011.
(7) Michelle D. Florence MSc, PDt, Mark Asbridge PhD, Paul J. Veugelers PhD (2008) Diet Quality and Academic Performance Journal of School Health 78 (4) , 209–215 doi:10.1111/j.1746-1561.2008.00288.x
(8) Frederica P. Perera, Zhigang Li, Robin Whyatt, Lori Hoepner, Shuang Wang, David Camann, Virginia Rauh Prenatal Airborne Polycyclic Aromatic Hydrocarbon Exposure and Child IQ at Age 5 Years, Pediatrics, Août 2009.

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La grippe aviaire nous menace-t-elle toujours ?

Cher lecteur, chère lectrice,

Votre lettre d’information du jour a été rédigée par Pierre Lance, auteur de « Savants maudits, chercheurs exclus ».

Je vous souhaite une bonne lecture.

Jean-Marc Dupuis

Les actuelles difficultés financières de l’entreprise Doux d’élevage de volailles ont attiré l’attention sur cette filière, mais si l’on a beaucoup parlé de l’entreprise, de ses salariés et de ses fournisseurs, les médias sont restés d’une extrême discrétion sur les modalités d’élevage des animaux sur un mode concentrationnaire. Or, le Groupe Doux est le premier producteur européen de volailles avec un million de tonnes chaque année. Il emploie 6.000 salariés au Brésil et 3.800 en Europe et travaille avec plus de 800 éleveurs en filière intégrée. C’est un exemple d’élevage industriel de masse dont on peut se demander s’il ne recèle pas des risques sanitaires potentiels pour les animaux et leurs consommateurs.

Depuis quelques années, chacun s’interroge avec plus ou moins d’anxiété au sujet de la grippe aviaire, sur laquelle circulent les informations les plus contradictoires. Sommes-nous vraiment menacés d’une épidémie qui risquerait d’être redoutable si le virus H5N1 devenait transmissible d’homme à homme ? Il est hors de doute que la menace d’une épidémie de grippe aviaire qui pourrait décimer l’humanité est parfaitement réelle. Mais il est également hors de doute que si nous en dégageons clairement la cause initiale, nous pourrions l’écraser dans l’oeuf, c’est vraiment le cas de le dire. C’est pourquoi notre inquiétude ne vient pas de l’apparition de ce virus pathogène, qui se développe depuis beaucoup plus longtemps qu’on ne nous le dit, mais bien plutôt de la désinformation constante qui sévit à son sujet et de l’aveuglement des responsables de l’agriculture et de l’élevage qui s’obstinent à ne pas regarder la vérité en face. Et cette vérité, c’est que les pratiques aberrantes de l’élevage industriel sont à l’origine même de la grippe aviaire, qu’elles avaient rendue inéluctable, et que si ces pratiques ne sont pas rapidement abandonnées, alors oui, l’humanité risque de connaître un véritable fléau exterminateur qui relèguera au musée les épidémies historiques de la peste et du choléra.

Il existe à Montréal, au Québec, une association nommée GRAIN « une organisation non gouvernementale internationale (ONG) dont le but est de promouvoir la gestion et l’utilisation durables de la biodiversité agricole fondées sur le contrôle exercé par les populations sur les ressources génétiques et les connaissances locales ». Et selon un rapport de GRAIN établi en 2006, il apparaît que l’industrie avicole mondiale est à l’origine de la grippe aviaire. Je n’en ai personnellement jamais douté, mais le GRAIN en a réuni les preuves. Et, Devlin Kuyek, animateur du GRAIN, nous précisait dans ce rapport : « L’expansion de la production avicole industrielle et des réseaux commerciaux ont créé les conditions idéales à l’apparition et à la transmission de virus mortels comme la souche H5N1 de la grippe aviaire. Une fois qu’ils ont pénétré dans les élevages industriels surpeuplés, les virus peuvent rapidement devenir mortels et se développer. L’air vicié par la charge virale est transporté sur des kilomètres à partir des fermes infectées, pendant que les réseaux d’échanges commerciaux intégrés répandent la maladie par les nombreux transports d’oiseaux vivants, de poussins d’un jour, de viande, de plumes, d’oeufs à couver, d’oeufs, de fumier de volaille et d’alimentation animale. »

Lors de la dernière crise, et après la découverte de cygnes, d’oies et de canards morts infectés, vous vous souvenez que les gouvernements des pays de l’Union Européenne avaient pris des mesures sévères obligeant à l’enfermement des volailles dans toutes les fermes. Or, la première et seule manifestation de contamination de volaille domestique s’était déclarée dans un gros élevage industriel de dindes en France, où les 11.000 volatiles étaient confinés, donc totalement séparés des oiseaux sauvages. Et Devlin Kuyek remarquait : « Il apparaît de plus en plus évident, comme on l’a vu aux Pays-Bas en 2003, au Japon en 2004, en Egypte en 2006, que la grippe aviaire mortelle se déclare dans les grosses fermes industrielles et qu’ensuite elle se propage. » En Inde, le virus H5N1 est apparu et s’est répandu à partir d’une ferme industrielle appartenant à la plus grande compagnie avicole du pays, les couvoirs Venkateshwara. En fait, l’épicentre de l’épizootie se situait dans les fermes d’élevage industriel de Chine et d’Asie du sud-est et son principal vecteur est l’industrie avicole multinationale très automatisée qui expédie ses produits et les déchets de ses élevages dans le monde entier par une multitude de canaux. Mais on ne nous montre pas les élevages industriels ni les camions qui les quittent, bourrés de poulets vivants entassés, et pas davantage les usines de produits alimentaires qui transforment les «sous-produits de la volaille» en alimentation pour ces poulets. On transforme ces pauvres bêtes en nécrophages et on les nourrit en grande partie avec les déchets de leurs prédécesseurs. C’est-à-dire que l’on n’a tiré aucune leçon du scandale de la vache folle et qu’on fabrique à la chaîne des «poulets fous» qui ne pourront que répandre dans l’humanité la maladie et la mort. Alors, voyons clair : Le consommateur ne peut compter que sur lui-même pour se préserver d’une menace qui reste mondialement latente. Pour ma part, depuis des années, je refuse de consommer toute volaille (et toute viande) qui ne soit pas garantie «bio».

Ah ! la bonne grippe aviaire de grand papa…

Il faut rappeler que la grippe aviaire n’est nullement nouvelle. Depuis des siècles, elle coexiste sans grands dommages avec les élevages à échelle réduite et avec les oiseaux sauvages, un peu comme notre grippe bénigne pour les humains. La nouveauté, c’est le développement de souches très virulentes favorisées dans les élevages industriels concentrationnaires, qui n’ont plus rien de commun avec nos attendrissantes basses-cours de jadis. C’est en Asie surtout que ces élevages démentiels où l’animal n’est plus qu’un objet manufacturé ont été développés à outrance. Les chiffres donnés à ce propos par le GRAIN donnent le vertige : « La transformation de la production de volaille en Asie ces dernières décennies est stupéfiante. Dans les pays d’Asie du sud-est où la plupart des cas de grippe aviaire sont concentrés – la Thaïlande, l’Indonésie, et le Viet Nam – la production a été multipliée par 8 en seulement 30 ans, passant d’environ 300.000 tonnes de viande de poulet en 1971 à 2.440.000 tonnes en 2001. La production de poulet de la Chine a triplé pendant les années 90 pour passer à plus de 9 millions de tonnes par an. Pratiquement toute cette nouvelle production de volaille a été produite dans des fermes industrielles concentrées à l’extérieur des villes principales et intégrées dans les systèmes de production transnationaux. C’est l’endroit de reproduction idéal pour les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire – comme la souche H5N1 menaçant d’éclater en pandémie de grippe humaine. »

Ce n’est en fait que dans des exploitations surpeuplées que le virus bénin évolue rapidement vers des formes très pathogènes et aisément transmissibles. Ces souches sont capables de sauter les espèces et de se propager chez les oiseaux sauvages, qui sont sans défense contre le nouvel agresseur. H5N1 est un virus de volaille tuant les oiseaux sauvages, et non le contraire. D’ailleurs, en Asie du sud-est, un pays fit exception dans la dernière pandémie de grippe aviaire : le Laos. Et l’analyse de ce qui se passe au Laos est riche d’enseignements. En effet, si le Laos n’a pas souffert comme ses voisins des manifestations de grippe aviaire, c’est parce qu’il n’y a presque pas de contacts entre les élevages de volaille ruraux ou artisanaux et les grandes exploitations industrielles. Or, ce sont les petits élevages qui produisent presque tout l’approvisionnement interne au pays. Ainsi, selon le Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis : « La production de volaille au Laos est principalement une production de petits paysans, qui élèvent des espèces locales de poulets élevés en plein air à côté de leurs habitations, pour la viande et les oeufs, la plupart du temps consommés par la famille ou vendus localement pour en tirer un revenu… Un village moyen a autour de 350 poulets, canards, dindes et cailles élevés en petites basses-cours dispersées parmi les maisons du village où il y a environ 78 familles, et où ce sont les femmes qui sont principalement responsables des élevages. » Donc, si l’élevage en plein air et les oiseaux migrateurs étaient responsables de la propagation de la grippe aviaire, comme certains voudraient nous le faire croire, le Laos aurait dû être le théâtre de la pandémie la plus sévère dans la région. Or, c’est au contraire lui qui fut épargné, alors que les poulets indigènes couvrent plus de 90% de sa production totale de volaille. La leçon à tirer de ce constat est donc tout-à-fait claire : le seul moyen de stopper la grippe aviaire est d’imiter le Laos, et cette leçon est valable pour toute la planète. Il faut en finir une fois pour toutes avec les élevages concentrationnaires.

Le Laos est en Asie un cas particulier. Dans tout le reste du continent, et notamment en Chine, une «révolution de l’élevage» a bouleversé les pratiques traditionnelles. Elle a eu notamment pour effet de détruire la diversité génétique, laquelle est une barrière naturelle efficace contre les épidémies, virus et bactéries ne pouvant s’adapter rapidement à des races différentes. Il faut être conscient que le commerce international de la volaille échappe pratiquement à tout contrôle.

La Turquie «fabrique» chaque année 100 millions d’oeufs à couver !

En Turquie, la Société Hastavuk gère l’un des plus importants établissement d’incubation, ayant une capacité de production de plus de 100 millions d’oeufs à couver par an, dont une grande partie est exportée vers l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient. Or, les oeufs à couver sont bien connus pour propager la grippe aviaire. La FAO reconnaît que le commerce de volaille diffuse le virus H5N1 en Turquie et constate la pratique courante des entreprises commerciales qui envoient par camion d’importants chargements de volaille de qualité médiocre aux fermiers pauvres. L’OMS estime que la grippe aviaire peut survivre dans des fèces des volatiles jusqu’à 35 jours et elle mentionne l’alimentation comme milieu possible pour la diffusion de la grippe aviaire entre les fermes. Les autorités russes, quant à elles, désignèrent l’alimentation comme l’une des principales sources probables d’un cas de contamination par le virus H5N1 dans un gros élevage industriel de la province de Kurgan, où 460.000 oiseaux furent tués. Pourtant, rien n’est fait pour renforcer les réglementations ou la surveillance de l’industrie alimentaire. Il semble souvent que les gouvernements fassent excessivement confiance aux industriels, aux services vétérinaires et aux fabricants de médicaments et vaccins. Je crois que l’on retrouve ici un grave symptôme de la corruption larvée qui concerne tous les pays développés, y compris les Etats-Unis ou la France, dans lesquels l’industrie pharmaceutique a plus ou moins phagocyté la classe politique. C’est à elle que l’on s’adresse lorsqu’un problème sanitaire se pose, et au lieu de s’interroger sur son origine et les mesures préventives à prendre, on s’en remet aux laboratoires de trouver la parade, toujours coûteuse et aléatoire. Mais surtout, ce que l’on ne veut pas comprendre, c’est que si l’explosion démographique humaine mondiale n’est pas stoppée, la multiplication des êtres humains entraînera inexorablement une industrialisation croissante des productions alimentaires, donc une accumulation dramatique des dangers sanitaires, que la médecine sera bien incapable de juguler. Et elle le sera d’autant moins que les services officiels de santé sont tous plus ou moins noyautés par des scientifiques contractuels ou actionnaires des multinationales pharmaceutiques. Aussi suis-je convaincu pour ma part de la nécessité urgente de promulguer une «Loi de séparation de la Médecine et de l’État».

Pierre LANCE

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Avant de vous mettre à table…

J’avais préparé l’année dernière une lettre spéciale pour le réveillon, que je me permets de ressortir cette année pour les très nombreux nouveaux-venus abonnés à ma lettre. Les « anciens » voudront bien m’excuser, quoiqu’un peu de révisions ne fasse jamais de mal :

Les enquêtes sur la façon dont nous vivons les “fêtes de fin d’année” indiquent que c’est une période où notre activité physique est particulièrement réduite, où nous passons un temps excessif dans des atmosphères surchauffées, et où notre rythme du sommeil est fortement perturbé.

Lorsqu’on ne dort pas assez, le niveau de plusieurs hormones « brûleuses de graisses » diminue, comme la testostérone ou l’hormone de croissance. La leptine, une autre hormone à l’origine de signaux de satiété est elle aussi diminuée, alors que la ghréline, hormone de l’appétit, augmente.

Ce qui signifie que nous nous sentons vaseux du fait de l’excès de nourriture, de l’absence de sport et du manque de sommeil, et que nous cherchons donc à compenser en… mangeant plus, sombrant dans une recherche de plus en plus désespérée de nous “faire plaisir” avec des chocolats, du foie gras, des fruits de mer et des viandes grasses, dont notre organisme nous crie pourtant qu’il n’en veut et surtout n’en peut plus.

Cela veut-il dire, cher lecteur, que je vais, tel un ayatollah du bio, vous encourager à fêter Noël, cette année, avec du tofu ?

Non, rassurez-vous. Les traditions sont faites pour être respectées. Et ne serait-ce que par politesse envers vos beaux-parents, réjouissez-vous, humez le délicieux fumet de cette volaille aux morilles qui grésille déjà dans le four et… préparez-vous à passer à table !

Il est évident que vous aurez plus de plaisir pendant les fêtes si vous faites preuve de modération :

Remplissez donc vos verres et vos assiettes avec parcimonie. Évitez de vous éterniser plus que nécessaire à table. N’oubliez pas de danser après avoir mangé : non seulement vous brûlerez des calories, mais cela vous évitera de vous éterniser à table et de vous resservir une « dernière » part de dessert une fois, deux fois, trois fois, quatre fois…

Surtout, profitez d’être en famille pour emmener tout le monde faire une grande promenade demain après le repas de midi. Et contentez-vous, demain soir, de boire une tisane (sans sucre) plutôt que de finir les “restes” du foie gras, de la dinde, de la farce, de l’île flottante, du Bourgogne et du champagne de midi.

Tout ceci augmentera fortement votre plaisir d’être à table, et les bons souvenirs que vous garderez de ce Noël.

Cependant, la vérité scientifique la plus stricte est que ces nourritures inhabituelles que nous mangeons à Noël ont elles aussi leurs vertus. Des vertus précieuses pour le corps comme pour l’esprit, et il est bon de le rappeler.

Alors voici les bonnes nouvelles que j’ai à vous donner sur les nourritures que vous vous apprêtez peut-être à manger.

Le foie gras… excellent pour la santé ?

Drapeau blanc ! Ceci n’est pas une incitation à consommer du foie gras, surtout si, pour des raisons de respect élémentaire dû aux animaux, vous avez pris la (bonne) résolution de ne plus jamais manger de foie gras.

Cependant, il faut bien que je dise la vérité sur les effets nutritionnels du foie gras.

Vous n’avez sans doute pas attendu de lire cette lettre pour vous douter que le foie gras est un des aliments les plus caloriques de la création. Si vous en mangez trop, vous allez grossir, c’est évident.

Cependant, contrairement à ce qu’on imagine souvent, les graisses du foie gras sont en fait, majoritairement, de bonnes graisses.

Ce sont, à 56 %, des acides gras monoinsaturés, soit les mêmes que dans l’huile d’olive. Ils n’ont aucun effet néfaste sur les artères. (2)

Mieux encore, le foie gras fait baisser votre risque cardiovasculaire.

En effet, il contient une mégadose de vitamines B, indispensables au cycle de la méthionine, un acide aminé soufré. Normalement, votre organisme transforme la méthionine en homocystéine, qui est elle-même recyclée en méthionine, grâce aux vitamines B. Le problème, c’est que beaucoup d’entre nous manquons de vitamines B : les enquêtes conduites en France suggèrent que 67,5 à 90 % des gens ne recevraient pas les apports conseillés en vitamine B6, et 40 à 90 % en vitamine B9.

Cela signifie que notre homocystéine n’est pas bien recyclée et qu’elle s’accumule dans notre sang.

Ce phénomène est très ennuyeux car, selon les observations cliniques, le risque d’infarctus semble deux à trois fois plus élevé chez les personnes qui ont les taux les plus hauts d’homocystéine.

La solution est simple : augmenter votre taux de vitamines B, puisque les vitamines B détruisent l’homocystéine. Et en effet, les études confirment que des taux sanguins élevés de vitamines B sont associés à un risque réduit d’infarctus. (3).

Et justement, aucun aliment sur terre n’est plus riche en vitamines B que… le foie gras !

Le Dr Kilmer McCully, qui a le premier observé les effets néfastes de l’homocystéine sur les artères, en 1969, attribue la faible mortalité cardiovasculaire dans le sud-ouest de la France à la consommation de foie gras. Selon lui, le foie gras, qui est un concentré de vitamines du groupe B, contribue à maintenir un taux d’homocystéine bas chez celles et ceux qui en consomment.

Aucune étude n’a été faite pour démontrer que les consommateurs de foie gras sont en meilleure santé que les autres, mais cent grammes de foie gras apportent des vitamines B en quantités réellement conséquentes, jusqu’à 300 % des apports conseillés pour la B12, et ce sans aucun risque d’overdose.

Le foie gras est enfin très riche en vitamine A, ou rétinol, excellent pour les yeux comme son nom l’indique (rétinol qui a la même racine que rétine…).

Saumon, huîtres, fruits de mer, crustacés

Tous ces aliments sont riches, très riches, en acides gras oméga-3.

Au cas où ce ne serait pas encore assez clair dans les esprits, les acides gras oméga-3 sont absolument déterminants pour le moral, l’intelligence, et la santé cardiovasculaire, notamment.

Notre régime alimentaire devrait contenir autant d’oméga-3 que d’oméga-6. Or, les oméga-3, présents dans l’huile de colza, l’huile de lin, les noix, les poissons gras et les crustacés, ne sont aujourd’hui plus assez, voire plus du tout consommés par des pans entiers de la population des pays industriels. En revanche, ceux-ci se bourrent d’oméga-6, présents en abondance dans l’huile de tournesol ou de maïs. Ce déséquilibre cause de multiples pathologies, dont l’augmentation des cancers et des dépressions.

Les fêtes de fin d’année sont donc l’occasion rêvée de rétablir votre équilibre en acides gras au profit des oméga-3, c’est-à-dire de faire du bien à vos artères et à votre cerveau.

Mais l’intérêt de ces produits de la mer ne s’arrête pas là.

Les huîtres et fruits de mer sont également riches en antioxydants (zinc, cystéine, taurine, sélénium). Ajoutez-y du citron et vous aurez un cocktail surpuissant d’anti-radicaux libres, particulièrement bénéfiques aux fumeurs, mais aussi à toutes les personnes stressées et/ou vivant dans des environnements pollués.

Les vertus inattendues de la dinde aux marrons

La dinde aux marrons n’est pas franchement un aliment miracle. Néanmoins, la dinde contient un antioxydant intéressant, la N-acétylcystéine, qui rechargera vos cellules en glutathion, le principal rempart contre la gueule de bois. Les marrons, de leur côté, sont riches en potassium, excellent contre l’hypertension, et contiennent beaucoup de phytostérols, des composés qui font baisser le cholestérol.

Champagne !

Accompagner vos repas de champagne vous permettra de favoriser votre digestion, car le champagne stimule la sécrétion d’acide gastrique.

Vous observerez ses effets positifs bien connus sur votre moral, puisqu’il stimule une dizaine de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline…) à l’origine d’une sensation de bien-être, d’euphorie, sans oublier les endorphines, qui éteignent nos inhibitions.

Vous serez bien sûr obligé de vous priver des bienfaits du champagne si vous devez prendre le volant. Mais si ce n’est pas le cas, n’oubliez pas que le champagne, comme le vin, est un des aliments les plus riches qui soient en antioxydants (flavonoïdes, acides phénols) qui maintiennent la bonne santé de vos artères.

Le caviar (à tout hasard)

Bon, j’imagine qu’en ces temps de crise, cela vous fait une belle jambe de savoir que le caviar est bon pour la santé.

Mais au cas où quelques membres du gouvernement ou grands patrons liraient cette lettre, ils seront heureux d’apprendre que le caviar est bourré d’oméga-3 et de vitamine D, la vitamine du soleil, dont nous manquons tant en ces mois d’hiver, et qui est indispensable contre les infections mais aussi en prévention du cancer.

A votre santé, et joyeux Noël !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) Yanovski JA, Yanovski SZ, Sovik KN, Nguyen TT, O’Neil PM, Sebring NG. : A prospective study of holiday weight gain. N Engl J Med. 2000 Mar 23;342(12):861-7.
(2) Renaud S : Le régime santé. Odile Jacob, Paris (France), 1995, p. 34.
(3) Morrison H : Serum folate and risk of fatal coronary heart disease. JAMA 1996, 275 (24) : 1893-1896.

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Fertilité : que faire immédiatement ?

Un couple sur six a des difficultés à avoir un enfant. La médecine moderne propose des solutions lourdes, coûteuses et incertaines. Avant de se lancer dedans, beaucoup de couples pourraient envisager des solutions plus douces. Parfois, le problème se débloque… comme par enchantement.

Les approches naturelles se justifient d’autant plus que ce n’est pas en général un seul facteur qui empêche la conception de l’enfant : c’est une série de petits déséquilibres, qui ne pourraient en eux-mêmes provoquer l’infertilité, mais qui, combinés, réduisent fortement la probabilité pour la femme de tomber enceinte.

Soignez la qualité de vos gamètes

Un beau et solide bébé commence par un ovule et un spermatozoïde de bonne qualité. Je sais que ces termes sont inhabituels et peuvent choquer. Et pourtant, c’est vrai : si le bébé a un problème, ou tarde à venir, c’est souvent parce que l’ovule ou le spermatozoïde sont défectueux. Si vous les observez au microscope, vous constatez qu’une partie importante des spermatozoïdes sont anormaux, et que les ovules peuvent eux aussi être plus ou moins en bonne santé.

Accordez-vous au moins 120 jours (4 mois) pour préparer vos gamètes à la conception. Cette période correspond au temps de maturation des ovules comme des spermatozoïdes. Tout ce que vous mangerez ou inhalerez pendant cette période peut influencer la santé de vos gamètes et la qualité du patrimoine génétique que vous transmettez à votre enfant.

L’enfant étant le produit pour moitié du père, et pour moitié de la mère, les deux futurs parents doivent accorder une importance équivalente à cette préparation. Dans 40 % des cas, les femmes qui multiplient les fausses couches ont un conjoint dont les spermatozoïdes sont un peu flagadas… Donc, les hommes qui veulent procréer doivent se surveiller autant que les femmes, et cela passe par (je ne vais pas vous surprendre) :

  • un mode de vie sain ;
  • une alimentation saine (voir ci-dessous).

Préparez votre corps

Le corps de la femme lui-même peut être plus ou moins prêt à accueillir l’œuf fécondé et lui permettre de croître dans les meilleures conditions.

Votre programme pour préparer votre corps à une grossesse réussie doit inclure :

1. des activités de plein-air, propres à vous détendre ;

2. une bonne exposition au soleil, pour le moral et la vitamine D ;

3. une consommation d’acides gras Oméga-3 (poissons gras, huile de colza, noix) équivalente à celle d’Oméga-6 (huile de maïs, de tournesol) ;

4. Manger des noix, des graines, des crudités assaisonnées d’huiles crues (noix, olive, colza, lin) ;

5. boire de l’eau minérale ou filtrée (entre 1 et 1,5 litre par jour) ;

6. manger beaucoup de légumes et de fruits colorés, frais et de saison, pour les vitamines et les antioxydants ;

7. cuisiner avec une huile riche en graisses saturées et stable à la chaleur (huile de coco, huile de palmiste, graisse de canard, beurre clarifié) ;

8. dormir à des heures régulières, dans les meilleures conditions possibles (noir absolu, pièce bien ventilée, matelas de qualité, silence).

Détoxiquez vous

Toutes les toxines qui sont dans votre sang passeront dans celui de votre bébé, avec même en général un effet de concentration.

Pendant trois mois avant la conception, évitez les contacts avec :

  • les pesticides, y compris ceux qui se trouvent sur vos fruits et légumes ;
  • le formaldehyde (ou formol) : dans les déodorants, produits nettoyants et lustrants, désodorisants d’ambiance ;
  • les bisphénols : dans les boites et certaines bouteilles en plastique alimentaires ;
  • les solvants organiques, à base de pétrole, dans les produits ménagers, l’électronique, la photographie, l’impression, les cosmétiques ;
  • les produits chimiques utilisés en nettoyage à sec ;
  • les peintures.

Evitez le café, l’alcool et le tabac

Boire du café réduit la fertilité. Une étude publiée dans la revue médicale de référence The Lancet a montré que boire une simple tasse de café par jour peut réduire les chances de concevoir un enfant de 50 % à chaque cycle. (1) Dans une autre étude, publiée dans The American journal of Epidemiology– et qui portait sur 1909 femmes aux Etats-Unis, celles qui buvaient de la caféine, que ce soit sous forme de café, thé ou soda, avaient un risque supérieur d’attendre un an ou plus avant de parvenir à concevoir un enfant. (2)

L’alcool nuit aux ovules comme aux spermatozoïdes, et boire deux à trois verres d’alcool par jour peut réduire la fertilité de 39 %. Mais c’est surtout durant la grossesse que toute consommation d’alcool doit être prohibée. (3)

Fumer nuit aussi à la fertilité : chez les hommes, cela réduit la motilité (avec un t) des spermatozoïdes, c’est-à-dire leur capacité à se déplacer en avant, à cause du cadmium et de la nicotine. (4) Si vous arrêtez de fumer, vous pouvez avoir huit fois plus de spermatozoïdes au bout de 15 mois.

Vérifiez que vous n’avez pas de MST

La plupart des gens pensent ne pas avoir de maladie sexuellement transmissible (MST). Il existe pourtant des MST asymptomatiques, ce qui veut dire que vous n’êtes pas forcément conscient d’être touché, parce que les symptômes ne sont pas visibles.

Chez les hommes en particulier, il existe une infection à bactérie assez courante, l’infection à Chlamydiae, qui retentit sur la fertilité. Soigner cette maladie est simple, et peut éliminer le problème. Demandez à votre médecin de vous examiner.

Cet article continue ci-dessous.

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85 à 90 % des malades du cancer ont le syndrome de l’auto-stop. Ils se laissent prendre en charge totalement par la médecine. Et le problème, c’est que la médecine officielle actuelle ne leur indique en général rien, ou très peu, sur ce qu’ils peuvent faire d’efficace.

C’est pourquoi le Docteur Michel Lallement, chirurgien des Centres de lutte contre le cancer depuis 1991, a décidé de briser le mur du silence. Pour en savoir plus, visitez la page ici.

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Le bon complément alimentaire

Que vous mangiez de façon saine et bio ou non, il est peu probable que vous ayez toutes les réserves en nutriments pour une fertilité optimale, et pour apporter à votre enfant tout ce dont il a besoin tout au long de votre grossesse, sans risquer de souffrir vous-même d’un déficit.

Une bonne complémentation alimentaire est capitale pour les femmes enceintes, et celles qui veulent le devenir. Elle commence quatre mois avant de tomber enceinte, si possible. Les nutriments clés dont vous avez besoin sont :

  • la vitamine D ;
  • les Oméga-3 ;
  • le zinc ;
  • le sélénium ;
  • le magnésium ;
  • le calcium ;
  • la vitamine B6 ;
  • la vitamine B9 (folate) ;
  • la vitamine B12 ;
  • la vitamine C.

Il est en particulier impératif de maintenir un niveau sanguin entre 50 et 70 ng/ml de vitamine D parce que cela réduit le risque de complication durant la grossesse comme la pré-éclampsie et les naissances prématurées. Cela réduit aussi le risque d’autisme, et élimine quasiment le risque de diabète de type 1 chez le nouveau-né. La supplémentation en folate (vitamine B9) est aujourd’hui largement prescrite par les médecins, car elle permet de réduire les malformations du tube neural (moelle épinière et cerveau).

L’acupuncture marche

L’acupuncture est un traitement efficace de l’infertilité inexpliquée. Elle peut normaliser le cycle menstruel (5) et améliorer la production et la qualité des ovules (6).

Elle a de nombreux effets bénéfiques : elle atténue le syndrome prémenstruel (SPM), soulage le stress physique et émotif associé à l’infertilité et à ses traitements, et améliore la santé en général. (7)

Elle n’a aucun effet secondaire à court et à long terme, et elle est relativement abordable.

Autres mesures possibles

Dans un intéressant article que j’ai lu sur Internet et qui est intitulé « 9 conseils pour éviter de choquer les personnes confrontées à un problème de stérilité », il est expliqué :

« Evitez les clichés du genre « partez en voyage et cela ira tout seul », « changez de maison pour que votre petit nid soit propice pour y accueillir un enfant », « prenez des congés pour être moins stressés », etc. La stérilité n’est pas d’ordre psychologique. »

Et pourtant, et pourtant…

Le fait est que j’ai dans mon entourage proche des cas où cela a fonctionné.

Hasard ? Peut-être. Et je dois vous avouer que je n’ai pas trouvé d’études scientifiques pour confirmer ou infirmer la chose. Mais je ne suis pas convaincu que ces « clichés » soient dénués de tout fondement…

Alors, si vos moyens le permettent, n’hésitez pas à…

partir en vacances en amoureux sur une île paradisiaque… déménager vers un endroit calme, vert, ensoleillé, avec une chambre en plus… arrêter de travailler et vous recentrer sur des activités qui vous détendent pendant quelques temps…

Et n’oubliez pas de m’envoyer un faire-part de naissance, si par bonheur ma lettre vous aidait. Tous les lecteurs de ma lettre partageront notre joie.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Il aura fallu trois générations de médecins-chercheurs pour que ces traitements révolutionnaires vous soient enfin accessibles. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

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Sources :

(1) Wilcox AJ, Weinberg CR, Baird DD. Caffeinated beverages and decreased fertility. Lancet1988 Dec 24-31;2(8626-8627):1453-6.
(2) Association of Delayed Conception With Caffeine Consumption, Elizabeth Hatch and Michael Bracken, Am. J. Epidemiol. (1993) 138 (12): 1082-1092.
(3) « Nutrition Through the Life Cycle; Judith E. Brown, Janet S. Isaacs and U. Beate Krinke; 2007
(4) http://www.livestrong.com/article/220679-smoking-sperm-motility/
(5) R. Chang, et al., “Role of acupuncture in the treatment of female infertility,” Fertility and Sterility(Rôle de l’acupuncture dans le traitement de l’infertilité féminine), vol. 78, no 6 (déc. 2002).
(6)  X. Min, et al., “Kidney-reinforcing herbal therapy increases pregnancy rate in older infertility women (la thérapie à base d’herbes visant à renforcer le Rein augmente le taux de grossesse chez les femmes âgées qui consultent pour infertilité),” Journal of Guangzhou University of Traditional Chinese Medicine (juillet 2004).
(7) P. Magarelli, “Acupuncture in IVF linked to lower miscarriage and ectopic rates (L’acupuncture combinée à la FIV est associée à une réduction des taux de fausse couche et de grossesse ectopique) ,” Ob/Gyn News (janv. 2005).
(8) Voir le site passionsanté.be : http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=8760

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Pour avoir des os solides

Dans ma dernière lettre, j’ai évoqué la baisse du nombre de spermatozoïdes dans la population et du lien possible avec une consommation excessive de produits laitiers, trop riches en hormones femelles.

Mais beaucoup de médecins et de diététiciens encouragent leurs patients à boire du lait, sous prétexte que cela serait bon pour les os. Les femmes qui approchent de la ménopause, et dont la perte osseuse s’accélère, sont particulièrement visées par cette propagande.

Il est vrai qu’avoir des os fragiles est ennuyeux. Cela augmente le risque de fractures qui, lorsqu’elles se produisent au niveau de la hanche, des vertèbres, ou du col du fémur, peuvent entraîner un handicap durable. Mais il n’est pas exact qu’augmenter leur consommation de produits laitiers soit une bonne stratégie de prévention.

Au contraire : les populations qui consomment le plus de lait connaissent des taux d’ostéoporose (os poreux et donc fragiles) et de fractures du col du fémur parmi les plus élevés du monde. La Suède, par exemple, détient à la fois le record de consommation de laitages et le record des fractures du col du fémur. A l’inverse, au Cambodge, en Gambie, à Okinawa (Japon) où l’on ne consomme pas de laitages, l’ostéoporose est une maladie quasi-inconnue.

Vos os sont aussi vivants que vos autres organes

On imagine souvent que le corps serait composé d’une partie vivante, faite de tissus, de sang, de muscles, qui se renouvellent constamment, tandis que les os seraient une sorte d’armature inerte, qui pourrait aussi bien être remplacée par du métal ou de la céramique.

Ce n’est absolument pas le cas. Les os sont tout aussi vivants que les autres organes. Il sont d’ailleurs irrigués par les vaisseaux sanguins et traversés par les nerfs. Ils ont besoin d’être nourris en permanence, et se renouvellent si bien que le squelette d’un adulte est complètement régénéré tous les 10 ans !

Les os ne servent d’ailleurs pas qu’à maintenir le corps droit. C’est dans leur moëlle que sont produites de nombreuses cellules immunitaires (les globules blancs), indispensables pour nous protéger des infections.

Comment les os se renouvellent

Nos os sont dotés d’environ un million de petites structures pour les réparer et les renouveler. Elles sont comme les équipes d’intervention qui entretiennent les routes.

Ces structures s’appellent des BMU, soit Basic Multicellular Units, ce qui ne veut pas dire grand chose si ce n’est « unités basiques multicellulaires » (pas besoin d’avoir été à Oxford pour le comprendre).

Pour se déplacer à l’intérieur de l’os vers la région qui doit être remplacée, la BMU creuse un tunnel ou une tranchée grâce à des ostéoclastes, des cellules qui détruisent l’os par acidification et digestion. Lorsque la BMU avance, elle rebouche le tunnel derrière elle grâce à des ostéoblastes (avec un b) situées à l’arrière, qui sont des cellules qui fabriquent de l’os. Les ostéoblastes entrent dans la cavité et la meublent en secrétant des protéines qui constituent la matrice osseuse sur laquelle le calcium se dépose.

Le « pic de masse osseuse »

Jusqu’à 20 ans, le corps fabrique plus d’os qu’il n’en détruit. La masse osseuse totale augmente donc, et atteint son pic entre 20 et 30 ans. A partir de là, les pertes osseuses l’emportent sur le renouvellement. Chez la femme, la perte s’accélère vers 50 ans si bien qu’après la ménopause, 40 % des femmes seront touchées par l’ostéoporose. Chez les hommes, 15 % « seulement » en souffrent, mais les complications sont plus graves en cas de fracture du col du fémur.

Les médicaments utilisés par la médecine conventionnelle, les bisphosphonates, ne sont pas ou peu efficaces à long terme. Et on vient de réaliser, en mai 2012, qu’ils pouvaient parfois provoquer eux aussi des fractures osseuses.

C’est pourquoi, contre l’ostéoporose, mieux vaut se tourner vers des solutions naturelles, surtout qu’on sait parfaitement aujourd’hui que certaines mesures marchent vraiment.

Les vraies sources de calcium assimilables

Je vais vous donner ici toute une liste de mesures à prendre pour prévenir l’ostéoporose de façon naturelle. Ces mesures sont tirées du numéro spécial des Dossiers de Santé & Nutrition que nous avons réalisé avec notre spécialiste Thierry Souccar au mois d’août 2012.

Ceux qui le connaissent savent que Thierry Souccar est (entre autres) un des meilleurs spécialistes français du lait, du calcium et de leurs effets sur les os et la santé.

Vous pouvez vous contenter de tout ce que je vais vous dire ici. Mais si vous êtes personnellement touché par l’ostéoporose, ou si un de vos proches l’est, alors je vous encourage vivement à vous abonner aujourd’hui pour recevoir chaque mois les Dossiers de Santé & Nutrition. Il est vrai que c’est un petit investissement. Mais vous bénéficiez, pour votre première année, d’une réduction importante (29,40 euros au lieu de 45 euros) et vous recevrez en prime (sans aucun coût supplémentaire) ce dossier franchement indispensable au sujet de l’ostéoporose (cliquez-ici pour vous abonner maintenant, ou ici pour d’abord en savoir plus sur ces dossiers).

Excusez-moi d’insister mais 29,40 euros pour un an d’abonnement (12 dossiers complets), en plus de mes lettres (qui sont gratuites), c’est une opportunité assez unique. Ce sont des informations que vous ne pouvez pas trouver ailleurs, et qui sont présentées de façon claire et ciblée pour être directement utilisables dans votre vie de tous les jours. En ce qui me concerne, je ne connais rien de tel ni sur Internet (y compris en payant) ni dans les rayons des librairies.

Mais c’est bien sûr à vous de voir. Fermons la parenthèse et revenons donc, à notre problème d’os et de calcium.

Je vous ai dit que l’affaire des produits laitiers et du calcium « bon pour les os » est un mythe. Précisément, les populations qui consomment le plus de produits laitiers figurent parmi celles qui ont les os les plus fragiles.

Cela semble curieux, puisque les produits laitiers sont en effet riches en calcium, mais l’explication est simple : dans la plupart des cas, ce n’est pas parce que votre alimentation manque de calcium que vos os se fragilisent. Vous avez bien assez d’apport de calcium alimentaire si vous buvez de l’eau (Contrex, Hépar ou Tallians, mais aussi votre eau du robinet si elle est « calcaire », ce qui n’est ni plus ni moins que du calcium…) et des légumes. Les choux de toutes sortes sont très riches en calcium, en particulier le chou chinois. Si vos os se fragilisent, c’est parce qu’ils ne parviennent pas à retenir le calcium que vous leur apportez. Pire, ils laissent partir les sels de calcium qui les composent dans votre sang et vos urines.

Augmenter vos apports alimentaires de calcium ne sert alors à rien.

Pourquoi vos os ne retiennent-ils plus le calcium ?

Vos os ne retiennent plus le calcium à cause de votre mode de vie et de votre régime alimentaire, qui produit trop d’acides dans votre corps.

Les acides attaquent le calcium, et attaquent les os. Un régime salé, riche en céréales et en produits animaux, pauvre en fruits et légumes, provoque une acidose chronique de l’organisme. Pour compenser l’acidose, l’organisme utilise ses muscles et surtout ses os comme réservoir de produits « basiques » (le contraire de « acides »), qu’il libère dans le sang, à commencer par le calcium des os. On retrouve alors dans les urines du calcium, mais aussi des fragments de protéines osseuses.

Ce mécanisme atténue l’acidose, mais il a évidemment un effet catastrophique à long terme sur les os.
Il y a 150 à 200 000 ans, les hommes se nourrissaient à 70 % de végétaux pauvres en chlore (qui a un effet acidifiant) et gorgés de sels de potassium (à effet basifiant). Leurs os étaient bien plus robustes que les nôtres, ainsi qu’en attestent les recherches des anthropologues. (1)

Vitamine D

La vitamine D est une quasi-hormone, qui est indispensable à la santé osseuse. Les personnes qui vivent dans des pays froids et humides, ou qui travaillent dans des bureaux, ne prennent plus aujourd’hui assez de soleil pour permettre une synthèse suffisante de vitamine D.

Les études démontrent qu’une forte majorité des Européens est en déficit de vitamine D, particulièrement l’hiver.

Avaler plus de calcium ne leur sert à rien s’ils ne se préoccupent pas d’abord de leur niveau de vitamine D.

Le premier moyen, essentiel, est de s’exposer au soleil intégralement une dizaine de minutes par jour, d’avril à septembre, entre 11 et 15 heures. Notez que c’est exactement ce que le ministère de la Santé en France recommande de ne PAS faire, mais je me tiens à la disposition de tout fonctionnaire qui verrait un problème dans mes propos les études qui prouvent qu’il se trompe.

Les poissons gras sont la seule source alimentaire intéressante de vitamine D. Le problème est qu’il faut se procurer au moins 35 à 40 microgrammes de vitamine D par jour, ce qui correspond à 200 grammes d’anguille ou de hareng, une quantité que très peu de personnes sont prêtes à avaler sur le long terme.

Reste la solution des ampoules ou gouttes de vitamine D3. La dose nécessaire pour maintenir un taux optimal varie selon les personnes, avec une moyenne autour de 1500 unités internationales par jour.

Le rôle de l’exercice

Les os, comme les muscles, ont besoin de travailler pour se maintenir en forme. Si vous ne sollicitez pas la résistance de vos os, en leur appliquant régulièrement une forte pression ou tension, votre organisme en déduira qu’il n’a pas besoin de dépenser beaucoup d’énergie et de nutriments pour les maintenir au maximum de leur solidité.

Une activité sportive est fortement conseillée, et si vraiment c’est impossible pour vous, efforcez-vous de saisir les occasions de monter les escaliers, vous lever de votre bureau pour faire le tour du pâté de maisons, quitter votre canapé pour faire du jardinage, ou encore soulever des haltères, même légères. Plusieurs études ont conclu à des effets très positifs des exercices de musculation sur les os du poignet, des vertèbres et du fémur. (2) Si vous souffrez déjà de fragilité osseuse, vous devez vous engager dans un programme d’exercices réguliers pendant au moins un an.

Potassium et vitamine K

Pour lutter contre l’acidose, il est recommandé de suivre un régime riche en potassium, ce qui revient à manger de grandes quantités de végétaux, jusqu’à un kilo par jour si vous y parvenez.

Vous atteindrez ainsi un apport de 3,5 à 4 grammes par jour de potassium, ainsi qu’une bonne dose de vitamine K. La vitamine K est l’un des anges gardiens de vos os. Vous la trouvez dans le persil, les choux verts, les pissenlits, le cresson, les épinards, le basilic. Dès que vous en manquez, votre risque de fracture du col du fémur augmente. Dans l’idéal, il faudrait consommer 120 microgrammes de vitamine K par jour, 200 microgrammes à partir de 50 ans pour se mettre à l’abri d’un déficit.

Enfin, comme souvent, tabac, alcool et caféine augmentent significativement les pertes de calcium osseux, et le risque de fracture.

Et pour terminer, ne vous privez pas complètement de produits laitiers, si c’est un sacrifice pour vous. Manger un bon fromage fait vraiment partie des grands plaisirs de la table pour les personnes qui apprécient, et rien ne s’oppose à manger une ou deux parts par jour, si vous suivez par ailleurs les conseils ci-dessus.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

P-S. : pour recevoir notre dossier spécial sur l’ostéoporose, cliquez ici.

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La médecine anti-âge fait actuellement des progrès étonnants. Vous pouvez en bénéficier en suivant les conseils du Docteur Hertoghe, président de l’Association Mondiale de Médecine anti-âge.Rendez-vous ici.

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Sources :

(1) Melynda Leigh Atwood : Osteoporosis in a prehistoric bay area population (thèse). San Jose State University, 2008.
(2) PubMed PMID: 21360219 ; PubMed Central PMCID : PMC3186889.

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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

Cliquer sur l’un des liens ci-dessus vous emmènera directement vers le site Amazon.fr qui offre les conditions les plus avantageuses pour vous procurer l’un de ces livres.

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Spermatozoïdes : grave mais pas désespéré

Sans doute avez-vous comme moi entendu dire, au café du commerce ou à la télévision, que les hommes produisent de moins en moins de spermatozoïdes.

Hé bien il se trouve que, malheureusement, c’est vrai.

Entre 1975 et 1992, on s’est aperçu que la concentration en spermatozoïdes des hommes a baissé chaque année de 2,1 %.

2,1 %, cela semble peu, mais imaginez vivre dans un appartement de 100 mètres carrés et qu’on vous retire chaque année 2,1 % de votre surface. La première année, c’est 2,1 mètres carrés en moins. La deuxième année, vous aurez perdu 4 mètres carrés. Au bout de cinq ans, vous avez perdu 10 mètres carrés, soit une chambre. Au bout de 20 ans, c’est votre salon qui a disparu.

C’est une baisse extraordinairement rapide, surtout à l’échelle de l’humanité qui vit depuis des centaines de milliers d’années.

Les hommes de trente ans produisaient 102 millions de spermatozoïdes par millilitre en 1975, contre seulement 51 millions/ml en 1992 ! (1).

Mais la situation a encore empiré depuis. Une nouvelle étude, portant sur 26 600 hommes entre 1989 et 2005, a observé que le déclin se poursuit, au rythme de 1,9 % par an. Pire encore, la proportion de spermatozoïdes de forme normale s’est aussi écroulée sur cette période : – 33,4 %. (2)

Pourquoi c’est grave

Pour tout vous avouer, ce phénomène, bien que spectaculaire, ne m’avait pas inquiété jusqu’à présent. Puisqu’il faut un seul spermatozoïde pour féconder un ovule, je me disais que peu importe qu’il y en ait 30, 50 ou 100 millions par millilitre de semence masculine ! A la limite, cela me paraissait être du gâchis de produire tant de spermatozoïdes pour rien.

Mais il se trouve que ce n’est pas « pour rien ». Pour une raison qui me paraît toujours incompréhensible, mais qui a été bien établie par la médecine, il est en fait nécessaire qu’il y ait tant de spermatozoïdes. Selon certaines études, la fertilité diminue dès que l’on passe sous 55 millions de spermatozoïdes par mL. En dessous de ce niveau, le délai de conception s’allonge. Et si vous passez sous 15 millions, c’est la stérilité, selon les critères de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Actuellement en France, chez un homme de 35 ans, le nombre de spermatozoïdes est tombé à 49,9 millions/ml en moyenne. Cela pourrait donc parfaitement expliquer la difficulté que rencontrent de nombreux couples à avoir un enfant.

Les chercheurs se sont contentés d’observer le phénomène et n’ont pas pour l’instant donné d’explication convaincante. On incrimine bien sûr en vrac les plastiques, les vernis, les peintures, les pesticides, les résidus de médicaments, l’obésité, mais personne ne dit précisément ce qu’il faut faire.

Pourtant, une fois de plus, un simple changement alimentaire pourrait aider bien des couples à accélérer la venue de bébé.

Pourquoi ce n’est peut-être pas désespéré

Le 23 octobre 2012, c’est donc tout récent, une chercheuse de Harvard a mis en lumière une étroite relation entre la consommation de laitages et la qualité du sperme. Les hommes qu’elle a observés dans son étude et qui consommaient plus de 3 portions de laitages entiers avaient une baisse de 25 % de la qualité du sperme par rapport à ceux qui n’en consommaient pas ou peu (jusqu’à 1,2 portions par jour). Une « portion » correspond à 30 g de fromage, une cuillère de crème, un cornet de glace ou un verre de lait entier. L’information est rapportée par Thierry Souccar sur son site LaNutrition.fr. Thierry Souccar est aussi l’auteur du livre Lait, mensonges et propagande.

La cause serait la forte teneur du lait de vache en hormones femelles (sulfate d’estrone et œstradiol). Un garçon qui boit 50 cL de lait par jour, ou l’équivalent en produits laitiers, avale 160 ng de sulfate d’estrone, alors que son corps n’en produit naturellement que 40 à 100 ng ! (3)

Les laitages font partie de l’alimentation de l’homme depuis des millénaires, me direz-vous. Certes, mais les vaches modernes étant traites pendant une partie de leur grossesse, pour accroître les rendements, le lait d’aujourd’hui est plus riche en hormones femelles qu’autrefois. D’autre part, les pouvoirs publics encouragent fortement la consommation de produits laitiers, depuis les distributions de boîtes de lait dans les écoles maternelles et primaires sous Pierre Mendès-France, jusqu’aux campagnes actuelles visant à persuader les gens que les produits laitiers sont indispensables pour avoir des os solides, grâce au calcium (effet qui n’est pas du tout aussi clair que ça, nous y reviendrons).

Le résultat est que, en effet, la consommation de produits laitiers est beaucoup plus forte aujourd’hui qu’autrefois, à commencer par celle de fromage.

Selon le nutritionniste Thierry Souccar, « Les Français consommaient environ 5 kg de fromage par personne par an en 1950. Ce chiffre était de 18 kg en 1980, 23,5 kg en 2000, un peu plus de 24 kg en 2009. Nous sommes les deuxièmes plus gros consommateurs de fromages en Europe (kg/personne), derrière les Grecs. Et nous occupons la première place pour la consommation de beurre (8 kg/personne/an). » (4)

Et toujours selon Thierry Souccar, « l’un des principaux changements hormonaux dans notre environnement ces 60 dernières années en France, serait que nous sommes exposés dès le plus jeune âge aux hormones femelles des laitages, du fait du changement du mode de production du lait et de notre appétit pour le fromage et le beurre. Cette exposition pourrait au moins en partie expliquer la baisse de la qualité du sperme qui est constatée aujourd’hui. »

C’est la raison pour laquelle il appelle l’industrie laitière à lancer une étude sur ce sujet essentiel pour l’avenir de l’humanité. On espère qu’il sera entendu.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) Etude menée sur les donneurs de sperme à Paris entre 1973 et 1992.
(2) L’étude a été publiée le mardi 4 décembre dans la revue Human Reproduction.
(3) Etude japonaise citée par Thierry Souccar
(4) Source : lanutrition.fr

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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

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L’Ere Nouvelle a commencé

Publié le 13 décembre 2012 par Le Passeur

Peinture de Bernard Romain Par Pamela Kribbe.

Chers amis,

L’Ere Nouvelle a commencé. Je suis Jeshua. Je suis ici avec vous dans la joie, et je vous dis : nous y sommes, l’Ere Nouvelle a commencé ! Un monde nouveau se déploie en vous et tout autour de vous il a commencé. Une Terre nouvelle est en cours d’ émergence. Et l’ancienne, la réalité de la vieille Terre, comme vous le voyez, est en cours d’effondrement. Il vous est possible de voir cela chaque jour aux actualités, dans les évènements qui se produisent à l’échelle globale, et aussi à l’échelle individuelle, chez les gens de votre entourage qui sont en crise. Ils sont prisonniers de désastres personnels, de soucis financiers, relationnels, ou de santé, apparemment dus à des circonstances qui les dépassent. Tous ces évènements servent de catalyseurs, d’appels à s’éveiller, qui vous forcent à aller au fond de vous-mêmes et à commencer à chercher ce qui est réellement là. Qu’y trouvez-vous ? Quelles sont vos racines réelles et quelle solidité avez-vous ? Quelle sécurité y a-t-il qui vous appartient en propre, et qui est indépendante de ce qui vous arrive du monde extérieur ? Trouvez-vous une base solide à l’intérieur de vous, ou avez-vous l’impression de tomber dans un puits sans fond d’incertitude, de peur et de désespoir ? Tel est l’effet d’une crise, d’une vraie crise. Vous êtes privés de toutes vos certitudes et tout est mis en danger dans votre vie. C’est ce que le développement de la conscience fait aux gens dans cette ère, à la fois à l’échelon mondial, dans la politique, l’économie et la culture globales, et à l’échelon individuel. Car vous avez tous fait cette expérience en vous-mêmes et certains d’entre vous vivent encore ces changements. C’est une ère de changement intense et c’est là que se produit l’arrivée du nouveau, déjà visible.

Je vous salue tous depuis cette nouveauté que je vois naître en vous. C’est cette part de vous que je contacte ici et non la part encore coincée dans de vieilles peurs, dans le doute et l’incertitude. J’offre mon énergie à cette part nouvelle. J’ y focalise mon attention, mon observation, et ainsi je la fais prospérer. Ressentez mon énergie et ma présence. Ressentez mon regard sur vous, focalisé sur la part de vous la plus brillante, la plus optimiste, la plus puissante et la plus belle et ressentez comme elle s’illumine. Ressentez le fait que vous connaissez déjà tout, que vous y êtes, car vous y êtes ! Vous êtes là et, dans votre être terrestre, vous portez la Lumière de votre âme. Ressentez-la dans votre cœur. Votre Lumière stellaire est ancrée ici sur Terre. Votre désir de libération intérieure et d’éveil se traduit maintenanten un Nouveau Commencement, et laissez-le vous faire traverser la vie – ayez confiance en la vie.

Il n’est pas nécessaire que vous le fassiez seuls. Nous sommes ici tous ensemble. Ressentez la force de notre énergie combinée : ce n’est ni une force qui agit, ni une puissance constamment occupée. Cela ressemble davantage à un sol fertile qui vous soutient et vous nourrit, calmement et sans effort. Tel est le sentiment généré par la présence de personnes en affinité. Ressentez autour de vous ces âmes semblables et aussi celles de cette famille plus étendue, au-dehors. Elles sont assurément richement représentées aux Pays-Bas. Vous n’ êtes plus des solitaires  qui s’opposent à l’ordre établi ou qui se détournent des autres parce qu’ils se sentent étrangers. Vous n’êtes plus ces champions solitaires.

Le moment présent est une ère de changement. L’ordre établi est en voie de disparition. Il n’ existe plus de vieilles certitudes, il y a un vide anxieux dans le cœur des gens. Les choses qui paraissaient toujours si certaines et qui pouvaient être forcées mentalement ou manipulées, coulent maintenant comme du sable de vos mains. Cette ère appelle un lâcher-prise plus grand de l’ancien et une fondation véritablement nouvelle sous vos pieds. Cela fait déjà quelque temps que vous êtes sur ce chemin et c’est pourquoi vous êtes ceux et celles qui pouvez montrer l’exemple aux autres. En faisant ainsi, là encore, non par l’action et dans le tourbillon des activités, mais par la joie d’être qui vous êtes. Maintenant, vous pouvez réellement vous détendre. Nous y sommes ! La Nouvelle Terre grandit et fleurit lentement.

L’énergie de la Nouvelle Terre est latente, d’abord dans les marges de cette réalité, puis dans ses failles et ses fissures, et elle n’a jamais pu en sortir réellement. Et donc vous avez souvent ressenti en tant qu’artisans de lumière, spécialement dans des vies passées, que vous deviez vous cacher dans des recoins et que vous n’ aviez pas la possibilité ou la permission d’ en sortir. Maintenant, les structures s’effondrent et la Lumière est rendue libre de sortir de ces coins étriqués.

Zdzislaw BeksinskiIl vous est permis d’émerger, vous êtes les bienvenus  et maintenant, votre énergie est plus que bienvenue. Bien que cela puisse vous paraître étrange, et que vous puissiez vous demander si cela est vraiment possible, je vous demande d’être généreux avec ce qui a prévalu dans votre ouvrage intérieur : la sagesse que vous avez accumulée, et le silence et la compassion de votre cœur. Laissez cela se montrer aux autres et ne le cachez plus. Laissez circuler la Lumière. Sentez-vous à l’aise sur cette Terre, c’est votre planète et aussi votre foyer. Cependant, je vois à quel point vous êtes encore en lutte avec le doute et l’incertitude,  »sommes-nous les bienvenus ici, et le message que nous apportons va-t-il bénéficier à la société ? » Et la réponse est : Oui ! Mais vous n’avez pas besoin d epenser en termes de structures sociales ou de mouvements. Restez sobres. Dans votre vie personnelle, votre lumière peut s’exprimer plus clairement de multiples façons.

Regardez à présent comment vous vivez dans votre environnement quotidien et comment l’énergie y circule. Prenez une situation particulière, et permettez lui de se présenter spontanément. Peut-être concerne-t-elle votre famille, votre partenaire, ou votre activité professionnelle. Premettez-vous aux autres de vous voir tels que vous êtes réellement ? Osez-vous montrer votre vrai visage, votre sagesse, votre grandeur ? Ou bien restez-vous en retrait, par peur ou une vieille honte qui date de ces époques et de ces vies où il vous a fallu vous cacher dans l’ombre ? Il est temps à présent de vous habituer à ce retournement.

Certains d’entre vous projettent encore la vision d’une Nouvelle Terre devant eux. Que c’est encore en devenir et qu’elle se trouve dans le futur. Pas maintenant, mais un jour. Cependant, je vous dis : c’est maintenant ! Les temps sont mûrs et le changement prend place maintenant, au milieu du chaos. En ce moment, il y a des ouvertures dans le cœur des gens. Prenez votre juste place et n’hésitez pas. Et comment faites-vous cela ? Comment prenez-vous maintenant votre place dans ce monde ? Comment parlez-vous ? Comment agissez-vous ? Comment vivez-vous selon votre âme, votre cœur intime ? Ce qui caractérise la vie dans l’Ere Nouvelle, la Nouvelle Terre, c’est qu’il y a toujours une connexion avec votre âme et que vous bougez au gré de ce courant. Suivez votre cœur, car c’est en lui que réside la clé principale. Et si vous avez l’impression que de vieilles peurs et des doutes vous rattrapent, étreignez-les avec votre cœur, mais soyez fermes :  »ces choses ne m’appartiennent plus, c’est un lieu où je suis déjà passé, mon chemin mène maintenant au Portail. »

Soyez conscients de ce qui vous nourrit et de ce qui vous donne l’énergie de la Nouvelle Terre. Recherchez les lieux, les situations ou les gens qui vous ramènent à votre centre et qui vous aident à réaliser qui vous êtes et à vous libérer de l’ancien. Cela peut se produire maintenant, parce que vous avez dégagé le chemin. Je vous en prie : croyez en vous ! Souvent, vous vous amoindrissez en pensant :  »non, je ne peux pas faire ça, parce que je n’ai pas encore fait ceci ou cela, et j’ai besoin de relâcher x ou y, spécialement toutes mes peurs et mes doutes. » et c’est vrai, dans un sens, mais à quoi donnez-vous votre attention ? À l’obscurité ? Je regarde l’or qui est en vous : le rayonnement de l’Ere Nouvelle. Et je vous invite à faire de même, et à vous laisser surprendre et émerveiller par toute la beauté présente en vous et qui veut briller. Ce n’est pas une question d’ego ou de fausse fierté de vous percevoir dans cette Lumière. C’est la Lumière divine, en fait, sauf que Dieu n’est pas en-dehors de vous, mais une énergie qui circule en vous, inépuisable, étincelante et créatrice. Accueillez en vous ce rayonnement exquis et magnifique !

Et, bien sûr, il vous est possible de comprendre les causes lorsque votre soi humain est occasionnellement aux prises avec les peurs, les doutes, les soucis, mais ne les laissez plus vous tournebouler. Ressentez votre dignité, ressentez le fait que cette dignité a le droit d’exister, et traitez l’ancien avec compassion, à la fois en vous et chez les autres. Mais ne soyez plus distraits par l’ancien, vous l’avez dépassé.

Voilà donc mon message d’aujourd’hui, tout simplement : vous y êtes, nous y sommes, l’Ere Nouvelle a commencé ! Permettez-lui de danser dans toutes vos cellules et aussi de circuler à l’extérieur. Ne répondez plus par un don déséquilibré, ou une volonté de combattre, ou en vous mettant la pression. Soyez spontanés : aussi naturels que les rayons émanant du Soleil, aussi naturels que les fleurs déployant leur beauté au printemps. Que votre soi véritable suive les impulsions de votre cœur et ne vous laissez pas tromper par vos objections mentales. Bien sûr, soyez gentils avec le mental, l’intellect et les doutes mais riez d’eux. Suivez ce joyeux courant qui mène à l’Ere Nouvelle, car il vous attend tous. L’émergence de la Nouvelle Terre se fait à travers vous.

Pamela Kribbe© Pamela Kribbe 2012 – Traduction Christelle Schoettel.

Source originale.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

LES ONDES ET LA SANTÉ, par Pierre Lance

Cher lecteur,

Votre lettre d’information du jour a été rédigée par Pierre Lance, auteur de « Savants maudits, chercheurs exclus ».

Je vous souhaite une bonne lecture.

Jean-Marc Dupuis

Nous sommes entrés depuis quelques décennies dans une véritable «civilisation des ondes» par l’apparition et le développement de la radiophonie, de la radiologie, de la télévision, de la radiesthésie, des téléphones sans fil et des portables, etc.

Or, nous ne sommes encore qu’au début de cette floraison, dont le point de départ a été la découverte de l’électricité, et tandis que les inventions se multiplient dans ce domaine, nous sommes loin de pouvoir mesurer toutes les conséquences de ces «flots d’ondes» émis par nos machines et qui nous traversent de part en part de jour comme de nuit.

Les hommes d’aujourd’hui doivent donc s’exercer à une vigilance de tous les instants face à ce phénomène planétaire aux effets incommensurables, car s’il nous offre sans aucun doute les merveilles positives de la communication tous azimuths et de l’information libérée (Internet), il recèle également de terribles dangers.

Car nous devons savoir que l’activité électrique naturelle du corps humain, et particulièrement du cerveau, peut être gravement perturbée par ces émissions qui nous entourent et dont nous devons apprendre à nous protéger. Fort heureusement, nous pouvons aussi avoir recours à des émissions d’ondes thérapeutiques capables de «remettre de l’ordre» dans notre circuit électrique interne.

Un livre pour nous éclairer

Pour vous tenir au courant – c’est le cas de le dire – de ces risques comme de ces espoirs, je vous recommande très vivement la lecture de l’excellent livre de Jean-Pierre Lentin Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, paru chez Albin Michel en 2001 dans la collection «Espaces libres» et réédité en format de poche en 2004.

Jean-Pierre Lentin est un journaliste scientifique de grand talent et un enquêteur de premier ordre, notamment auteur, en collaboration avec son épouse Laurence, d’un documentaire diffusé sur Arte et concernant le bioélectromagnétisme.

Dans Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, Lentin évoque notamment Georges Lakhovsky (1869-1942), ingénieur russe devenu citoyen français, pionnier des techniques radio qui se lança en 1920 dans la recherche sur les effets biologiques des ondes. Il remarqua notamment que les pigeons voyageurs étaient désorientés lorsqu’ils passaient à proximité d’un émetteur de radio.

Enfin il découvrit que le noyau de chacune de nos cellules est un «circuit électromagnétique oscillant» qui émet et reçoit des ondes servant à réguler les processus physiologiques. Selon lui, la maladie serait la conséquence d’un déséquilibre de cette oscillation, comme si la cellule était en quelque sorte un poste de radio qui, au cours de la phase pathologique, ne serait plus accordé sur la bonne longueur d’onde.

A partir de là, il inventa en 1923 le «radio-cellulo-oscillateur», puis d’autres appareils. Ils furent testés de 1924 à 1929 à l’hôpital de la Salpêtrière sur des malades considérés comme incurables, cancéreux pour la plupart. De nombreuses guérisons furent obtenues.

Mais tout fut fait pour que Lakhovsky soit écarté de la médecine et il mourut aux Etats-Unis en 1942, renversé par une voiture. Après sa mort, les oscillateurs disparurent de l’hôpital où se poursuivaient les essais et les archives ne furent pas retrouvées. L’oeuvre de l’inventeur tomba dans l’oubli.

Aujourd’hui, quelques chercheurs travaillent sur de vieux appareils Lakhovsky retrouvés par chance, mais il va sans dire que la recherche officielle sur le cancer ne s’y intéresse en aucune façon.

Comment se protéger

Je voudrais surtout insister dans cet article sur le véritable bombardement électromagnétique que nous supportons tous de plus en plus et sur les moyens de s’en protéger.

Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que tout appareil électrique (et même une simple prise multiple supportant divers branchements) émet des radiations plus ou moins nocives, qui, fort heureusement, faiblissent avec la distance.

La précaution N° 1 est donc simple à définir : loin de soi le plus possible. Elle est, malheureusement, plus difficile à mettre en pratique, surtout dans un appartement de petite surface.

Mais il faut essayer de faire en sorte de n’être jamais à moins de 2 mètres d’une machine électrique. Et ne pas oublier que la machine émet des radiations même lorsqu’elle n’est pas en fonctionnement, bien que l’allumage déclenche immédiatement une augmentation du rayonnement.

Bien entendu, ces radiations électromagnétiques de chaque engin sont relativement faibles, mais c’est l’accumulation qui est dangereuse, dans l’espace comme dans le temps.

Or, au cours de ces dernières années, la profusion d’appareils électriques a considérablement augmenté dans les logements comme sur les lieux de travail. Beaucoup de personnes prennent leurs repas dans leur cuisine, à un mètre à peine d’une cuisinière électrique, d’une machine à laver la vaisselle, d’un four à micro-ondes, d’un grille-pain, d’une cafetière électrique, d’un mixer, d’un poste de radio ou de télévision.

Sans s’en rendre compte, ils sont saturés d’émissions radiantes et les enfants sont particulièrement vulnérables. (L’utilisation excessive par les enfants des téléphones portables et des consoles de jeux video aura certainement dans l’avenir des conséquences sanitaires dramatiques.)

La pièce qui demande les plus grandes précautions est la chambre à coucher. Il ne devrait y avoir dans cette pièce aucun appareil électrique et surtout pas d’ordinateur ou de télévision. Il faut absolument éviter la présence d’appareils proches du lit.

Le radio-réveil sur la table de nuit est à proscrire, car il est trop proche de la tête du dormeur. Le bon vieux réveil tic-tac est préférable. Si l’on tient à garder le radio-réveil, évidemment plus agréable, on prendra soin de le placer à 2 mètres au moins des oreillers. Il faut éviter de même les prises multiples proches de la tête du lit (celle-ci étant orientée au nord de préférence).

La « danse des néons »

Enfin rappelons-nous que la proximité d’une centrale électrique, d’un transformateur, d’une ligne à haute tension ou d’une voie de TGV doit être évitée, car ils génèrent des champs électriques et magnétiques très puissants.

Avez-vous entendu parler de la «danse des néons», qui eut lieu en plusieurs endroits au cours des années 70 ?

Des associations d’usagers qui ressentaient des malaises parce qu’ils habitaient près de lignes EDF, désespérant de pouvoir alerter les pouvoirs publics, eurent l’idée d’organiser des réunions la nuit auprès des lignes à haute tension, leurs militants brandissant des tubes fluorescents qui s’allumaient tout seuls sans aucun branchement, par le seul effet de l’électricité diffusée par les câbles dans l’environnement.

Ces rondes de personnes tenant dans les mains des tubes au néon allumés en pleine campagne étaient d’un effet assez spectaculaire. Je rappelle que le médecin niçois Jean-Pierre Maschi fut le premier à mettre en évidence, dès les années soixante, la pollution électrique, dans laquelle il identifia la cause principale de la sclérose en plaques, pour laquelle il put concevoir un traitement efficace par des ceintures de protection. Il en fut remercié par sa radiation à vie de l’Ordre des médecins, qui l’accusa de publicité médicale parce que des journalistes firent écho aux guérisons «miraculeuses» de ses patients. Mais le Dr Maschi, homme de caractère, ne tint aucun compte de sa radiation et continua imperturbablement de soigner ses malades jusqu’à l’âge de sa retraite.

Nous devons donc prendre conscience du flot d’ondes nocives produit par notre environnement «tout électrique» et apprendre à nous en protéger, car les scientifiques qui les dénoncent depuis longtemps sont réduits au silence par les fabricants et ignorés des pouvoirs publics, alors que la technologie moderne pourrait permettre de réduire les nuisances si le public était mieux informé des risques qu’on lui fait courir et se montrait plus exigeant quant aux garanties de sa sécurité.

Pierre LANCE

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Comment se débarrasser d’un cadavre (qu’on ne peut pas porter)

Les abeilles protègent en général bien l’entrée de leur ruche, mais il arrive qu’une souris ou qu’un lézard parvienne à s’y introduire. Inutile de dire que la durée de vie de l’imprudent animal est courte.

Mais les abeilles sont alors confrontées à un épineux problème : comment se débarrasser du cadavre ??

Elles ne peuvent pas le laisser sur place, à cause de l’infection. Le manger ? C’est oublier que les abeilles, si elles piquent, sont de pacifiques herbivores. Quant à transporter le cadavre, il n’en est évidemment pas question.

La solution que les abeilles ont trouvée est de momifier le cadavre en le recouvrant d’un enduit qu’elles fabriquent, la propolis. Cet enduit est un puissant anti-infectieux, qui empêche le cadavre de se décomposer. Les Egyptiens ont imité les abeilles et utilisaient eux aussi la propolis pour faire leurs momies.

Un concentré exceptionnel de substances naturelles bienfaisantes

Les abeilles produisent la propolis à partir de la résine des bourgeons. C’est une matière brune dure, qui devient visqueuse au-delà de 30 °C. Elle est faite d’un mélange de résine, de cire, de pollen, d’huiles essentielles, et de sécrétions d’abeilles. Elle contient également beaucoup d’autres éléments comme des acides organiques, de très nombreux flavonoïdes (antioxydants), des oligo-éléments, de nombreuses vitamines : plus de 300 composants différents ont été identifiés !

C’est donc un concentré exceptionnel de substances naturelles bienfaisantes.

Les abeilles maçonnes se servent de la propolis pour recouvrir toutes les surfaces intérieures de la ruche afin d’en assurer l’étanchéité et la solidité. Mais en plus d’empêcher les courants d’air, la propolis bloque les maladies, les champignons et les moisissures. C’est en effet un puissant anti-fongique (tue les champignons), et même un antibiotique (tue les bactéries).

La propolis est si efficace pour tuer les microbes en tout genre que le luthier Stradivarius l’utilisait pour vernir et protéger ses précieux violons, fabriqués pour durer des siècles. On fait d’ailleurs toujours aujourd’hui un vernis à base de propolis, le « vernis de Russie », pour protéger les bois très exposés.

Mais vous aussi, vous pouvez utiliser la propolis contre les infections.

Cicatrise les plaies

La teinture-mère, ou la pommade de propolis, permettent d’assainir et cicatriser les plaies, en particulier les brûlures, de traiter les mycoses, l’herpès génital et les vaginites. (1) (2) (3)

La propolis faisait partie de l’équipement de base du légionnaire romain, pour désinfecter ses blessures. Les médecins de l’armée anglaise l’employèrent aussi comme désinfectant et pour faciliter la cicatrisation durant la Guerre des Boers en Afrique du Sud, à la fin du XIXe siècle.

A mâcher lorsque vous avez mal à la gorge

La propolis permet de lutter contre les infections dans la bouche (gencives, dents) et dans la gorge, que ce soit la toux, les angines, les extinctions de voix, les rhumes en tout genre. (4)

La propolis contre le cancer

Mais son application la plus spectaculaire concerne le cancer : selon une étude parue dans la revueCancer Prevention Research, la propolis posséderait des propriétés antimitogène (empêchant la division cellulaire, en cause dans le développement des tumeurs cancéreuses) et anticancérigène. Elle pourrait fortement ralentir la croissance de cellules de cancer de la prostate humaine. Ce serait dû à la richesse naturelle de la propolis en phénéthylester d’acide caféique (CAPE). (5)

Où, comment ?

Vous pouvez acheter de la propolis en pharmacie et en boutique bio. Elle se présente sous toutes les formes : petites boules à mâcher, gommes, teinture-mère (c’est-à-dire de la propolis dissoute dans de l’alcool), spray, pommade, sirop…

Ne vous laissez pas abuser par une simple étiquette « à la propolis » : vérifiez toujours le contenu réel en propolis du produit que vous achetez. Un spray ne vaut pas l’autre, si l’un est un concentré de propolis pure, et l’autre de l’eau sucrée avec 1 % de propolis… Ne vous étonnez pas si le produit qui contient le plus de propolis est également le plus cher.

Les médecins conseillent de prendre une dose contenant 1 gramme, trois fois par jour, et de ne pas poursuivre le traitement plus de 2 semaines à cause du risque de développer une allergie.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sources :

(1) Vynograd N, Vynograd I, Sosnowski Z. A comparative multi-centre study of the efficacy of propolis, acyclovir and placebo in the treatment of genital herpes (HSV). Phytomedicine. 2000 Mar;7(1):1-6.
(2) Santana Perez E, Lugones Botell M, et al. [Vaginal parasites and acute cervicitis: local treatment with propolis. Preliminary report]. [Article en espagnol, résumé en anglais]. Rev Cubana Enferm. 1995 Jan-Jun;11(1):51-6.
(3) Imhof M, Lipovac M, et al. Propolis solution for the treatment of chronic vaginitis. Int J Gynaecol Obstet. 2005 May;89(2):127-32.
(4) Szmeja Z, Kulczynski B, et al. [Therapeutic value of flavonoids in Rhinovirus infections]. [Article en polonais, résumé en anglais]. Otolaryngol Pol. 1989;43(3):180-4.
(5) http://cancerpreventionresearch.aacrjournals.org/content/5/5/788.abstract

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Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

– Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, de David Servan-Schreiber.
– Sur l’ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
– Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
– Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
– Sur l’alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
– Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d’emploi, du Dr Brigitte Houssin.
– Sur l’amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d’Eric Westman.
– Sur la maladie d’Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
– Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d’Eric Braverman.
– Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
– Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l’alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement.

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